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01/12/2009

Faut-il se faire vacciner ?

grippe.jpgLa campagne de vaccination dans les collèges et les lycées vient de commencer. Les dernières vaccinations sont même encore prévues le dernier jour de classe, avant les vacances de Noël.

Mais alors, comment justifier de la promiscuité des élèves dans leur établissement scolaire pour inciter à cette vaccination si elle a lieu seulement la veille des vacances ?

Choisir de se rendre dans un centre de vaccination est tout aussi intrépide. Plusieurs allers et retours, des heures d’attente pour s’entendre dire ensuite qu’il y a rupture de stocks.

Un vaccin inventé et autorisé avec une rapidité qui a de quoi surprendre, une commande de presque 100.000.000 de doses qu’il faut aujourd’hui écouler et dont on ne connaît pas le coût. Et ces derniers jours, une réquisition de l’armée, des internes, des médecins du travail… tandis que les médecins de ville sont interdits de procéder à cette vaccination. De quoi encore se poser des questions.

Des centres fermés les mercredis, les samedis… Alors qu’on parle de risques d’épidémie et surtout des risques de complication pour les cas graves.

Mais, si c’est aussi grave que cela, tous les médecins devraient avoir les moyens de vacciner que ce soit dans un centre aménagé pour la circonstance ou dans un cabinet médical, et à une époque où on fait une loi pour permettre à de très nombreux commerces d’ouvrir le dimanche, comment expliquer une ouverture des centres aussi réduite.

En fait, un peu de bon sens permet de comprendre qu’il n’y aura jamais de risque zéro en matière de santé. Se faire vacciner comporte des risques, mais que sont-ils contre ceux de ne pas se faire vacciner ?

J’avoue avoir été très hésitante, voire même hostile à cette vaccination pour mes enfants. Aujourd’hui, je pense que je ne pourrai supporter le risque d’une complication imprévisible à ce jour, et celui d’un manque de soin approprié en cas d’aggravation faute d’appareil respiratoire en nombre suffisant.

Alors, entre l’épidémie importante qui touche la région Rhône Alpes, les attestations médicales qui confirment que sont touchés des jeunes pourtant bien portants et que des formes graves, avec insuffisance respiratoire aiguë, surviennent en l'absence de facteur de risque chez 30% des jeunes atteints et le risque d’une hospitalisation compliquée en cas d’aggravation, j’ai choisi de faire vacciner mes enfants.

Mais, j’attends aussi qu’on mette au moins autant de moyens en 2010, 2011, 2012 et suivants, pour la recherche de ce fléau qu’est le cancer, proportionnellement au nombre de toux ceux qui tombent malades tous les jours, qui en meurent ou perdent un être cher.

Dominique BAUD

26/07/2009

Grippe H1N1…Des hypothèses…

Keiji Fukuda, l'adjoint du directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), estimait vendredi que 2 milliards de personnes dans le monde seront touchées par cette infection dans les deux ans à venir. Ce, du fait de l'extrême rapidité de circulation du virus qui a déjà touché 160 des 193 États membres de l'OMS.

A ce jour, on déplore 800 décès dus à cette grippe dans le monde et des centaines de milliers de personnes déjà contaminées.

Le virus reste très contagieux, et s’il n'entraîne dans une majorité de cas que des troubles bénins pouvant passer inaperçus, il y a cependant un petit pourcentage de formes graves, pas clairement chiffrées pour l'instant.

Les menaces qui pèsent sur notre pays sont de deux ordres.

La première est celle d'une épidémie active annoncée et qui semble inéluctable, dès le mois de septembre, avec comme risque principal une désorganisation socio-économique, dont l'importance est encore difficile à apprécier, si beaucoup de salariés, employés, ouvriers, cadres, sont malades en même temps.

C’est en autre ce qu’affirmait aujourd’hui Bernard Debré sur France Info, mettant en doute l’utilité de la commande de 92.000.000 de vaccins commandés par le gouvernement français (combien ça coûte, cela sera-t-il utile, le vaccin sera-t-il prêt à temps), minimisant l’effet maladif au profit des conséquences économiques.

La seconde est la mutation du virus H1N1 vers une forme plus grave et qui provoquerait alors un nombre de morts bien plus important.

«Pour le moment, nous n'avons observé aucun changement dans le comportement du virus. Ce que nous observons, c'est son expansion géographique» dit M. Hartl, porte parole de l’OMS.

« Pas de raison de s’alarmer, mais des raisons de se préparer », déclarait Brice Hortefeux, le 22 juillet dernier… Mais est-ce bien ce que fait le gouvernement ?

Grippe ou pas, des règles d’hygiène élémentaires, respectées par tous et partout et tout le long d’une année, restent les meilleures garanties pour notre pays.

Dominique BAUD