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02/04/2013

La rumeur qui tue

Nous avons eu ce week-end un nouvel et triste exemple des dégâts que peut faire une rumeur, alimentée par de fausses informations ou de médisantes déclarations, voire même accusations et qui plus est reprise par des médias peu scrupuleux, plus attachés à faire de l’audience et à vendre qu’à servir l’information dans le respect de la vérité.

Un médecin, un de plus qui aurait pourtant, selon les témoignages requis, toujours fait son métier avec passion, a été accusé, sali, et fragilisé et s’est suicidé.

Et si c’était un exemple isolé.

Mais aujourd’hui, tout est bon pour salir la réputation de quelqu’un. Pour gagner, pour occuper un poste, pour avoir plus d’argent, il est effrayant de voir jusqu’où peuvent aller certains. De quoi se révolter.

Si seulement la justice traitait vite et bien ce genre de dossiers, d’aucun hésiterait à se fourvoyer. Mais hélas il règne une certaine une indifférence et une réelle impunité quant aux conséquences de telles méthodes.

Ce n’est pas cela la Liberté d’expression….

Dominique BAUD

15/02/2011

Provocation inacceptable …

Ce matin,  j’apprenais la tentative de suicide de Thierry Meilhon (pas de monsieur s’il vous plait !), qui je l’avoue n’a suscité chez moi aucune émotion.

Mais, ce soir, lorsque je lis, sur BFMTV que sa tentative serait pour dénoncer « la mauvaise qualité de ses repas  servis en prison »,  c’est de la colère que j’ai ressenti, de l’écœurement.

Je propose, en sus de sa condamnation à venir, qu’on lui facture son séjour en prison ainsi que les repas qui lui seront servis. 

La liberté d’expression a ses limites.

Dominique Baud

11/09/2009

Journée mondiale de Prévention du suicide

suicide-teddy.jpgCette journée coïncide avec cette nouvelle tentative de suicide d’un employé de France Télécom.

On peut toujours dire que le suicide est le fait de quelqu’un de malade, de quelqu’un de fragile, de quelqu’un de malheureux. C’est vrai.

Mais aujourd’hui, les suicides « professionnels » se multiplient. Quand je parle de suicides « professionnels », je parle de ceux de salariés équilibrés, bien dans leur tête, heureux en famille, mais, qui se retrouvent un jour, dans leur entreprise, n’ayant pas démérité, ayant même réussi, à devenir sans savoir pourquoi, la « tête de turc » d’un manager, la plupart du temps parachuté, incompétent et dépourvu de toute humanité.

Ce dernier a une « commande » (et oui, c’est ainsi que l’on parle aujourd’hui) et peu importe les moyens, pour progresser, il doit réussir et alors commence le massacre organisé : diviser pour mieux régner, peu importe la casse, même si ce sont des vies qui sont en jeu.

On vous dévalorise, vous discrédite, vous dépossède, vous humilie.

Mais une fois le mal fait, c’est trop tard.

France Télécom, sans doute, mais combien d’autres entreprises… Et croyez moi, je sais exactement de quoi je parle.

 

Dominique BAUD