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31/07/2007

Humilié, Villepin bientôt député ? - Sources 20 Minutes/AFP


A l'heure où le Président de la République, approuvé par les Français au delà même de ses espérances veut réformer les institutions, que pensez-vous de la proposition de ce député du Gard....

Dominique BAUD
Conseiller de Paris


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Arrticle de 20minutes.fr

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C’est dans les plus dures épreuves qu’on reconnaît ses vrais amis. Mis en examen vendredi dans l’affaire Clearstream, l’ex-Premier ministre Dominique de Villepin se voit proposer ce dimanche dans le «JDD» un poste de député de l’Hérault. Jean-Pierre Grand, un de ses proches, envisage ainsi de démissionner pour lui laisser son siège. «On ne peut accepter l’humiliation et l’acharnement dont il est aujourd’hui l’objet, se justifie l’élu UMP. L’obligation qui lui est faite par les juges de payer une caution de 200 000 euros ne s’appliquait jusqu’à ce jour qu’aux délinquants susceptibles de se soustraire à la justice. Tout cela est tellement grave et injuste qu’il me paraît désormais nécessaire que Dominique de Villepin revienne en politique.»

Nouvelle convocation

Toutefois, avant de se lancer dans une nouvelle carrière de député, l’ancien Premier ministre pourrait être reconvoqué en septembre par les juges Jean-Marie d’Huy et Henri Pons, en charge du dossier Clearstream. Lors de sa mise en examen, notamment pour complicité de dénonciation calomnieuse, vendredi, Villepin leur avait demandé de reporter l’interrogatoire pour prendre connaissance du dossier et préparer sa défense. Un délai que les magistrats ont accepté mais accompagné d’un humiliant contrôle judiciaire (caution de 200 000 euros payable en quatre fois et interdiction d’entrer en contact avec plusieurs personnalités liées à l’affaire).

Vers l'épreuve de force ?

Aujourd’hui, Dominique de Villepin a deux options. Ou bien il accepte de venir s’expliquer comme un citoyen ordinaire et plaide sa bonne foi, ou bien il tente l’épreuve de force. L’ancien Premier ministre pourrait demander l’annulation de sa mise en examen au motif qu’il a agi dans le cadre de ses fonctions et donc que son cas ne relève pas de la justice ordinaire mais de la Cour de justice de la république. Vendredi, son avocat indiquait que rien n’était tranché.

Michel MEDINA AFP