27/02/2010
Une solution... contre la violence scolaire!!!!
Cet article mérite d’être lu devant l’absurdité, le manque de discernement, la légèreté avec laquelle une décision est prise contre un jeune subissant des violences scolaires.
« Retour à la case collège! Un lycéen de seconde dans le Val-de-Marne, qui avait demandé à changer d'établissement après avoir subi des violences répétées sur le chemin du lycée, s'est vu affecter par l'académie dans un collège, en classe de troisième.
A la fin du collège, brevet en poche après une scolarité sans accroc, Florent*, 15 ans, demande à entrer en seconde technologique et choisit la filière climatisation. Le jeune habitant de Villeneuve-le-Roi est affecté au lycée professionnel Maximilien-Perret d'Alfortville. Mais à la rentrée de septembre, les choses se gâtent. Florent est régulièrement pris à partie à la sortie du lycée, victime de menaces et d'injures. De guerre lasse, il finit par déposer une main courante au commissariat, avant de demander un changement d'établissement. Fin décembre, il reçoit de la part de l'académie du Val-de-Marne une notification d'affectation… en classe de troisième ! Depuis la rentrée de janvier, Florent se retrouve donc à nouveau sur les bancs du collège.
«Il est révolté par cette décision, qui l'empêche de mener à bien sa scolarité, alors que c'est un élève sérieux qui avait un projet», décrit l'avocat de la famille, Me Romain Sabon, qui réclame une réaffectation en seconde et des moyens supplémentaires pour que le jeune homme puisse terminer l'année scolaire dans de bonnes conditions. «Il faut qu'il retourne à la place qui est la sienne, en seconde, mais il faut aussi faire en sorte qu'il ne la redouble pas», insiste l'avocat, qui réclame une solution «inspirée et créative».
«C'est une opération qui a raté»
Du côté de l'académie, on reconnaît l'erreur. «C'est une opération qui a raté», avoue d'emblée Didier Jouault, inspecteur d'académie du Val-de-Marne, joint par lefigaro.fr. «En principe, on n'accepte jamais les demandes de changement de lycée en cours d'année, pour éviter les caprices, explique-t-il. Mais dans cette situation, nous avions donné notre accord». Cette situation, c'est une petite guerre de bandes qui crée depuis quelques mois un sentiment d'insécurité à Alfortville, dans le nord du département. «Il s'agit de groupes de jeunes qui traînent» précise Didier Jouault, et qui s'en prennent notamment aux jeunes d'autres villes comme Florent. «Nous avions dans ces conditions accepté la demande du jeune Florent mais une erreur a été faite par un de nos fonctionnaires, qui n'aurait pas dû avoir lieu». La famille, désemparée, ayant tardé à réagir, la situation s'est prolongée durant deux mois.
«Nous allons rencontrer ce jeune, avec sa famille, en début de semaine prochaine afin de trouver une solution», promet l'inspecteur d'académie, qui assure que Florent pourra réintégrer une seconde dès la rentrée de mars. «On verra alors avec le proviseur de son lycée comment on peut l'aider, pour qu'il ne se retrouve pas en difficulté scolaire à cause d'une erreur de l'administration», ajoute-t-il. Reste pour Florent à se trouver un autre projet d'avenir, puisque la seule filière climatisation de son département est celle d'Alfortville. »
* le prénom a été modifié
Par Thomas Vampouille, 26 février 2010, Figaro.fr
23:02 Publié dans Enseignement | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : violence scolaire, rectorat, administration
Commentaires
Erreur de l'administration cela peut arriver, bien que deux années de suite cela me paraît pour le moins curieux.
Mais que dire des deux principaux de collèges qui ont vu arriver un élève de seconde dans leur établissement et qui n'ont pas réagi !
Quant aux parents .....
Plus qu'absurde cette affaire est tout bonnement "abracadabrantesque"
Écrit par : sidonie | 01/03/2010
Il faut repenser l'école autrement et revoir nos méthodes en matière d'éducation. Pourquoi d'abord, faire le collège unique, alors que les jeunes ne sont pas tous identiques et le savoir n'est pas à enseigner à l'identique pour tous nos jeunes.
Certains jeunes n'ont pas le même rythme et en raison de leur différence, ils s'imposent autrement dans les classes en se faisant remarquer ou violent parfois.
Les jeunes inspirent à autre chose et veulent du concret dans leur vie. Pourquoi ne pas instaurer une école à la carte et les enfants qui veulent entrer dans la vie active, le face en alternance même avant 16 ans.
Écrit par : deguisement princesse | 07/04/2010
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