03/12/2010
Pagaille au PS…
Selon certains, seule Martine Aubry peut-être candidate à la présidentielle.
Et pourtant, elle se tait.
il est vrai que Ségolène Royal parle pour deux.
Un jour elle déclare qu’il n’y a pas de pacte au sommet du parti pour désigner le candidat le mieux placé pour être candidat en 2012, le lendemain, elle annonce avec surprise sa candidature, mais était-ce vraiment une surprise, et le jour d’après, elle choisit son premier ministre, Dominique Strauss-Kahn.
Ses déclarations ont provoqué la colère des autres éventuels candidats aux primaires socialistes et le positionnement de ses soutiens d’antan, des personnalités comme Gérard Colomb, Vincent Peillon…Mais pas envers sa candidature.
On peut se demander finalement, si ces primaires empêchent la pagaille ou la crée.
D’autres commentaires ont suivi :
Harlem Désir, numéro 2 du PS, qui estime que chacun est «libre de se présenter» et que «Les primaires doivent permettre la participation la plus large de tous les Français, dans l'unité des socialistes».
Christian Pierret, candidat aux primaires socialistes, qui se dit «réservé», mais se réjouit toutefois que sa démarche «coupe court aux rumeurs d'un "deal" de primaires préfabriquées par l'appareil».
Delphine Batho, députée des Deux-Sèvres, proche de Ségolène Royal, qui considère que sa candidature est «une très bonne nouvelle pour toutes celles et ceux qui veulent que la gauche ne rate pas le rendez-vous de 2012 ».
Quant à Dominique Paillé, porte-parole adjoint de l'UMP, il ironise : «Je note qu'entre les candidats déclarés et ceux qui le seront dans les prochains mois, il y aura bientôt plus de compétiteurs à la primaire que d'adhérents au PS».
Mais, dans une démocratie, que vaut-il mieux ?
Une primaire avec trop de candidats libres de se présenter ou une mascarade de primaire où le choix se réduit en fait à un seul candidat ?
Dominique Baud
02:54 Publié dans Présidentielle 2012 | Lien permanent | Commentaires (0)
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