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02/05/2010

Démocratie… Pour ou contre ?

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Deux exemples récents, l’un local, l’autre national, justifient de se poser la question. Mais, une chose est sûre, pour protéger sa tranquillité ou assurer son avenir, certains élus, malheureusement semble t-il de plus en plus nombreux, ne se posent même plus la question.

Le premier exemple concerne Claude Goasguen, aujourd’hui Maire du XVIème, pourtant hier, responsable de Démocratie Libérale et créateur d’un mouvement dit « Les Réformateurs », quelqu’un dont j’ai soutenu activement la candidature lors des primaires UMP pour Paris. Et bien voilà qu’il a voulu réduire au maximum le temps de parole des élus de son arrondissement lors des conseils, en limitant la durée dans le règlement intérieur. Mais, cela a soulevé une hostilité certains élus qui ne faisaient pas tous partie de l’opposition. Et bien, il a été contraint de renoncer.

David Alphand élu du XVIème arrondissement l’exprime clairement sur son blog.

Le Parisien.png Paru dans Le Parisien du jeudi 29 avril 2010 :

 

"Les élus du 16ème pourront finalement parler autant qu'il leur plaira lors des conseils d'arrondissement. Daniel Canepa, le préfet de la région Ile-de-France, a en effet retoqué la décision du maire (UMP) de l'arrondissement, Claude Goasguen, de limiter leur temps de parole à trois minutes. Ce nouvel aspect du règlement intérieur, voté lors du conseil du 25 janvier, a été jugé attentatoire à la liberté d'expression des élus. David Alphand, conseiller de Paris (UMP) et élu du 16ème, qui avait refusé de voter cette délibération, se réjouit aujourd'hui de cette décision : "On ne peut pas dire que les conseils dans le 16ème soient particulièrement longs. Ils durent rarement plus d'une heure et demie !"."

Le deuxième exemple sur lequel je veux revenir est ce projet scandaleux de certains, de vouloir supprimer les triangulaires et ne permettre, notamment aux prochaines élections législatives, qu’aux deux candidats arrivés en tête au premier tour, de pouvoir se maintenir au second.

Lorsque l’on sait comment fonctionnent les commissions d’investiture, comment les circonscriptions sont promises à l’avance, notamment aux ministres déchus… et combien il est difficile de faire un très gros score sans le soutien d’un parti politique important, cela reviendrait à enlever tout intérêt au premier tour et à la liberté des électeurs de faire un choix au-delà du nom de deux personnes.

Cette décision serait un désaveu public de la démocratie. Et la peur de ne pas être réélu ne justifie pas cela, enfin, pour ceux qui font de la politique par conviction et non par intérêt.

Dominique Baud

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