09/04/2008
La grève dans les crèches parisiennes
Petite enfance...
La mandature qui commence revit les mêmes mouvements qu’en 2001, mais est-ce pour les mêmes raisons….
J’ai suivi avec une grande attention les actions de la Ville de Paris durant la dernière mandature et bien que non réélue, mon intérêt pour le sujet et pour bien d’autres n’a pas disparu.
En 2001, on déplorait le manque de places en crèche, un fait réel.
L’énergie déployée par la ville entre 2001 et 2007 a produit des effets incontestables, même si je n’ai pas toujours été d’accord avec les chiffres annoncés.
Presque 6.000 places de crèche en plus certes, mais si construire des structures et en réhabiliter d’autres est indispensable, il fallait aussi penser au recrutement effectif du nombre de personnel nécessaire, difficulté accrue du fait des 35 heures, alors que ce personnel bénéficie déjà de presque 60 jours de congés payés par an.
Un casse tête pour les directrices qui déplorent d’avoir un rôle de plus en plus administratif, sans parler de leurs inquiétudes grandissantes au fur et à mesure de la mandature passée quant à la réelle sécurité des enfants dans leurs établissements.
Accepter les enfants pour satisfaire les parents ou les refuser au delà d’un certain nombre ou à compter d’une certaine heure du fait de la diminution du nombre de personnel, c’est un dilemme quotidien.
Un problème qui ne doit pas être de la responsabilité d’une directrice, sauf à lui donner la responsabilité du recrutement.
Et là, il faut encore pouvoir recruter du personnel formé et qualifié. Or il n’en sort pas suffisamment des écoles.
Alors l’Etat est responsable. Sans doute en partie. Ces messieurs ont sans doute oublié qu’en 2008, bon de femmes travaillent et qu’elles ne veulent pas pour autant se priver d’être mères.
Alors, pourquoi ne pas créer une école à Paris, comme je l’ai proposé à de nombreuses reprises lors de la mandature précédente.
M. NAJDOVSKI, nouvel adjoint à la petite enfance promet déjà 4.500 places de plus pour cette mandature et envisage qu’avec les 35 heures, les parents n’ont plus besoin de faire garder leurs enfants 5 jours sur 7.
Il n’est ni raisonnable, ni responsable de croire régler le problème en réduisant les solutions à telles affirmations.
Dominique BAUD
23:42 Publié dans Famille, Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dominique baud, paris, crèche, mode de garde
Les commentaires sont fermés.