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24/02/2009

Elections Régionales Ile de France : Primaires au point mort?

La préparation des primaires de l’UMP aux élections régionales a beaucoup fait parlé d’elle depuis des mois.

Mais voilà. Il faut maintenant empêcher les esprits de s’échauffer, inciter les soutiens des deux candidats restant en ligne à se calmer….

Et si un des candidats pouvait abandonner, ce serait tellement plus simple….

Un premier pas, l’UMP, soutenue par l’Elysée… a décidé de suspendre les débats entre candidats.

Un deuxième pas, Valérie PECRESSE a déclaré sur radio J qu’elle mettait « entre parenthèses » sa campagne en vue de la primaire pour les régionales en Ile de France, sans formellement y renoncer.

Ces informations conduisent à plusieurs questions :

-Pourquoi poursuivre ces mascarades de démocratie ? On se souvient des primaires à Paris, de la commission d’investiture pour les législatives qui n’a pas reçu les candidats avant de procéder aux nominations

-Est-ce le bon choix que de permettre à des ministres en fonction, de se lancer dans une campagne électorale ?

Vous connaissez mon point de vue, mais je vais tout de même le répéter :

Oui à la vraie démocratie y compris dans les partis politiques, y compris pour désigner les candidats et les têtes de liste, mais en leur donnant les mêmes moyens et toujours la possibilité de débattre.

Non aux ministres candidats. Ministre est un emploi à plein temps et sa fonction ne peut supporter sans dommage une campagne électorale. Je sais malheureusement que ce que je dis ne sert à rien puisque déjà aux prochaines élections européennes, ce sont les ministres qui occuperont presque partout les premières places dans les listes de l’UMP, et d’autres élus les places suivantes, même s’ils doivent ensuite démissionner de l’un de leur mandat pour cause de cumul, au mépris total du vote des électeurs.

C’est bien sûr aussi le meilleur moyen de renouveler la classe politique…

Et pourtant, le Président de la République lui-même l’a dit. Pas plus de deux mandats pour lui… Il a affirmé qu’il était à la portée de bon nombre de le remplacer.

Mais qu’attend t-on alors pour permettre un vrai renouvellement de la classe politique en limitant le nombre de mandats dans le temps, en imposant une limite d’âge, en interdisant à un élu déjà titulaire de deux mandats de se présenter à un troisième (pour démissionner ensuite de l’un d’eux pour cause de cumul…), en exigeant des temps de présence et un bilan à tous ceux qui exercent un mandat politique.

Des mesures qui auraient du faire partie de la réforme constitutionnelle de l’été dernier et lui aurait donné alors toute sa substance.

Dominique BAUD

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