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16/09/2013

Elu de Paris en ballade

On ne parlait ce week-end que de l’escale du plus grand bateau solaire sur les quais de la seine dans le XVème arrondissement de Paris.

On parlait aussi de son capitaine qui revenait ainsi de 5 mois d’une mission scientifique… Du sérieux.

Par contre ce qui l’est moins, c’est que ce même capitaine, Gérard d’Aboville, est aussi conseiller de Paris et qu’il apparait ainsi que depuis plus de 5 moins il semble être loin des bancs de l’hôtel de ville de Paris et de ceux du XVème arrondissement.

Et quand on apprend que Planet Solar est partie faire le tour du monde l’année dernière, on peut s’interroger sur la durée de cette absence.

Déjà cet été, nous apprenions dans le Parisien que quelques députés parisiens, dont le député de la 13ème circonscription de Paris, avaient été sanctionnés financièrement pour cause d’absentéisme.

Décidément, si nul doute que le XVème continue à être l’objet de toutes les convoitises à l’occasion des prochaines élections municipales et par bon nombre de prétendants qui ne connaissent pas plus l’arrondissement qu’ils n’y vivent, il apparait que le bon exemple ne viendra pas de certains élus actuellement en poste.

La notoriété qui justifie certaines investitures ne garantit en aucun cas l’assiduité que les parisiens attendent de leurs élus.

Une occasion de prévoir un renouvellement massif.

Dominique Baud

Commentaires

Ayant lu, ici ou là, que Nathalie Kosciusko-Morizet, avait l'intention de sortir du circuit certains élus , voire certains barons, ayant fait leur temps ou peut-être ne l'ayant pas occupé comme ils auraient dû , je m'apprétais, avec la célérité qui est la mienne, lorsque je suis séduite par une idée qui me semble judicieuse, à établir une liste pour l'aider dans ses démarches.

Mais stupeur ! hier soir, j'apprend que celui que j'avais décidé de faire figurer en tête de ma liste, avait retenu l'attention de NKM, non pas en fonction des critères énoncés plus haut, et pourtant ...., et qu'elle le nommait à un poste important au sein de son équipe de campagne.

Je suis atterrée, déçue, en colère, écoeurée ! Finalement, il n'est pas besoin, lorsque l'on est élu d'être compétent, disponible, motivé, à l'écoute des autres, il suffit de faire semblant et encore ! ... pour que l'on vous tresse des lauriers que vous êtes loin, très loin, d'avoir mérités.

Comment NKM, femme d'une grande intelligence, a-t-elle pu être abusée à ce point là ? Que lui a-t-on promis ?

Écrit par : R.S. | 17/09/2013

C'est sans doute de cet article dont vous parlez. Et oui, même pour NKM, il s'avère difficile d'aller jusqu'au bout de ses intentions de faire bouger les choses. Or rappelez-vous de mon slogan: "pour changer les choses, il faut aussi changer les gens..." Bien sûr pas automatiquement tous mais certains, facilement identifiables. Cela parait mal parti....

"Municipales à Paris: NKM lève le voile sur son équipe de campagne

Par LEXPRESS.fr, publié le 15/09/2013 à 16:58

Outre ses ex-adversaires à la primaire UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet a appelé le député de Paris Jean-François Lamour et le maire du VIe Jean-Pierre Lecoq à rejoindre ses rangs. Elle n'a en revanche pas dévoilé les noms des "experts" de son équipe".

Écrit par : dominique Baud | 18/09/2013

Si Jean-François Lamour, flanqué de Jean-Baptiste Menguy, anime la campagne comme il a animé celle de la dernière présidentielle, NKM a du souci à se faire et nous aussi par la même occasion.

Écrit par : Jean-Pierre | 18/09/2013

Voilà pour vous détendre une belle balade (sans jeu de mot) ... si tant est qu'une prend un "l" et l'autre deux ...

Il s'élance, loin de France,
un beau matin de ...
Solitaire, en mystère
Dans sa barque il s'en allait
Grosse vague, il zigzague
Le coeur et les dents serrés
Et pendant ce temps là la France
Ne fait que râler

Entre temps ramait d'Aboville,
Entre temps il ramait, ramait......

Nous aussi nous ramons et ce n'est pas avec des élus de cette trempe que les choses vont s'arranger. C'est tout simplement scandaleux.

