Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/09/2011

Pas de quoi pavoiser

 

Nombreux sont ceux qui, à gauche comme à droite se sont glorifiés à l’idée du procès voire même d’une  condamnation de Jacques Chirac

On ne peut valider des pratiques trop « courantes » que ces emplois fictifs pour s’attacher des soutiens supplémentaires et changer le cours de l’histoire.

Pour autant, je ne suis pas convaincue que d’autres, et encore aujourd’hui, ne continuent pas à cautionner ces pratiques, voire à en profiter, même si l’apparence est de mise.

Personne n’osera, mais des investigations sur le travail réellement effectué ou pour le compte de qui il est réellement effectué, par des collaborateurs, des conseillers…toujours plus nombreux, dans les ministères, dans les conseils régionaux, dans les communes… relèveraient sans doute des surprises. Surtout à l’approche d’élections capitales.

Ne croyez-vous pas qu’il y ait souvent de l’amalgame et que les partis politiques profitent aisément des structures publiques pour étendre leur influence. Et c’est quoi d’autre que de l’emploi fictif indirect….

Et lorsque des élus, qui touchent une indemnité significative (parlementaire, député européen, conseiller de Paris, conseiller régional…) brillent par leur absence, cela s’appelle comment ?

Pour revenir au procès de Jacques Chirac, et même si cela ne saurait être une excuse,

Réalisez-vous la souffrance des anonymes lorsqu’ils sont contraints de constater la maladie de l’un de leurs proches, je parle de cette maladie traumatisante qu’est la maladie d’Alzheimer qui annihile les facultés mentales des plus forts.

Imaginez donc la souffrance d’une famille donc le malade a occupé de telles fonctions et a eu une telle aura, tant sur la France que sur la scène internationale, et qui doit aujourd’hui en parler ouvertement à la terre entière.

Alors oui, je suis favorable à la suppression de cette immunité dont bénéficient certaines personnes uniquement au travers de leurs fonctions. Je suis même favorable à l’interdiction pour un ministre  qui a du démissionner pour « faute » ou « mise en examen », de retrouver son poste de député ou autre fonction prestigieuse.  C’est trop facile…

Pour moi, c’est plus grave que de juger un homme fatigué pour des affaires datant de plus de 20 ans et dont on sait à l’avance que la condamnation sera avec sursis. Car finalement cela conduit à condamner ce que certains ont fait dans le passé, tout en perpétrant des pratiques très similaires.

Dominique Baud