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12/12/2010

Ma provoc à moi…

…Que tous les parents qui ont fait le choix de scolariser leurs enfants dans le privé, décident, à la rentrée prochaine, de les inscrire dans le public.

Que ferait l’état, comment pourrait-il répondre à l’école obligatoire entre 6 et 16 ans ?

Aujourd’hui, il a bonne conscience. Quand cela se passe mal à l’école publique, les parents inscrivent leurs enfants dans le privé, et ce, comme le disent certaines de mes amies « pas pour les bonnes raisons» !!!

Si demain souffle un vent de révolte devant cette discrimination financière qui se justifie de moins en moins, cela permettra peut-être de reconsidérer le tout gratuit d’un côté et le tout payant de l’autre. Car finalement, ce choix que font aujourd’hui les parents, pour plus de 20% des enfants scolarisés, arrange tout le monde.

Une petite enquête consisterait d’ailleurs à interroger nos ministres, nos élus, sur les écoles dans lesquelles sont inscrits leurs enfants.

Le meilleur exemple du passé restera François Mitterrand qui tout en ayant un (ou plusieurs) enfant scolarisé dans le privé a voulu supprimer l’école libre.

Ce serait sans doute pris pour de la provocation, mais cela conduirait aussi obligatoirement à une réflexion en profondeur sur ce malaise qui crée aujourd’hui une école à deux, trois, quatre vitesses.

On a lu, ces derniers jours dans la presse, des informations qui justifieraient de réagir vite. Avec regrets, nous ne pouvons que constater que le niveau des petits élèves français est majoritairement insuffisant.

Dominique Baud

Commentaires

Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ......

Eh oui, je vais vous parler d'un temps où les enseignants s'intéressaient AUSSI et surtout, aux enfants qui avaient des difficultés à suivre... Par exemple, Ils demandaient à ces derniers, de venir travailler le jeudi matin (jour de congé à l'époque) ou de rester le soir après la classe,, pour "rattraper" ... sans contrepartie...

L'année de l'entrée en 6ème, il y avait un examen à l"époque, et l'année du certificat d'études primaires, la veille des vacances de Pâques, ces mêmes enseignants disaient aux élèves :"vous préviendrez vos parents qu'à la rentrée, vous resterez une heure de plus le soir" toujours sans con- trepartie d'aucune sorte, à part un petit bouquet à la fin de l'année !
J'ai connu ça !

Nous avions cinq jours complets de classe et nous n'étions jamais fatigués ....

En classe, on ne nous parlait jamais de politique, on ne nous incitait jamais à aller manifester dans la rue, d'ailleurs les enseignants eux-mêmes ne manifestaient pas, ils avaient à coeur d'assurer leurs cours, d'ailleurs au moment où j'écris ces lignes je me pose la question de savoir comment ils faisaient pour n'être JAMAIS absents !

Les temps ont bien changé, et pourtant ce que je relate se passait il n'y a pas si longtemps !






















En classe, on ne nous parlait jamais de politique, et pourtant nos enseignants n'étaient pas de droite, loin s'en faut ;

Écrit par : R. S. | 12/12/2010

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