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16/09/2006

Conseil National 13 mai 2006

Chers amis,

Ainsi que je m’y suis engagée auprès de vous, lors de mon élection au Conseil National de l’UMP,  permettez-moi de vous adresser, à la veille des échéances présidentielles et législatives de 2007, quelques extraits que je trouve particulièrement percutants et qui illustrent le discours de clôture de notre président, Nicolas SARKOZY.

A nous de contribuer à les faire partager et à les mettre en place, pour GAGNER.

Vous pouvez compter sur moi et je sais pouvoir compter sur votre mobilisation pour faire Réellement de la Politique AUTREMENT.

 

Dominique BAUD
Conseiller de Paris
Membre du Conseil National

 

« Nous devons incarner le camp de l’audace. Nous devons rompre avec notre façon de faire de la politique sans rompre avec ce que nous sommes. Nous devons porter les valeurs qui sont les nôtres car notre société a besoin de repères politiques.

Pendant des décennies, la droite s’est excusée de ne pas être la gauche. J’ai décidé de sortir de cette impasse en la décomplexant. Souvenez-vous de Lionel JOSPIN qui a commencé sa campagne de 2002 en affirmant que son projet n’était pas socialiste. Et bien, les électeurs socialistes l’ont reçu 5/5… Ils n’ont pas voté pour lui.


Il faut mettre en œuvre la politique pour laquelle on a été élu.

Voilà pourquoi j’ai voulu décomplexer la droite républicaine française. Je l’ai fait dans notre intérêt afin que vous n’ayez plus à subir la loi du politiquement correct.

L’égalité républicaine ne veut pas dire donner la même chose à chacun.

L’égalité républicaine cela signifie que dans notre société le travail doit être récompensé, que l’effort doit être valorisé, que la prise de risque doit être encouragée. Le travail doit «  payer »

La société française doit devenir celle du mérite républicain, de la promotion sociale, de la réussite accessible à tous.

Les Français ne sont pas las de la politique mais sont au contraire, ils en ont soif. Cette soif est exigeante. Elle nous impose de rompre avec nos méthodes habituelles. La politique doit s’incarner dans l’action. L’action pour construire.

Il faut avoir le courage de l’authenticité, de la sincérité, de l’honnêteté.

La politique ne peut se concevoir sans le débat, sans l’échange, sans la confrontation des idées.

Le temps du parti unique, de la pensée unique, de la réflexion unique est révolu.

Une culture de la diversité au service de notre unité.

Les Français sont multiples, ils sauront tirer profit et se reconnaître dans notre diversité.

Les personnalités et les tempéraments dans notre famille sont en nombre. Au lieu de chercher à les éliminer, je n’ai qu’une ambition : qu’ils soient le plus nombreux possible pour que vous ayez le choix et qu’un jour  la relève soit prête.

J’aurai failli à ma tâche de président de l’UMP si je n’arrivai pas à promouvoir, à encourager, à faire émerger de nouveaux talents et de nouveaux visages.

L’UMP est une formation libre. Et parce qu’elle est libre, chacun se sent plus responsable et donc plus respectueux de l’autre.

Etre responsable, c’est distinguer les intérêts de la France de nos intérêts personnels.

C’est réagir avec la force qu’il faut, au moment  où il faut, comme il le faut.

N’être ni complaisant, ni provocant.

C’est être intransigeant avec ce qui est inacceptable et accommodant avec ce qui est accessoire. Intransigeant, c’est tout ce qui touche à la moralité publique. Accommodant c’est avec tout ce qui préservera l’unité de la majorité. Voilà ma ligne de conduite.

  • Construire une France où chacun se sentira libre de travailler plus pour gagner plus, libre de disposer du fruit de ses efforts, libre de le transmettre à ses enfants, en franchise de droits de succession.
  • Construire une France où chacun se sentira libre d’aller et venir, libre de prendre le bus, le métro et le train en sécurité, où la peur n’aura plus droit de cité.
  • Construire une France où  se sentira libre de penser, d’écrire, de parler, de prier, car le mot religion n’est pas contraire à l’idée que je me fais de la laïcité
  • Construire une France où la dignité du plus humble sera respectée
  • Construire une France où chacun pourra faire valoir ses mérites.
  • Construire une France où l’égalité ne se confondra pas avec égalitarisme.
  • Construire une France fraternelle où les parents n’auront pas peur de leurs enfants, où les professeurs ne craindront pas leurs élèves. »

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