Écrit par : bernadette | 18/09/2013

Chère Dominique,
je cite un extrait d’une de vos proses : «Nous avons eu un triste exemple des dégâts que peut faire une rumeur, alimentée par de fausses informations ou de médisantes déclarations, voire même accusations et qui plus est reprise par des médias peu scrupuleux, plus attachés à faire de l’audience et à vendre qu’à servir l’information dans le respect de la vérité.»

Moi aussi j’étais choqué sur l’absence de notre élu et ai supposé tout comme vous qu’il continuait à toucher ses indemnités.
Aussi, avant tous colportages, je lui en ai parlé.
Il m’a montré une lettre faite au maire de Paris du début mars expliquant son absence pour raisons professionnels et qui se terminait par : « Considérant qu’il ne serait pas convenable de percevoir des indemnités au titre du Conseil Général, comme au titre du Conseil Municipal pendant cette période, je souhaite y renoncer ou, si cela présentait une difficulté d’ordre administratif, les reverser à une association caritative parisienne que vous voudrez bien m’indiquer »
Monsieur Gérard d’Aboville m’a informé que ses indemnités ont été suspendues pendant cette période.
Pour ce comportement, il mérite encore plus le respect et admiration que beaucoup lui porte et moi aussi.

Ma chère Dominique, il me serait agréable que vous fassiez votre mea culpa sur l’article que vous avez fait, mais rien ne vous empêche d’en faire un du même acabit concernant Pierre CHARON, sénateur de surcroit, qui oubli de venir aux différents conseils et, je suppose, touche toujours des indemnités.
En toutes amitiés,

Écrit par : Jean-Paul | 10/10/2013

Bonjour,

Interpellée par votre message, je viens de relire mon post...
C'est un constat. Un regrettable constat d'absence factuel, acté par la presse mais surtout par vous-même qui le fréquentez, qu'en qualité de citoyenne et d'électrice j'ai le droit de signaler.

Reconnaissez tout de même que, si ce que vous affirmez est bien réel sur tous les mois d'absence de cet élu, (dont vous devez connaître le nombre... cela m’intéresse) et si certes il a eu un comportement auquel on est pas habitué, c'est tout de même le minimum, qui plus est par les temps qui courent et les difficultés financières des français y compris de ceux qui travaillent.

Pour autant je considère que la seule attitude responsable dans un tel cas est de démissionner.
Car être élu conseiller de Paris, c'est une grande responsabilité vis à vis des parisiens qui plus est lorsque l'on est dans l'opposition. Faire suspendre ses indemnités, c'est bien (finalement à qui ont-elles été versées???), mais démissionner pour permettre à un autre élu d'exercer les fonctions avec efficacité est la seule attitude responsable à avoir.

Vous me connaissez un peu et savez que je n'ai qu'un discours et ai toujours dénoncé les absences des élus, leur passage éclair au conseil de Paris pour signer le registre avant de repartir, voire même leur présence silencieuse pendant des années. Je prône l'assiduité, le courage, la disponibilité.... Principes que je m'applique à moi-même.

Donc la conclusion de mon article est toujours d'actualité:

"La notoriété qui justifie certaines investitures ne garantit en aucun cas l’assiduité que les parisiens attendent de leurs élus.
Une occasion de prévoir un renouvellement massif".

Ce qui vaut pour un ou une vaut pour tous, Pierre Charron comme beaucoup d'autres qui seraient dans ce cas.

A nous, à vous de faire en sorte que ces personnes ne soient plus élues car "pour changer les choses, il faut aussi et surtout changer les gens".

Bonne journée

Dominique BAUD

Écrit par : Dominique Baud | 10/10/2013

Un grand bravo à M. d'Aboville pour son comportement lors de son escapade maritime, nous sommes tellement peu habitués à une telle honnêteté de la part de nos élus que nous ne pouvons qu'être agréablement étonnés.

Cependant je ne l'exonère pas du fait qu'il se soit fait élire au Conseil de Paris sachant qu'il n'assumerait pas sa charge pendant un "certain" temps, cela me choque ; hélas il n'est pas le seul et c'est bien ces absences répétées, tant au Conseil de Paris, à l'Assemblée Nationale, au Sénat, au Conseil européen, et j'en passe, qu'il faudrait faire cesser et sanctionner sévérement. Il en va non seulement de la crédibilité de nos politiques mais aussi de l'emploi pertinent de notre argent.

Écrit par : R.S. | 10/10/2013

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