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09/11/2006

Carte scolaire : dialogue et de communication

Conseil de Paris 16 et 17 octobre 2006

2006 DASCO 194 : Ressort des écoles publiques préélémentaires et élémentaires de Paris pour l’année scolaire 2007-2008

Certains sujets nécessitent des efforts de dialogue et de communication encore plus importants que d’autres et c’est le cas des décisions qui touchent à la carte scolaire et donc à l’affectation des familles et de leurs enfants dans un établissement plutôt qu’un autre, en fonction du lieu de leur domicile. Or cette concertation doit se faire en Amont et non comme d’habitude être bafouée et qu’une délibération soit ainsi imposée. Il serait d’ailleurs opportun de connaître les critères de sélection des intervenants sur ce sujet. Je pense que certains acteurs de terrain pourraient judicieusement éclairer ce travail. Ce défaut de communication et de dialogue crée un malaise, difficile ensuite à enrayer. Il est toujours préférable d’avoir la volonté, sans crainte, d’analyser une situation avec les bons interlocuteurs, plutôt que de devoir ensuite affronter une crise, qui souvent s’avère justifiée.


C’est pourquoi j’insiste auprès de la ville afin que ce projet de délibération soit reporté et revu. Sur le quartier André Citroën notamment, une véritable réunion de travail doit être organisée avec les participations des directrices des écoles Varet, Saint-Charles, Jongking et Convention, avec la participation des représentants des associations de parents d’élèves et celle des représentants des maires d’arrondissement et de Paris. Nous vivons actuellement un malaise dans ce quartier, qui de ce fait met en opposition plusieurs établissements, ce qui est tout sauf souhaitable. Je veux croire qu’un tel échange serait constructif pour notre arrondissement. La ville est coutumière de déshabiller Paul pour habiller Pierre. Il convient de s’assurer que cela ne se produit pas s’agissant des effectifs d’une école et seule une vraie concertation entre les différents établissements nous permettra de nous en assurer.

Réponse de Gilles ALAYRAC, conseiller de Paris du 15ème arrondissement vu le vœu déposé avec Anne HIDALGO et Claude DARGENT :

Il faut assurer la pérennité de l’école BOUCICAUT. Le problème est la position figée du Maire du 15ème arrondissement. Il accorde un secteur trop limité à cette école. Il faut revoir la situation tous les ans. Il a fallu une mobilisation des parents, de l‘école et de la ville, pour obtenir de René GALY-DEJEAN un accord et les dérogations pour rassembler les fratries. Il a fallu attendre septembre 2006, pour être sûr que une classe ne fermerait pas.

4 arguments sont donnés :

  • Les logements ne sont pas construits
  • Le projet a été décidé par la précédente mandature, avant même que l’on travaille sur le site de Boucicaut
  • Le projet de l’école a été voté à l’unanimité par le conseil du 15ème arrondissement
  • Il y aurait un retard dans les aménagements prévus sur Boucicaut

En fait, le retard a été pris à cause de Jussieu. Ils occupent le site, devaient partir en 2005 et maintenant, on parle de 2008.

Les inquiétudes des directrices doivent être entendues et il faut y répondre.

Non la ville de Paris «  ne déshabille pas Paul pour habiller Pierre ».

Dans notre vœu, seul le Maire du 15ème est visé. Il faut une concertation et il la refuse.

Réponse de M. FERRAND, adjoint au Maire de Paris chargé des affaires scolaires :

Il faut assurer la pérennité des écoles. Il lance un appel au Maire du 15ème arrondissement pour travailler avec la mairie de Paris. Il faut travailler notamment sur une refonte du secteur scolaire. Il faut une vraie concertation.

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