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11/10/2010

Kerviel, suite…

Un procès assimilable à un acharnement sur une seule et unique personne

Une sanction absurde à l’image de cet acharnement

Une attitude déconcertante du Service de Communication de la Société Générale, qui après avoir réclamé une sanction financière exemplaire, déclare renoncer… devant la publicité déclenchée par l’absurdité de la sanction.

Une découverte surprenante, à savoir le fait que la Société Générale aurait récupéré 1,6 milliard d'euros sur les 4,9 milliards perdus par la banque en 2008 grâce à un dispositif fiscal.

En effet, «Une société peut déduire de ses impôts 33% d'une perte exceptionnelle dont elle n'est pas responsable et c'est ce qu'elle a déjà fait. ».

 

Que va-t-on apprendre de nouveau dans les jours qui viennent ?

Dominique Baud

06/10/2010

Tout sauf crédible.

Jérôme Kerviel est condamné à payer 4,9 milliards d'euros de dommages et intérêts.

Jérôme Kerviel a été jugé comme étant « l’unique concepteur, initiateur et réalisateur du système de fraude ayant provoqué les dommages causés à la Société générale », en conséquence, la banque «est en droit d’obtenir l’intégralité de la réparation du préjudice »

Cette condamnation est dénuée de sens. Certes, certains diront qu’on ne pouvait le condamner à moins puisqu’il s’agit de la somme que la société générale aurait perdue de sa seule responsabilité. Mais une condamnation n’a de sens que si elle peut-être exécutée par le coupable désignée. Or là, c’est du domaine de l’impossible. Il aurait mieux valu le condamner pendant un grand nombre d’années à reverser un pourcentage fixe de son salaire. Parce que lorsque la condamnation se monte  4,9 milliards d’euros, je demande à ce qu’on nous donne un échéancier !!!

Qui croit vraiment à la seule culpabilité de Jérôme Kerviel. A mon avis Personne. Du moins pas ceux qui savent comment tout cela fonctionne !!!

Dominique Baud

04/10/2010

Pourquoi cela en 2010 ?

Pourquoi, en 2010, un patron de banque devrait-il démissionner pour dire la vérité ?

Que se cache t-il derrière l’affaire Kerviel ?

Comme partout, il faut trouver un bouc émissaire. Ce dernier a sans doute une part de responsabilité, mais il m’apparait comme évident que la complicité passive de certains autres est comme d’habitude « une vérité qui n’est pas bonne à dire ». Alors, on se tait… Et la vie continue.

 

Dominique Baud

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« Hugues Le Bret a préféré quitter la filiale du groupe Société Générale en vue de la sortie de son livre sur l'affaire Kerviel.

Hugues le Bret qui avait été nommé PDG de Boursorama Banque fin 2009 a donné dimanche soir sa démission lors d'un conseil d'administration exceptionnel. Une démission motivée par la sortie de son livre sur l'affaire Kerviel prévue jeudi, alors que le jugement de l'affaire est annoncé pour mardi.

Le titre du livre d'Hugues Le Bret, ancien proche de Daniel Bouton lorsque celui-ci était président de la Société Générale, est sans équivoque: La Semaine où Kerviel a failli faire sauter le système financier mondial (Éditions des Arènes). Un ouvrage fourmillant d'anecdotes, qui raconte de l'intérieur les détails de l'affaire, le traumatisme de la direction et l'attitude de Nicolas Sarkozy. Des révélations suffisamment explosives pour que Hugues Le Bret préfère démissionner de la présidence de Boursorama et du groupe Société Générale (qui dispose de 55% du capital) pour disposer « d'une liberté de parole totale ». »

 

Le figaro.fr 4 octobre 2010