Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/03/2007

QUE LA MEILLEURE GAGNE

Dominique BAUD s'est rendue sur l'invitation de la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d’exploitant Agricoles). Le 8 mars dernier, avec d’autres élues de Paris, au salon de l’Agriculture.

big_KS-et-JML.jpgCette visite guidée du hall 1, par Jean-Michel Métayer, Président de FNSEA, et Karen SERRES, Présidente de la Commission Nationale des Agricultrices, avait en autres, pour objectif de souligner les difficultés et retards sur le statut des femmes au sein des exploitations agricoles.

C’est un constat édifiant. Il n’y a que 37% de femmes agricultrices. Elles ne sont reconnues que depuis la dernière loi d’orientation agricole et le décret d’application du 17 octobre 2006. Et c'est seulement depuis cette date très récente, qu'elles peuvent ainsi se déclarer seules, et avoir le statut de conjoint collaboratrice, sans la signature de leur mari.
Elles apportent un renouveau à l’agriculture. Certes les exploitations tenues par des femmes sont souvent plus petites, mais aussi souvent sont nettement plus dynamiques que celles notamment tenues par un homme seul. La femme, en plus de l’élevage et de la culture, a su développer et ouvrir les fermes à l’eco-tourisme notamment, redonnant ainsi un nouveau souffle aux campagnes françaises.

medium_DB-et-RD.2.jpgC'est tout aussi compliqué pour les femmes en Politique. Une excuse qui revient souvent... « Elles ne veulent pas y aller... ».
Cela peut-être vrai parfois, mais des femmes qui aiment la politique et excercent leur mandat avec talent et conviction, cela existe aussi.
« Mais elles sont bien en petites élues locales , alors pourquoi certaines veulent-elles plus? » se demandent certains élus, bien installés à leur place et depuis bien longtemps.
A l'assemblée Nationale, aujourd'hui, nous avons moins de 12% de femmes élues, pour 52% d'électrices. Quelle représentativité!
La France se situe ainsi au 84ème rang mondial.

Si on s'en tient au prochain suffrage législatif des 10 et 17 juin prochain, et compte tenu des investitures données par les partis politiques, on doute que ce score soit dépassé, puisque les femmes sont souvent investies là où, selon leur étiquette politique, elles ont peu de chance d'être élues. Il n'y a qu'à regarder à Paris.
C'est devant ce constat bien sûr, mais aussi devant l'énergie qu'elle déploit au quotidien au service de ses concitoyens et de son pays, que Dominique BAUD a décidé de maintenir sa candidature, dans la 13ème circonscription de Paris.


Commentaires

Effectivement, il y a trop peu de femmes en politique, mais apparement les partis preferent payer des amendes...c'est tellement mieux qu'une femme....

Écrit par : eric | 14/03/2007

Bravo Madame Baud, vous devez absolument allez jusqu'au bout car vous êtes la seule à vous investir dans notre quartier, et pas que depuis quelques semaines contrairement à d'autres...

Encore merci

Écrit par : Louis | 14/03/2007

Voyez-vous Dominique, depuis des mois, on écarte votre nom, votre image de tout document municipal, même lorsque vous êtes présente comme tout le monde, sur les projets et autres manifestations.

Eh bien, dans une même semaine, vous êtes invitée au salon de l'agriculture (je n'ai rien entendu ou lu d'équivalent chez vos concurrents ump aux législatives)
et aussi :
vous qui êtes toujours sur le terrain, même le dimanche, vous qui ne relâchez jamais vos efforts, voilà que vous vous trouvez là lorsque France 3 interroge la population et les élus sur le marché.
Franchement, on n'a jamais vu aussi bien illustré que ceux qui se lèvent (le dimanche) gagne plus (de visibilité).

et où étaient donc les autres candidats aux législatives ? loin... bien loin de leur circonscription peut-être donc plus longs à se rendre sur le terrain... ou alors... ça n'était vraiment pas leur semaine !

SH

Écrit par : SH | 14/03/2007

Les commentaires sont fermés.