Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/01/2007

Subvention à l’association « La Clairière »

Conseil de Paris, 11, 12 et 13 décembre 2006

Département de Paris :

DDEE 06-83 G: Subvention à l’association « La Clairière » : dispositif de formation au métier d’auxiliaire parentale.

M. le Président, cher collègue,

Ce qui me conduit à intervenir su ce projet de délibération, c’est en fait quelques mots issus de la phrase d’introduction. Il s’agit en effet de l’octroi d’une subvention à l’association « La Clairière », qui souhaite renouveler son action destinée à orienter les femmes, je cite « de bas niveau de qualification », vers le métier d’auxiliaire parentale.

Je ne mets rien ni personne en cause, mais souhaiterais des réponses à un certain nombre de mes interrogations particulièrement cruciales.

  • Pouvez-vous d’abord me donner votre définition du métier « d’auxiliaire parentale»  et pourquoi cette orientation destinée particulièrement aux femmes « de bas niveau de qualification »
  • Qui octroie cette formation et quels en sont la durée et la forme ? 
  • Comment et par qui cette formation est-elle validée, y-a t-il un examen, un concours, un diplôme ? 
  • La ville de Paris va t-elle ainsi recruter par exemple dans les crèches municipales, ce personnel ainsi formé et à quel poste ?
  • Ou ce personnel est–il formé seulement « pour pallier à la pénurie de main d’œuvre, notamment en matière de garde d’enfants, et pour favoriser l’insertion sociale de femmes d’origine étrangère » je vous cite et est-il réservé aux familles qui n’auraient d’autres solutions et dans ce cas pour quelles raisons ?

 


Réponse de M. Christian SAUTTER, adjoint au Maire de Paris, chargé des finances :

Il connaît très bien cette association. Elle fait un travail exceptionnel pour que les femmes issues de l’immigration réunissent les conditions nécessaires de travail. L’exigence est notamment de lire, écrire et parler le français.

Pour les auxiliaires parentales, elles n’ont pas besoin d’un gros bagage en français, et ce n’est pas une formation au rabais, comme vous le laissez entendre avec un ton paternaliste. Ces personnes sont motivées à intégrer la société.

Toute compétence nécessaire doit-être sanctionnée par un diplôme. Il faut aider ces femmes remarquables et motivées à être au même niveau que les autres, et féliciter ainsi l’association « La Clairière ». Personne n’est condamné à rester en marge de la société. Ces personnes sont valables par leur volonté et pour leur travail. D’ailleurs, elles sont souvent plus serviables que certaines issues de milieux plus favorisés.

Les commentaires sont fermés.