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01/01/2007

Subvention à l’association Mouvement pour l’abolition de la prostitution et de la pornographie et toutes formes de violences sexuelles et discriminations sexistes

Conseil de Paris, 11, 12 et 13 décembre 2006

SG- 2006-0072 : Subvention à l’association «  Mouvement pour l’abolition de la prostitution et de la pornographie et toutes formes de violences sexuelles et discriminations sexistes » 4.000 euros.

Cette délibération a pour objet de soutenir l’action d’une association contre la prostitution, la pornographie, les discriminations et violences sexistes. Cette dernière me donne l’occasion de revenir sur les publicités affichées dans les kiosques à journaux, à proximité des écoles et à hauteur des enfants.
Je suis déjà intervenue sur ce sujet lors du conseil d’arrondissement de décembre 2004, où j’ai ainsi obtenu un vote à l ‘unanimité moins une voix, dans un vœu contre l’affichage de certaines publicités de journaux ou autres calendriers.
Néanmoins, le vote de ce vœu n’a pas produit les effets espérés car un doute semble subsister quant à la réalité de la compétence du Maire ou du préfet de police, compte-tenu de la particularité de Paris.
En effet, il s’agit, en application des articles précités du code des collectivités locales, du pouvoir du Maire d’une commune, de prendre un arrêté afin d’interdire une publicité. C’est un arrêté qui ne peut-être que ponctuel, en application de la loi, et qui relève du pouvoir de police.


Mais, le service juridique de l’UPE après nous avoir assuré de votre compétence, nous assure que cela relève des pouvoirs de M. Le Préfet de Police compte-tenu du régime spécial fixé pour Paris, par le code des collectivités territoriales, qui ne donne pas au Maire de Paris le pouvoir de prendre cet arrêt d’interdiction de cette publicité litigieuse.
Les affichages ont repris de plus belle en cette fin d’année et certains journaux, dont « Play boy « de décembre ne devraient être affichés, s’ils doivent l’être, qu’à l’intérieur des kiosques à l’abri de regards des enfants qui sortent des écoles.
Elles sont provocantes, relèvent de la pornographie de très mauvais goût et sont particulièrement dégradantes pour la femme.
Je souhaite donc que au vu de ce projet de délibération le Maire de Paris s’unissent au préfet de police afin d’interdire de telles publicités et expriment ainsi publiquement leur action pour lutter contre la pornographie et la dégradation de l’image de la femme.

Réponse de Mme HIDALGO, 1ère adjointe au Maire de Paris :

Elle est gênée par la connotation morale. Il n’est pas question de s’associer avec le Préfet de Police. La ville continuera de travailler notamment avec les associations comme « Je Tu Elle » et « le théâtre du possible » (qui propose aux lycéens un travail contre les discriminations sexistes, par des scénettes) Il faut continuer à lutter contre les images dégradantes là où la ville a sa compétence (notamment dans les bibliothèques de la ville) De là à entrer dans une campagne trop teintée d’ordre moral, ce n’est pas dans les choix de notre action. Sur ce sujet, regardons plutôt du côté de la loi, et ne nous perdons pas dans des considérations d’ordre moral. Elle rejette le vœu….

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