06/12/2008
Et si V. de FILIPPIS n’avait pas été journaliste !
Etre quelqu’un de connu peut attiser le zèle de certains.
Et appliquer les méthodes « traditionnelles » sur une personnalité apparaît normal au titre de l’équité devant la loi, mais peut aussi s’avérer dangereux et créer le tollé qu’on voit aujourd’hui.
Or, c’est l’application de la procédure. La ministre de la Justice l’a elle -même rappelé.
Alors, faut-il vraiment regretter cet incident ?
Oui, au regard du respect de l’individu et surtout de ses jeunes enfants devant lesquels la scène a eu lieu. Il ne s’agissait que d’un citoyen poursuivi pour diffamation et n’ayant pas répondu aux convocations de la justice.
Non, si on y voit l’intérêt que ces procédés soient revus.
N’oublions pas qu’hier, on libérait un violeur récidiviste pour une erreur d’écriture.
Cette affaire est hors de proportion avec les faits reprochés.
Et puis, toutes les plaintes en diffamation ne sont pas entendues. J’en sais quelque chose…
Dominique BAUD
00:09 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : de filippis, journaliste, difffamation, fait du prince