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14/03/2011

Souvenez-vous

Elle avait été convoquée à l’Elysée lors de la visite de Kadhafi à Paris, s’insurgeant contre les honneurs qui lui étaient faits, contre sa venue un jour de célébration des droits de l’homme, contre les caprices auxquels on lui avait cédé… devant, entre autres,  un Bernard Kouchner qui disait qu’elle avait raison (mais s’étant bien gardé d’avoir pris les devants et ayant même brillé par son absence… ) et un Patrick Ollier indigné que des ministres osent s’exprimer ainsi… laissant entendre qu’il serait juste qu’on les sanctionne.

Souvenez-vous des propos de Rama Yade :

«Le colonel Kadhafi doit comprendre que notre pays n’est pas un paillasson, sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s’essuyer les pieds du sang de ses forfaits. La France ne doit pas recevoir ce baiser de la mort.»

Signer des contrats avec la Lybie, sans exiger de ce dirigeant, qui a osé affirmer que « le terrorisme est légitime pour les faibles »  des garanties en matière de droits de l’homme lui était intolérable.

Aujourd’hui, c’est au tour de Bernard Henri-Lévy  mettre « les pieds dans le plat ». Son souhait est que la France soit plus nette sur la question des frappes ciblées contre les bases aériennes de Kadhafi. Si besoin était, un séjour sur le terrain, témoin des horreurs sur des populations civiles innocentes et désarmées, l’en a convaincu. Il faut mettre hors d’état de nuire, l’aviation de Kadhafi.

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Dominique Baud