03/07/2006
La structure familiale
Les Parisiennes 2008
Atelier « Vie des Familles »
27 juin 2006
La structure familiale
La famille est la source de prospérité de la société, c’est le lieu de renouvellement des générations et de la création du lien social. Ce dernier est d’ailleurs proportionnel à la solidarité des familles. Les sociétés et leur dynamisme sont à l’image des familles qui la composent.
Le mariage ou l’union d’un homme et d’une femme est la cellule première de la famille, en vue d’accueillir et d’élever un ou plusieurs enfants.
Le mariage est à la fois un contrat et une institution sociale.
C’est un acte public, juridique et solennel par lequel un homme et une femme s’engagent devant et envers la société, pour fonder ensemble un foyer.
Le PACS concurrence le mariage, car il procure les mêmes avantages sans exiger les mêmes obligations du code civil : devoir d’assistance mutuelle, de soutien matériel et d’éducation des enfants, de secours au conjoint même en cas de séparation, toutes les obligations qui assurent la cohésion des familles et de la société.
C’est un contrat de vie commune, mais de nature patrimoniale et il doit le rester afin qu’aucune confusion persiste entre ce contrat et le mariage.
Alors, et sans qu’aucune connotation morale s’entache notre discours, le mariage ne doit pas notamment fiscalement parlant, présenter pour les couples moins davantage qu’une autre union.
Le socle de notre société repose sur l’universalité de l’altérité sexuelle de l’homme et de la femme, et non sur les tendances ou les orientations de chacun.
La famille est caractérisée par deux exigences anthropologiques : la différence des sexes du couple parental, laquelle assure le renouvellement de l’espèce et la différence des générations, laquelle assure la durée de l’espèce.
Pour l’AGPL, l’association des parents gays et lesbiens, le mariage entre deux personnes de même sexe n’a d’autre but que d’obtenir la reconnaissance d’une autorité parentale, par adoption ou par tout autre moyen.
Ces revendications de mariage consistent à remplacer l’identité sexuelle par l comportement sexuel, ce qui légitimerait toute forme d’union que chaque individu se choisit.
Et alors, si la subjectivité remplaçait l’universalité de la loi, alors la loi ne jouerait plus son rôle dans notre société.
C’est entre autre pourquoi, nous refusons que le mariage homosexuel soit autorisé en France.
La génétique nous enseigne que tout enfant a un père et une mère, un seul père et une seule mère, depuis le moment où il a été conçu, jusqu’à son décès. L’enfant a besoin de la différence des sexes pour construire son identité et sa personnalité.
L’enfant tout seul n’existe pas, il n’est pas un électron libre, il s’inscrit dans une histoire générationnelle. La crise des banlieues marque l’abandon de nos enfants.
Adopter un enfant c’est pas seulement l’éduquer, c’est aussi lui donner une filiation, un père et une mère, un nom.
L’adoption ne consiste pas à donner un enfant à un couple, mais à donner un père et une mère à un enfant.
L’adoption n’est pas une réponse à une absence d’enfant.
Si aucune raison ne permet de douter des qualités éducatives et affectives de parents homosexuels, on ne connaît pas les effets sur la construction de l’identité psychique de l’enfant adopté par un couple homosexuel. C’est pourquoi, dans son intérêt, par qu’il a besoin de repères, il convient de ne pas l’autoriser.
L’enfant est un sujet de droit et non un objet de droit
En choisissant leur style de vie, les homosexuels dénient la différence sexuelle
En leur refusant le mariage et l’adoption d’enfant, la loi ne fait pas acte de discrimination, elle respecte leur choix, qui ne peut et ne pourra jamais être celui d’une société fondée sur le principe universel de l’altérité sexuelle.
19:39 Publié dans Famille | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : UMP, politique, FORUM, FRS