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23/08/2011

J’ai tout de même du mal à oublier…

 

Décembre 2007… Kadhafi est reçu en grande pompe à Paris (plusieurs centaines de personnes venues dans plusieurs avions)…On veut oublier son passé de terroriste…Plusieurs entretiens ont eu lieu avec le chef de l’Etat Français…. Un dîner est organisé à l’Elysée…Une tente est installée dans les jardins de l'Hôtel Marigny, résidence officielle des hôtes de l'Etat où il recevra ses invités « selon la tradition du désert »…, il est reçu à l’Assemblée Nationale…

Doutes et critiques sont étouffés…

Mais souvenez-vous de Rama Yade. Elle avait raison… « Notre pays n’est pas un paillasson, sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s’essuyer les pieds du sang de ses forfaits ».
Et de » Bernard Henri Lévy «On n’invite pas en visite d’Etat un grand terroriste et un preneur d’otages international comme Kadhafi».


Sans parler des questions sur les fondements des accords de coopération, notamment en matière de défense, de nucléaire civil, voire même d’armement..

Et aujourd’hui, même si nous ne pouvons que nous réjouir de la libération du pays du joug de Kadhafi, nous devons rester vigilants.

Car qui est vraiment Le Conseil national de transition libyen que de nombreux pays dont la France a reconnu comme l'instance dirigeante de la rébellion libyenne

Le CNT ne compte-il pas plusieurs anciens proches de Kadhafi ?

Quelle stabilité politique peut espérer la Lybie après ces mois de combat ? la sécurité du peuple Lybien va-t-elle être assurée ? Car, même si les intentions du CNT serait d'instaurer une démocratie et un Etat laïque en Libye, on ne peut pas ne pas craindre un risque de forte pression islamiste intégriste.

« Un baril de poudre avec du gaz et du pétrole » vient de conclure Olivier Mazerolle sur BFM TV.

Dominique Baud