24/11/2006
Je n’en peux plus de cette violence….
De la violence routière : personne ne respectant personne et chacun régressant les règles, ce sont souvent les innocents qui payent de leurs vies.
De la violence familiale : des femmes battues (on nous en annonce une tous les 3 jours en 2006), blessées, meurtries à vie, tuées… On s’en indigne mais que fait-on ? des films, des estimations de coût, je doute que cela soit suffisant pour les protéger et leur permettre simplement de vivre. Des enfants tués car ils sont devenus la proie facile d’un violeur récidiviste ou aux prises, comme ce petit Nicolas auquel je pense aujourd’hui, qui a fait les frais d’une querelle conjugale entre deux adultes, des règlements de compte dans les quartiers.
Des chiens dangereux, qu’on continue à tolérer impunément, sans muselière et qui déchiquettent allègrement femmes et enfants
De la violence dans le sport, mais aussi en dehors. Ce nouveau drame à Paris, aux abords du PSG n’aurait-il pas pu être évité? Certainement que si….
De la violence religieuse, avec ce nouvel incendie criminel d’une église à Lyon, avec les agressions que subissent nos médecins hommes qui prétendent examiner une femme musulmane…
De la violence à l’école… Il faut dire que les enfants ne bénéficient pas toujours des meilleurs exemples autour d’eux.
Notre ville, notre pays, notre monde vit aujourd’hui au gré des attentats, des règlements de compte, des drames familiaux, du vandalisme.
L’arme à feu a remplacé le poing.
Tout cela n’est pas nouveau, mais il est plus qu’urgent de penser aux victimes et de légiférer pour elles.
C’est tout le sens de mon engagement d’aujourd’hui.
Dominique BAUD
Conseiller de Paris
Candidate aux législatives 2007
13ème circonscription de Paris
15ème arrondissement
21:30 Publié dans Sécurité | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : UMP, Paris, BAUD, legislative, 15eme arrondissement, politique
Commentaires
Juste sur l'idée que l'arme à feu a remplacé le poing.
C'est là une triste réalité. Surtout pour un pays dont la législation sur les armes est supposée très contraignante.
Les honêtes gens ont à peine le droit d'avoir un fusil de chasse et la détention d'une arme de poing est limitée au seul usage sportif. En soi, très bien.
Mais eux les malfrats sont tous armés et les bandes des banlieues (et maintenant du XVe malheureusement) sont armées et s'expliquent au révolver dans nos rues.
Alors de deux choses l'une: ou nous avons le droit de nous armer pour nous défendre puisque l'Etat faillit à son monopole de la violence OU l'Etat assume son monopole de la violence et luttre vraiment contre la circulation des armes.
Sur ce point, il faudrait faire évoluer la politique pénale. La prison n'est manifestement pas dissuasive pour la criminalité contemporaine. Les gros y échappent et les petits s'en font une gloire. Reste les autres ni mafieux ni traffiquants qui se retrouvent dans les conditions sordides des prisons françaises.
Soyons audacieux en matière pénale et rétablissons des chatiments corporels !
Ainsi à Singapour, les incivilités sont punies d'un certain nombre de coups de bambous. On dit que 3 coups sont une punition exemplaire. J'y suis ouvertement favorable. Je crois en l'exemplarité du chatiment physique, en sa vertu pédagogique. Il crée un lien direct entre la transgression et la sanction.
Dominique Baud se plaint - avec raison - de la violence de notre époque. C'est pourtant inéluctable quand l'Etat renonce à exercer seul la violence. Le monopole de la violence par l'Etat est une des bases du Contrat Social. Il permet le renoncement de la violence de chacun. Si l'Etat n'assure plus ma sécurité, je redeviens légitime à l'assurer moi-même.
Clairement, je suis contre la violence privée: que l'Etat fasse donc son travail !
Écrit par : GM | 27/11/2006
Madame,
C'est exact ce que vous développez, mais incomplet.
Alors, sans vouloir vous offenser, je me permets de rajouter ceci :
Des hommes victimes de femmes, ça existe aussi.
Et, si les femmes ne cognent pas (quoique..) leur perversité est parfaitement mise au point et peut atteindre des sommets de perfection.
En matière de viol, le vide juridique est complet en ce qui concerne l'acte commis par une femme, et la féminisation galopante de la société n'autorise pas ce genre de pensée.
Des enfants battus par leur mère ou victimes d'autres préjudices sordides, ça existe aussi.
Une femme agressée par une autre femme....rappelez-vous...ça existe aussi.
Pourquoi occulter ? C'est toute la société qui est malade.
Je suis une femme Madame et profondément troublée par ce qui se passe, ici et ailleurs.
Vous croyez au chatiment physique.....personnellement je pense qu'il amène à une escalade. Il y a d'autres options à choisir.
Encore faut-il savoir où "violence" commence et où elle s'arrête.
Ensuite par qui elle est commise. Vous savez comme moi que quand ça concerne une personne "bien en phase, en vue, intouchable, indéboulonable", le mot "violence" est traduit par "méprise" voire "agitation" ou autre délicatesse de ce genre.
Légiférons Madame, légiférons. Mais pour tout le monde !
Au risque de m'éterniser, si on appliquait déjà ce qui est prévu par les textes ?
Écrit par : JASMIN | 06/12/2006
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