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02/04/2013

La rumeur qui tue

Nous avons eu ce week-end un nouvel et triste exemple des dégâts que peut faire une rumeur, alimentée par de fausses informations ou de médisantes déclarations, voire même accusations et qui plus est reprise par des médias peu scrupuleux, plus attachés à faire de l’audience et à vendre qu’à servir l’information dans le respect de la vérité.

Un médecin, un de plus qui aurait pourtant, selon les témoignages requis, toujours fait son métier avec passion, a été accusé, sali, et fragilisé et s’est suicidé.

Et si c’était un exemple isolé.

Mais aujourd’hui, tout est bon pour salir la réputation de quelqu’un. Pour gagner, pour occuper un poste, pour avoir plus d’argent, il est effrayant de voir jusqu’où peuvent aller certains. De quoi se révolter.

Si seulement la justice traitait vite et bien ce genre de dossiers, d’aucun hésiterait à se fourvoyer. Mais hélas il règne une certaine une indifférence et une réelle impunité quant aux conséquences de telles méthodes.

Ce n’est pas cela la Liberté d’expression….

Dominique BAUD

13/10/2009

Nul n’est sensé ignorer la loi…

arton643.jpgHier encore, alors même que je recherchais des informations sur le réel état de santé d’une personne proche récemment décédée et dont je suis « ayant droit », je croyais la maison de retraite médicalisée, lorsqu’elle m’affirmait que une fois le malade décédé, plus personne ne pouvait avoir accès à son dossier. On a même refusé de me donner les coordonnées de son médecin traitant…

Hier encore, alors même que je changeais d’école un de mes enfants mineur et alors même que son dossier médical est vide… On a refusé de me le remettre même sous enveloppe fermée afin que je le transmette à son nouvel établissement scolaire..

Mais voilà que ce soir, j’ai suivi une interview de Jean-Paul Delevoye, médiateur de la république, évoquant la loi du 4 mars 2002, loi donnant droit au malade d’avoir directement accès à son dossier médical, soit en le consultant, soit en en demandant une copie. Il n’est plus nécessaire de transiter de médecin à médecin.

Intéressant…

Le plus surprenant c’est qu’on apprend aussi combien cette loi est bafouée par tous ceux qui refusent de la respecter, combien de fois le médiateur de la république doit intervenir et que parfois, pour y arriver, il faut saisir le juge.

Oui, saisir le juge pour demander le respect d’une loi… Le comble.

Et on parle d’égalité devant la loi…

Dominique BAUD

30/12/2008

"Un problème d'organisation…"

P86-2.pngJe pensais garder le silence en respect des familles et des drames dont elles sont victimes. Mais le récent commentaire du Ministre de la santé m'a décidée à écrire cet article.

"Un problème d'organisation…" pour expliquer qu'un homme a été "trimbalé" par le SAMU, alors même qu'il était en souffrance cardiaque, sans trouver aucune solution d'accueil dans un des nombreux hôpitaux que compte la Région Parisienne.
Il y avait des lits disponibles a déclaré la ministre, onze a-t-elle-même annoncé…
Et pourtant, cet homme est décédé après 6 heures d'attente, les heures de trop!

Mes commentaires n'ont d'autre prétention que d'exprimer l'avis d'un citoyen français, non professionnel de la santé et malade potentiel.

- Il est dangereux et injuste de vouloir faire porter les responsabilités aux seuls personnels soignants. Les infirmières sont dans leur grande majorité dévouées aux malades et leur dévouement sauve tous les jours des vies sans que cela fasse jamais la Une des journaux. Quant aux procès qui sont de plus en plus souvent faits aux médecins et pas toujours à juste titre, je doute qu'ils améliorent la situation des malades de demain.
La médecine ne sera jamais une science exacte, sans risque pour personne. Et, si injuste que cela soit, c'est une vérité qu'il faut accepter et intégrer.

- Qu'en est-il de la réalité de la nature des urgences admises à l'hôpital? Ce serait l'occasion de faire un inventaire et d'établir une charte d'admission.
Il est clair que le fait de ne rien avoir à payer voire même seulement à avancer, conduit bon nombre de personnes à privilégier cette solution à la consultation d'un médecin traitant, mais cela ne doit pas être au détriment d'une vraie urgence, avec les risques et les drames que nous venons de connaître.

- Enfin et surtout, il apparaît aberrant qu'en cas d'une urgence manifeste, conduite par le SAMU, on ne puisse accepter un malade, et lui trouver un lit.
Et si le malade n'était pas un illustre inconnu, ne lui aurait trouvé un hôpital, un lit, et tout le personnel soignant nécessaire en un temps record?
Mais surtout, et à l'heure de l'informatique, il parait insensé qu'un service d'urgence et de réanimation d'un hôpital français, ne soit pas à même, à l'instant T, de connaître avec exactitude, le nombre de lits disponibles.

- Enfin, et même si j'ai la chance de ne fréquenter que très peu les hôpitaux parisiens, j'ai du m'y rendre à deux reprises pour des examens. Une fois fin septembre et une autre fois il y a une quinzaine de jours. Sans parler du parcours du combattant administratif, on vous fait attendre, même à 9heures le matin, lors des premiers rendez-vous. Et là vous entendez du personnel en blouse blanche, en nombre et devant les patients qui attendent, discuter de leurs achats récents, de leur fatigue suite au copieux dîner de la veille, de l'organisation de leur congés prévus 6 mois plus tard, de l'eau qui chauffe pour le thé, des arômes possibles…
Les patients doivent-ils ainsi être témoins de leurs échanges personnels, et pourquoi autant de personnel devant un ordinateur dans un métier où il me semble que leur place serait davantage auprès des malades.

Dominique BAUD