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22/04/2010

Qu’auraient-ils dit si un avion était tombé ?

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Ce nuage de cendres représentait, je n’en doute pas, un vrai risque pour les avions et donc leurs passagers.

J’ai trouvé choquant d’entendre des voix s’élever contre un soi-disant abus du principe de précaution. Il serait irresponsable de croire qu’alors que les pays Européens sont toujours plongés dans une crise économique et financière qui dure, ils décideraient sans raison majeure, et à l’unanimité, de fermer à tour de rôle leurs aéroports et donc d’assumer des pertes financières importantes sans raison.

Qsont-elles face à des vies humaines ? L’essentiel pour certains (tant qu’ils ne sont pas concernés par un crash) et peu de chose pour les autres, heureusement

qui constituent la majorité.

Certes, il y a certainement eu des erreurs et des absences de communication regrettables : consulats fermés, accueil minimal, silences pesant des compagnies…

Il y a aussi certainement eu des abus, billets de substitution proposés à des tarifs inabordables, surenchères de certaines propositions de retour…

Mais personne ne peut nous faire croire qu’avec le nombre de jours de congés dont nous disposons en France, un salarié risque sa place en ne se présentant à son travail le jour prévu, du fait d’un tel évènement.

Pas plus d’ailleurs que l’absence d’un élève pour les mêmes raisons, pourrait avoir des conséquences irrémédiables sur sa scolarité, surtout quand on sait combien d’enfants manquent la classe le vendredi précédant les vacances, parce que leurs parents veulent éviter les embouteillages ou payer moins cher un billet d’avion !!!

Dominique Baud