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10/01/2012

La vraie raison

Une salariée voilée accuse Leclerc de «discrimination»…

Le conseil des prud'hommes de Clermont-Ferrand doit arbitrer ce mardi après-midi. Il sera intéressant de connaître sa décision.

Employée d'un supermarché Leclerc, une femme est revenue neuf ans après, suite à un congé parental d'éducation. Mais, elle n’est pas seulement revenue mère de famille nombreuse, convertie à l’Islam, elle est revenue voilée. C’est ainsi que malgré son CAP de vente, à son retour, c’est un poste à la réserve qui lui a été confié.

Le directeur du magasin justifie sa nouvelle affectation du fait des modifications internes de l’entreprise depuis 9 ans, nécessitant une période de formation et assurant dans le même temps qu’en fait cette salariée ne voudrait plus vraiment travailler.

L’employée, quant à elle, se croit victime de discrimination en raison de son foulard… C’est ainsi qu’elle a saisit le conseil des prud'hommes, réclamant 20.000€ de dommages et intérêts à son ancien employeur.

L’affaire est pourtant simple. Nous sommes en France, et il convient que chacun respecte la loi française. Or le foulard, signe religieux,  doit être réservé à  la sphère privée.

Il ne devrait pas y avoir de problème, ni besoin de trouver… des excuses.

Dominique Baud