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03/01/2007

Programme départemental d’Aide à l’Emploi 2006-2007

Conseil de Paris, 11, 12 et 13 décembre 2006

DEE-06-086G : Programme départemental d’Aide à l’Emploi 2006-2007 : approbation des marchés relatifs aux formations dans le secteur au domicile des personnes.

…En préambule à cette délibération, je reviendrai sur la réponse de M. SAUTTER. Vous avez orienté votre réponse précédente sur un débat qui ne correspond en rien à mon intervention. Mes questions concernaient la validation officielle de la formation dispensée par cette association, et notamment l’embauche possible de ces personnels ainsi formés dans les structures de petite enfance de la ville, où nous manquons cruellement de personnel. Ce serait d’ailleurs un signe fort de reconnaissance de cette formation.
De plus, je voudrai dire combien je trouve scandaleux votre commentaire sur le fait que ces femmes seraient plus serviables que celles issues de milieux plus favorisés. Je trouve ce jugement de valeur partisan particulièrement sans fondement et hors sujet…


Ce projet de délibération, qui a pour objet de proposer à des stagiaires, des Rmistes, des demandeurs d’emploi, des formations, pouvant leur permettre, non seulement de trouver un emploi, mais en plus d’obtenir un diplôme d’état ne peut avoir que mon approbation.
Le métier d’assistante de vie doit être développé et valorisé, car si on se projète sur demain, on sait combien les personnes âgées auront de plus en plus besoin d’aide mais aussi combien il est positif de leur proposer ainsi un maintien à domicile et combien les familles ont besoin de ce soutien.
De même bien sûr s’agissant des gardes d’enfants et notamment au domicile des parents.254 places prévues dans ce 1er cas, 180, dans ce second, un peu d’oxygène pour les familles.
Là où je m’interroge, c’est en regard des résultats en termes d’embauche à la sortie. En 2005, 428 stagiaires et seulement 47% qui ont retrouvé un emploi, et là dessus, seulement 60% en contrat à durée indéterminé et pourtant dans des domaines où la pénurie est réelle et depuis des années.
Sans parler du coût des bourses (entre 305 euros mensuels pour les jeunes de 18 à 21 ans, 610 euros, pour les jeunes de 21 ans à 26 ans et 762 euros pour ceux de plus de 26 ans, montant déterminé en fonction de l’âge et je ne m’en explique d’ailleurs pas la raison) et de la formation (à priori, 472 stagiaires pour un coût de formation uniquement de 927.654, 80 euros), je trouve ce bilan assez décevant.
Pouvez-vous me donner plus de précisions sur ce sujet et les raisons de ces difficultés d’emploi après une telle formation de plus de 400 heures, dispensée par des professionnels, et les raisons de ce déficit en termes d’embauche alors que l’on connaît la pénurie dans ce domaine.

Réponse de Monsieur SAUTTER, adjoint au Maire de Paris chargé des Finances :

Il est désolé d’avoir mal compris.. Mais ne réponds pas davantage…
1.000.000 d’euros pour 47% de taux de réussite, c’est très significatif compte tenu du public. On pourrait faire plus notamment pour les contrats à durée indéterminée, mais c’est déjà très positif.

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