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09/12/2010

Jean-Paul Huchon, la saga continue

Jean-Paul Huchon a dit: le Conseil d'Etat "a une réputation d'objectivité, donc moi j'attends avec confiance une décision qui devrait être sereine"

Pour mémoire, il avait remporté le second tour des régionales, le 21 mars dernier, avec 56,69% des voix, contre 43,31% pour la liste UMP-Nouveau Centre de Valérie Pécresse.

J’entends une voix qui me dit : « L’élection ne peut-être annulée car même s’il y a eu irrégularité, celle-ci n’a pas entaché la sincérité du scrutin »

En 2007, j’ai tellement lu et entendu cette phrase…

Vous imaginez ma réaction lorsque j’ai découvert cet usage. Cela revenait à autoriser de fait des irrégularités puisqu’elles ne sont punies que si elles remettent en cause le résultat de l’élection. Je suis toujours aussi scandalisée, mais je suis surprise qu’aujourd’hui, certains autres se disent scandalisés…

Vous comprendrez en lisant ces quelques réactions…

Valérie Pécresse, a dit que "Ce recours se place sur le terrain du droit et de l'éthique, du respect de la loi, il ne se place pas sur le terrain politique", que "les vraies victimes de cette affaire c'est nous, les adversaires de Jean-Paul Huchon, qui avons été placés dans une situation radicalement inéquitable"

Jean-François Lamour, a fustigé "la pression" mise sur le Conseil d'Etat "pour sauver le soldat Huchon". Dans les couloirs de l'Assemblée, il a ironisé sur "le choeur des vierges".

Elisabeth Guigou, considère elle que "cela va nous amener à la solidarité avec Jean-Paul Huchon, c'est absolument certain mais aussi à l'avenir à être extrêmement rigoureux et à systématiquement, dès lors que la droite se comporte comme cela, intenter des recours contre nos adversaires ne fût-ce qu'à titre dissuasif"

Quant à Bertrand Delanoë, il assure que "Si une élection de président d'un exécutif est annulée, ça annule l'élection" tout entière.

Enfin, Dominique Paillé a exprimé "sa stupéfaction face à la pression constante et croissante que les responsables socialistes imposent au Conseil d’Etat"

Et voilà que, comme le dit le conseiller régional UMP d'Ile-de-France Geoffroy Didier,

Tout cela devient-il nauséabond lorsque « nos adversaires osent évoquer un acte de vengeance politique".

Ou,

Tout cela ne pourrait-il y pas faire naître une lueur d’espoir, celle que demain plus personne ne triche, que demain tout le monde respecte la loi, même si au départ, la seule raison en serait de ne pas se faire condamner en justice et invalidé.

L’espoir fait vivre.

Dominique Baud

11:10 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

L'usage par l'UMP des moyens liés au débat sur le Grand Paris est tout aussi discutable... De mon point de vue, ce genre de publicité instutionnelle (de la part du STIF comme du Grand Paris) devrait tout simplement être interdite, puisque cela ne sert à rien. La dernière campagne qui incite les gens à marcher (!) est aussi un bel exemple de gaspillage des fonds publics, qui ne sert qu'à alimenter les agences de pub. Les grandes pages de publicité (d'auto-congratulation) payées par le gouvernement dans les journaux à grand tirage sont aussi à proscrire, comme celles sur le Grenelle Environnement par exemple.

Écrit par : Julo | 09/12/2010

Loin de moi de penser que ce qui serait interdit à certains, pourrait-être autorisé aux autres....Et surtout pas que la couleur politique puisse justifier une différence de traitement

Dominique Baud

Écrit par : dominique Baud | 11/12/2010

Loin de moi de penser que ce qui serait interdit à certains, pourrait-être autorisé aux autres....Et surtout pas que la couleur politique puisse justifier une différence de traitement

Dominique Baud

Écrit par : dominique Baud | 11/12/2010

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