Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/06/2008

Dépenses de l’Etat, les bons choix….

panneau2.pngVous savez combien les salons de coiffure sont des endroits « où l’on cause ».
Cette semaine, j’ai échangé avec une cliente quelques mots sur l’imprimerie nationale et le devenir du site.
Elle n’avait pas connaissance de ce que nous sommes nombreux à qualifier de vrai scandale financier et moral.

Pour mémoire, fin 2005, l’Etat vend à un fonds de pension américain, Carlyle, le bâtiment de l’Imprimerie nationale pour 103 millions d’euros.
18 mois plus tard, l’Etat (Ministère des Affaires Etrangères) rachète, pour 325 millions d’euros.
Et pendant ce temps, les Français souffrent et en ce début de semaine, 7 enfants sont décédés à l’occasion d’un accident sur un passage à niveau, passages à niveau dont régulièrement on dénonce la vétusté ou la dangerosité.

Vous vous demandez le lien avec cet horrible accident ?

Et bien, ces jeunes seraient peut-être encore en vie si les investissements nécessaires avaient été réalisés par l’état pour supprimer la plupart des passages à niveaux de notre pays, tous plus ou moins considérés comme dangereux.

On évoque le prix de 6 millions d’euros pour rénover un passage à niveau dangereux. Et bien, avec l’argent du « gâchis » financier lié à la vente et au rachat de l’imprimerie nationale, le réaménagement de plus de 35 d’entre eux sur les 354 jugés « préoccupants » par réseau ferré de France, aurait déjà été financé.

Que d’argent « jeté par la fenêtre » au détriment de la sécurité.

Je suis sûre que si tout le monde s’y met, sans priver personne et simplement en réfléchissant un peu plus et un peu mieux à une meilleure utilisation des finances publiques, en un rien de temps, on pourrait trouver d’autres millions…

Et j’ai surtout ce soir une pensée profondément émue et triste pour toutes ces familles endeuillées et ces jeunes disparus bien trop tôt.

Dominique BAUD

09/07/2007

Aministie zéro : 100 millions d’euros dans les caisses de l’état

3a20f6ecaac7b63fbda09ca942b26a01.jpgSi je suis réservée sur cette décision, ce n’est pas pour approuver les automobilistes qui ne paient pas l’horodateur, mais car il me semble que des fautes bien plus graves ne sont pas sanctionnées, de façon aussi régulière et systématique.

Et ainsi, l’automobiliste qui a mal calculé le temps de son rendez-vous, celui qui a oublié ou n’a pas voulu payé, voire celui qui après avoir essayé 3 ou 4 horodateurs n’en trouve aucun qui marche… est une proie facile.

Bien plus grave est pour moi, ceux qui brûlent allègrement les feux, accélèrent à proximité d’une école ou d’un passage piétons, conduisent sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue, malheureusement souvent sanctionnés qu’à l’occasion d’un accident.

c894d9a73fc6ca1aa30cb948d832dad1.jpgEt puis, si l’Etat a besoin d’argent, qu’il commence d’abord par mieux gérer ses biens.
Vendre en 2003, le site de l’imprimerie nationale à un fonds de pension américain, pour le racheter 4 ans plus tard plus de 4 fois plus cher, me semble plus lourd de conséquences que d’avoir amnistié les quelques contrevenants au stationnement dans une courte période « pré présidentielles ».

Dominique BAUD
Conseiller de Paris