Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/01/2012

Sauve qui peut

26 ministres sur 34 sont déjà annoncés candidats aux prochaines législatives, mais je doute fort qu’il n’y en ait pas davantage.

Les analyses vont bon train : la recherche d’un « abri », de crainte d’un échec aux présidentielles, la recherche d’un « abri », en cas de victoire mais de la perte de leur ministère,  et à plus long terme, la recherche d’un « abri », au cas où leur nomination au gouvernement ne serait qu’éphémère.

Une chose est sûre, ils auront tous l’investiture de l’UMP fin janvier.

Il y a ceux qui se présentent dans leurs fiefs. Mais il y a aussi tous ceux qui choisissent La circonscription où ils seront sûrs d’être élus et obtiennent leur parachutage, au mépris des élus de terrain engagés bien plus et depuis bien plus longtemps qu’eux..

Et surtout qu’on cesse d’argumenter sur le peu d’importance de ces parachutages sous prétexte que les législatives seraient des élections nationales et que donc l’ancrage géographique serait de peu d’importance.

Mais, juste retour, de nombreux parachutages contestés, sont menacés de dissidence, Rachida Dati et Alain Lambert face à François Fillon, Thierry Solere face à Claude Guéant, mais à Paris, on a aussi Brigitte Kuster face à Bernard Debré, David Alphand face à Claude Goasguen...

Et dans l’autre sens, il y aura des candidats investis UMP contre ceux du Nouveau Centre, ceux qui auront osé apporter leur soutien à la candidature présidentielle de Hervé Morin.

C’est décidemment une drôle de conception de la démocratie.

On conteste le nouveau régime Hongrois. Mais c’est quoi un parti qui tout en se disant démocratique, menace des élus de les chasser de chez eux, simplement par ce qu’aux présidentielles, ils font un autre choix que celui de soutenir  le candidat sortant. Il est certain que cela se paiera un jour.

Et puis il y a les nouvelles circonscriptions des Français de l'étranger !!!!

Dissidences pourquoi, parce que parachutage, parce que pas de limite d’âge, parce ce que pas de limite de nombre de mandat… Par ce que personne ne veut jamais céder sa place.

Si j’étais élue député, je proposerai une loi qui interdirait de fait les parachutages car une candidature devrait justifier d’un réel encrage passé et à venir pour avoir l’investiture, je proposerai une limite d’âge à 70 ans et à 3 ans du même mandat maximum, le tout assorti d’ un bilan obligatoire pour les sortants.

A défaut, il n’y aura jamais de renouvellement, pas davantage que nous auront une équitable représentation des femmes. Et donc, ce seront toujours les mêmes, avec toujours les mêmes méthodes, de plus en plus désavoués par les électeurs.

Dominique Baud

 

Les commentaires sont fermés.