Et on reparle des skinheads de la rue de Javel

La mort de Clément Meric a réveillé un dossier… Celui des skinheads de la rue de Javel….Une petite rue du XVème arrondissement de Paris.

Et maintenant, enfin, tout le monde se sent concerné. Pourtant cela n’a pas été le cas  pendant de nombreuses années au cours desquelles les habitants et commerçants de la rue interpelaient tour à tour, la Mairie de Paris, la Préfecture de Police, la Mairie du XVème et le commissariat de l’arrondissement.

Or, tous ces groupes extrémistes sont à combattre, ceux de gauche comme ceux de droite, car par la violence ils expriment que tous les moyens sont bons pour arriver à leurs fins, pour assouvir leurs idéologies.

Je n’attends pas grand-chose de la gauche. Donc, c’est sans surprise que je constate l’inertie de ces dernières années, puis tout d’un coup un intérêt soudain, sans aucun doute un peu opportuniste voire électoraliste, pour tenter de neutraliser ce groupe. Surtout dans le XVème…. Si vous voyez ce que je veux dire.

Mais voilà, qu’avons pu obtenir de la droite ces dernières années sur ce même dossier… Pas grand-chose puisque le bar est toujours ouvert. Et pourtant, avec un Député-Maire à la tête de l’arrondissement, ancien adjoint au Maire de Paris chargé de la sécurité, qui avait, semble t-il ses entrées… tant auprès du préfet de police, qu’auprès du ministre de l’intérieur, mais aussi du 1^er ministre, voire même directement du Président de la République.... forts de tous les pouvoirs, on espérait mieux… Car aux habitants inquiets, les autorités locales répondaient qu’elles manquaient de preuve pour fermer le bar. Et ce, malgré les dossiers constitués par les riverains avec témoignages et photos à l’appui. Sans compter les pétitions auxquelles nous n’avons jamais eu même une simple lettre de réponse.

Et voilà que maintenant que le gouvernement socialiste s’empare du dossier (pour quel résultat ???), le Maire de l’arrondissement qui  depuis deux ans disait déplorer les provocations….Et après… en est réduit à voter un vœu présenté par le groupe communiste

Quel aveu d’échec.

Facile de se réveiller maintenant, à quelques mois des municipales. Plus que de la sincérité, j’appelle cela de l’opportunisme. Un opportunisme dont les électeurs se lassent.

Dominique BAUD