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21/04/2011

La crise justifie t-elle qu’on vous dépossède ?

 

 

L’or monte… C’est ainsi que depuis des mois, on profite des difficultés de certains, de la naïveté d’autres, pour les inciter à vendre leurs bijoux de famille ou ceux qu’ils ne mettent plus, leur pièces ou autres trouvailles en métal précieux…

Tous les moyens de communication sont bons. Les « hommes » ou « femmes » « sandwich » dans les rues (c’est à Madrid que j’en ai vu le plus), la publicité à la télévision, dans les journaux. A celui qui satisfera le plus la clientèle en terme de prix ou de rapidité.

Mais à qui profite tout cela. N’en doutez pas. Certainement plus à ceux qui achètent qu’à ceux qui vendent.

Et demain, sans doute regretteront-ils mais il sera trop tard. La bague de grand-mère sera passée dans d’autres mains, le pendentif de tante Jeanne aura été fondu, la montre de papy louis revendue en pièce détachées... Seules les photos vous rappelleront qu’ils ont existé et que pour améliorer furtivement votre quotidien, vous vous en êtes séparés.

Alors s’il est vrai que certains n’ont rien à vendre et que les temps durs peuvent justifier cette braderie, il est tout aussi évident qu’en temps de crise, il y en a qui s’enrichissent sur le malheur des autres.

Dominique Baud