Tout arrive à qui sait attendre…

Poursuivant dès le lendemain des élections législatives et comme il se doit, mes responsabilités d’élue du 15ème arrondissement, les rencontres avec les habitants se sont encore multipliées, dans un contexte bien différent.
Tous ceux qui ont voté pour moi ont exprimé très vite regrets, incompréhension, colère, sentiment d’injustice.

Mais pas seulement eux.
D’autres bien que soutenant d’autres candidats mais considérant la légitimité de ma candidature dans un pays démocratique, viennent maintenant nombreux, me dire combien ma campagne était digne et bien organisée et m’en féliciter, et me dire combien cela méritait plus de 3,26% peu représentatifs de l’action et des vrais sentiments sur le terrain.

Et bien oui, nous avons fait une campagne exemplaire.
Il est vrai qu ce n’est pas la 1ère fois que je dirige une campagne et pendant des années, mes compétences ont été reconnues et utilisées par bon nombre d’élus en place.
Il faut aimer cela et travailler en coordonnant l’organisation, la compétence, les échanges, le dialogue, la conviction et la convivialité.
A la tête de cette organisation et avec le soutien massif de très proches amis et d’un cercle élargi à plusieurs dizaines de personnes, j’étais plus que la candidate dans cette campagne et pourtant peut-être pas assez encore… Avec le recul.

Mais les électeurs ont choisi une étiquette politique et non une personne.
Et après plus de 25 ans de ‘actifs et loyaux services, une lettre de suspension m’est parvenue 8 jours seulement avant le 1er tour.
Candidature abusive écrivent certains….
Candidature légitime affirment les autres.

Regardez le candidat du MODEM. Connu de personne sauf des gens du 19ème arrondissement…., arrivé 3 semaines avant le 1er tour et déjà reparti… Il a fait plus de 10% des voix.
Pour affirmer leur soutien à François BAYROU ou par vote contestataire, certains ont même avoué voter pour lui «  en fermant les yeux … »

Cette campagne est maintenant derrière nous avec toutes les leçons et satisfactions que nous pouvons en tirer, plus unis et plus nombreux encore.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris