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20/12/2007

Appel à candidatures

7f1ade454cd83dfe4f120d89e3de78f9.jpgDans le cadre la constitution d'une liste municipale en 2008, et avec l'objectif d'une meilleure représentation de l'arrondissement, Dominique BAUD vous prie de trouver ci-joint l'Appel à candidatures qu'elle lance ce jour.

Ne vous y trompez pas, il ne s'agit pas là d'une difficulté pour elle de constituer une liste de 51 personnes dans le 15è arrondissement, mais d'une volonté "de découvrir de nouvelles personnalités et compétences en matière de gestion locale".

*******************************

En 2007, de nombreux habitants du XVème m’ont soutenu voire même donné leurs suffrages aux élections législatives.
Ma candidature était celle d’une élue de proximité.
Bien sûr, le vote aux législatives fut avant tout un vote pour un parti politique. Les hommes et les rares femmes désignées, à droite comme à gauche par les partis dominants, notamment à Paris, furent élus davantage grâce à leur étiquette qu’en vertu de leur personnalité ou de leur compétence.

De ce fait, la composition de l’Assemblée Nationale a été très peu modifiée particulièrement en terme de parité, et ne réponds donc pas avec justesse et équilibre à la représentation de la société française du XXIème siècle.

Mais la seule parité ne saurait être la panacée pour répondre à la crise démocratique qui frappe notre pays et bloque l’émergence de nouveaux talents et de nouveaux dynamismes.


Aux élections municipales de mars 2008, les mêmes enjeux démocratiques de renouvellement et de diversification des élus pour mieux représenter nos concitoyens et répondre avec efficacité aux problèmes de leur vie quotidienne, vont de nouveau se poser. Les Mairies doivent s’attacher le concours de tous les talents et compétences de l’arrondissement.


Aussi, pour constituer mon équipe et ma liste aux élections municipales dans le XVème arrondissement, j’ai décidé de lancer un Appel à candidatures.
Ce processus novateur va permettre de découvrir de nouvelles personnalités et de nouvelles compétences en matière de gestion locale. Aujourd’hui, « le filtre » des partis nationaux les évincent au détriment des intérêts et aspirations de nos concitoyens.

Ce dont nous avons le plus besoin, ce sont des élus locaux de proximité disponibles et actifs même s’ils n’ont pas une notoriété nationale.

Pour atteindre cet objectif, gageons que les parisiennes et les parisiens sauront dépasser l’offre dirigée des appareils politiques.

Les élections Présidentielles de 2007 ont confirmé que les françaises et les français souhaitaient participer à la vie politique de notre pays. Par cette démarche, je réponds et réaffirme que l’engagement civique doit devenir une valeur majeure et fondamentale pour un renouveau de la politique nationale et locale.


Aussi, j’invite tous ceux souhaitant présenter leur candidature à me contacter.

Je recevrai toutes celles et ceux qui se manifesteront avant le 15 janvier 2008.

Bien à vous

Dominique BAUD
Conseiller de Paris
Elue du 15ème

 

Commentaires

Tiens comme dans le 5ème, cela devient "tendance" l'ouverture, même les têtes de listes officielles s'y collent!!!


Jean Tibéri : Je souhaite proposer aux électeurs du 5e arrondissement une liste d'union, de rassemblement et d'ouverture, au centre comme à gauche. Je ne peux pas encore dévoiler le nom des personnalités qui figureront sur cette liste mais une chose est sûre : Christine Albanel ne figurera pas sur ma liste aux élections municipales. L'actuelle ministre de la Culture et de la Communication n'a aucun lien avec le quartier et je suis contre les parachutages. Le problème de sa place sur ma liste est réglé.

Écrit par : sylvain | 20/12/2007

Sylvain,

C'est sciemment que je n'ai pas mis le mot "ouverture" qui
est beaucoup trop galvaudé actuellement et je sais que tu partages cet avis avec moi ainsi qu'avec tous ceux qui nous soutiennent et qui ont validé hier ce message.

Je me fiche de l'étiquette des uns et des autres, ce qui m'intéresse ce sont les gens, leurs convictions, leur sincérité et l'énergie qu'il sont prêts à mettre pour "faire VRAIMENT" de la politique autrement.

Et c'est là où nous inovons dans un monde politique où ce sont les partis politiques, SEULS, qui veulent tout décider

Dominique BAUD

Écrit par : dominique baud | 20/12/2007

Ouverture vers de nouveaux talents, de nouvelles compétences, de nouveaux dynamismes, tout à fait d'accord !
Mais ne renions pas nos valeurs, "encartés" ou non à l'UMP, nous sommes à droite, nous l'assumons sans complexes, et nous tenons à y rester.

Écrit par : Victoire & Cie | 20/12/2007

Voilà une démarche exemplaire qui pour moi correspond à l'article 6 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen de 1789 qui dit :" Tous les citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes les dignités, places et emplois publics selon leurs capacités et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents".

Aujourd'hui, il n'y a plus que le premier cercle des en-cartés, en très forte majorité masculins pour les poste de Maire, des deux partis politiques dominants qui accèdent à ces postes alors que la société civile fourmille de milliers de talents non exploités au niveau national et local.
Il est temps de s'ouvrir aux compétences autres que purement politiques pour gérer les affaires municipales qui exigent avant tout conviction, disponibilité, impartialité, non sectarisme, droiture et proximité et surtout bon sens.

Autant de qualités et de compétences que réunit Dominique Baud.
Regardons aussi le bilan des actions individuelles des élus qui se représentent (nombre de questions écrites posées, temps de présence dans les réunions de Paris...etc).

Allons voter en 2008, avec ces critères en tête et renouvellons les équipes en espérant la désignation d'une femme comme Maire du XVème arrondissement pour donner un nouveau visage à la democratie locale qui fera progresser la parité que l'on cherche à la direction des mairies de Paris !

Écrit par : firmin | 20/12/2007

Bravo Dominique ! Voilà un billet comme je les aime : fonceur, qui ne regarde pas derrière ni à côté, qui ne s'enlise pas dans les discussions et autres dialogues de sourd mais qui pense à l'avenir et à sa propre route, à celle des citoyens du 15ème ! C'est la bonne voie !

J'applaudis des deux mains pour cette initiative qui correspond à l'air du temps, du moins en suis-je convaincue : à bas la politique réservée à des gens qui ne savent pas qui ils gouvernent !

et vive la politique pour et par ceux qui savent de quoi ils parlent parce qu'ils vivent des conditions difficiles au quotidien !

Vraiment, bravo, c'est un défi avant-gardiste mais je pense qu'il te fera enfin connaître du moins c'est une idée si originale qu'il se peut qu'elle suscite l'intérêt des médias, fussent-ils modestes... je vais suivre de près et je relayerai probablement quelques infos sur mon blog...

SH

Écrit par : sh | 20/12/2007

@sh,

Tu as raison, l’approche est novatrice et se distingue des partis traditionnels.
Comment faire passer ses idées à des « dinosaures » qui sont loin des préoccupations du simple citoyen, combien de temps faut-il attendre pour obtenir une réponse, voir un rendez-vous avec un élu qui se dit de proximité ?
Sans parler de leurs sites Internet, celui de Françoise de Panafieu n’offre aucun espace de discussion, celui de Bertrand Delanoë n’enregistre que de rares commentaires.
Il est temps de penser à un profond renouvellement.
A titre personnel, j’adhère pleinement et suis extrêmement intéressé.

Écrit par : sylvain | 20/12/2007

Essaye de passer un message sur le blog de F.Rousseau, C.Renson, A.Galdin, tu m'en dira des nouvelles...
Celui de JF.Lamour est-il encore en construction?
Celui de P.Goujon il y beaucoup de couleur et pas de commentaire possible...
Sans parler de celui de notre Maire RGD ( c'est quoi un blog?).

Nos élus sont des personnes qui aiment le dialogue.

Écrit par : sandra | 20/12/2007

Je lis votre blog ce soir. Il est 23h00 donc trop tard pour vous téléphoner.

Félicitation Madame pour votre courage et votre pugnacité, ça fait longtemps que je vous observe et j’aime votre façon de fonctionner, votre sincérité et votre dévouement pour la population du 15e dont j’ai eu de nombreux témoignages par des parents d’élèves ainsi que dans des paroisses.
Aussi, j’ai décidé de solliciter une place sur votre liste. J’espère que vous me ferez l’honneur de m’accepter.
Comme beaucoup de mes amis nous ne pouvons plus souffrir d’élire dans notre arrondissement des gens qui, une fois en poste, ne font rien. Ils ne sont actifs qu’en période électorale. Mea culpa, j’ai voté pour eux depuis plus de 20 ans.

J’en ai assez qu’il nous soit imposé toujours les mêmes à la Mairie du 15e.
Il faut changer les inactifs par des élus courageux, de terrain qui prennent leurs fonctions à cœur pour le bien être de la population de notre arrondissement.
Je prendrais contact avec vous rapidement pour un rendez-vous.
Si je signe d’un pseudo c’est par discrétion. Je me ferais connaître rapidement.
Félicitations, votre blog est le seul, de droite, qui soit complètement ouvert.

Écrit par : Lagardère | 20/12/2007

Lagardère,

Madame,

Vous faites un excellent choix et vous n'aurez pas à le regretter. Nous avons besoin dans le 15ème d'une personne de la qualité de Dominique Baud qui est une personne dynamique, à l'écoute des gens et qui va au fond de sa pensée

Écrit par : MANDIC | 21/12/2007

Adepte depuis peu d'internet, je découvre ce blog et dans le même temps les moeurs politiques et je suis quelque peu étonnée.
J'en veux pour preuve cette anecdote personnelleque vous me pardonnerez de vous livrer mais elle illustre bien ce que je ressens depuis que je suis "au parfum".
Ma mère, âgée de plus de 8O ans, mais toujours bon pied, bon oeil, avait depuis, on dira, un certain temps, quelques problèmes matériels personnels qu'elle n'arrivait pas à résoudre seule. Elle a donc décidé de faire appel à quelques élus éminents de l'arrondissement : certains l'ont reçue, d'autres, non, mais les problèmes sont restés irrésolus.
A quelques temps de là, une de ses voisines l'informe qu'une élue du XVème vient d'ouvrir une permanence dans son quartier et lui conseille de demander à la rencontrer .. . Il s'agissait, vous l'aurez compris de la permanence de Madame Baud, laquelle a reçu ma mère, rapidement, l'a accueillie avec beaucoup de gentillesse et de simplicité et lui a surtout montrée une grande faculté d'écoute, tout en ne lui promettant pas la lune, mais en lui disant qu'elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour régler son problème, ce que ma mère a beaucoup apprécié, d'autant que très peu de temps après le problème a été résolu.
J'ai appris depuis que Madame Baud est très appréciee dans l'arrondissement et qu'elle a toutes les qualités que nous sommes en droit d'attendre d'un élu.
Alors je ne comprends pas que l'on l'a tienne à l'écart de la liste officielle pour les élections municipales : je pensais que Monsieur Goujon était un homme sensé et responsable alors qu'attend-il pour faire figurer Madame Baud en bonne place sur sa liste plutôt que de favoriser des incompétents dont le seul intérêt est d'avoir un "job" ..
Au lieu de cela, Madame Baud est obligée de faire appel à des amis de bonne volonté pour l'aider à, non seulement faire passer ses idées qui sont on ne peut plus respectables, mais aussi et surtout pour les mettre au service de ses concitoyens ; car si j'ai bien compris, aider les gens est sa seule motivation, beaucoup devraient en prendre de la graine.
J'invite tout les électeurs du XVème à la rencontrer, à la soutenir et à voter pour elle et sa liste qui sera forcément à son image c'est à dire, composée de personnes totalement désintéressées et prêtes à faire le maximum pour faire triompher ses idées et oeuvrer en faveur des autres.

Écrit par : Geneviève | 02/01/2008

Chère Geneviève,

Merci pour vos propos qui me vont droit au coeur.
Il est vrai que j'ai assuré mon mandat avec beaucoup de convictions, ce qui signifie pour un élu local, une grande disponibilité envers ses concitoyens. Je suis heureuse donc d'être perçue ainsi dans l'arrondissement.

Mais sans doute ai-je pris trop à coeur mon mandat pour correspondre au modèle de l'élu tel que l'entendent les partis politiques : celui qui dit toujours oui ou qui se tait.

Ma candidature aux législatives, pourtant légitîme, a tellement contrarié ceux qui considèrent que le pouvoir leur appartient, qu'aujourd'hui ils ont décidé que je n'avais plus ma place sur la liste officielle. Il sera extrêmement instructif d'étudier celle-ci lorsqu'elle paraîtra.

Je vous joins en annexe la réponse factuelle, strictement factuelle, que j'ai du faire à M. Alain DESTREM suite à un courrier qu'il m'a adressé. Toute vérité n'est peut être pas toujours bonne à dire" mais pour autant, il n'était pas possible de laisser ainsi écrire et publier de tels mensonges sans réagir.

Cela vous permettra de mieux comprendre dans quel esprit sont à l'heure actuelle, à mon égard, ceux qui vont figurer edans les premières places de la liste officielle.

Ce sera à vous, électeurs de l'arrondissement, de leur dire non le 9 mars prochain et de voter pour la liste que j'aurai l'honneur de conduire.

**Lettre à Alain Destrem**

Monsieur le Président,

J’ai pris connaissance avec le plus grand intérêt de la lettre que vous m’avez adressée le 25 octobre dernier, en réponse au courrier que j’ai fait parvenir à Françoise de PANAFIEU avec copie à Philippe GOUJON, un mois auparavant.
C’est donc point par point que je vais y répondre, de façon aussi précise que factuelle.

Dans un premier temps, vous me demandez « si ma démission du Groupe UMP au Conseil de Paris vaut pour le Groupe UMP au conseil d’arrondissement ». Je vous répondrai que c’est d’autant plus évident que ce groupe n’est que formel, sans réalité règlementaire. De plus, j’oserai ajouter avoir découvert fortuitement que Philippe GOUJON vous en avait laissé la présidence.
Par contre, je connais parfaitement les raisons de ce choix à quelques mois des élections municipales, raisons qui font de vous, aujourd’hui, le signataire de ce courrier.

Il vous est facile de m’accabler de bien des maux.
Il vous sera toutefois difficile de contester une de mes qualités, qualité que je ne partage qu’avec très peu de vos amis: le courage, le courage de mes opinions, le courage de mes actions.

Vous expliquez dans votre courrier les raisons de ma suspension de l’UMP : ma «candidature en dissidence aux élections législatives à Paris, allant ainsi à l’encontre des décisions de la Commission nationale d’investiture et au comité départemental de Paris. »

Je rappellerai tout d’abord combien le sort que m’a réservé l’UMP est bien différent de celui que s’est réservé pour lui-même le Président de la Fédération UMP de Paris, Philippe GOUJON, lorsqu’il s’est présenté en dissidence aux dernières élections sénatoriales, conduisant ainsi une liste contre celle du candidat officiel, M. Roger ROMANI !

Par ailleurs, je voudrais revenir sur l’aspect « démocratique » que vous évoquez et notamment celui de la commission nationale d’investiture.
De nombreux propos, écrits et oraux du candidat officiel, Jean-François LAMOUR, et de certains de ses amis n’ont jamais laissé aucun doute sur le fait que la décision de sa nomination avait été arrêtée depuis fort longtemps. La commission nationale d’investiture n’a eu qu’à l’entériner.
On est loin de ce que vous appelez un choix démocratique.
Par contre, en ce qui me concerne et malgré mes nombreuses tentatives écrites et orales, je n’ai jamais pu être reçue pour exprimer les raisons de ma candidature.
De plus l’engagement qui avait été pris de faire trancher les militants de la circonscription en cas de multiplicité de candidatures n’a pas été respecté.
Quant au comité départemental, parlons-en ! Une instance démocratique où l’on vous « oblige » à voter oui, puisque le non ne fait pas partie des choix possibles…

Vous écrivez ensuite que « Le Président de la Fédération de Paris a pourtant tenté de vous convaincre de faire équipe avec Jean-François LAMOUR… »
Je ne peux penser une seconde que Messieurs Philippe GOUJON et Jean-François LAMOUR n’aient pas été informés de la teneur de votre courrier avant qu’il me soit envoyé. Et alors, je ne peux que m’insurger contre cette déclaration mensongère, dont je ne doute pas que vous essayerez de faire état contre moi.
C’est pourquoi, il est important de rétablir la vérité.

- A aucun moment Philippe GOUJON n’a tenté de me convaincre de quoi que ce soit.
Il m’a simplement déclaré ne rien pouvoir faire contre la décision de la commission d’investiture (celle derrière laquelle tout le monde se cache),
Il a continué à m’inviter à participer aux déjeuners de travail pré-conseils d’arrondissement et lorsqu’une élue lui a déclaré qu’elle ne viendrait plus si j’étais toujours invitée, il m’a déclaré, devant témoins, lors d’une réunion à Boucicaut, que si cela ne plaisait pas à certains, c’était à eux de partir. C’est moi, qui alors, ai pris la décision de ne plus venir.
Enfin, un vendredi, jour de marché à Saint-Charles, il a voulu me parler, devant la pharmacie, là aussi devant témoins, m’affirmant que j’allais recevoir ma lettre de suspension, qu’il n’avait rien pu faire pour l’empêcher, qu’il avait cependant pu la retarder, que je faisais toujours partie de son équipe pour les municipales, et que je serai réintégrée à l’UMP dès les élections passées….
On est loin des propos que vous écrivez qui voudraient faire croire qu’il aurait tenté de me convaincre de faire équipe avec Jean-François LAMOUR… »

Mais il est clair que cette version des faits est plus confortable pour vous tous, même si elle est bien loin de la vérité.

- S’agissant maintenant de M. Jean-François LAMOUR, il me semble important de vous rappeler que c’est en septembre 2006, que j’ai demandé à le rencontrer.
Je ne vous ferai pas la liste des mails que j’ai reçus m’assurant de son accord pour un rendez-vous, je passerai sous silence les appels téléphoniques successifs pour convenir d’une date, les nombreuses excuses pour la reporter, le rendez-vous enfin pris, puis annulé.
Tout cela ne traduisant à terme qu’un refus manifeste du candidat de me rencontrer, et même de me répondre.

« Faire équipe », dîtes-vous, mais comment faire équipe avec quelqu’un qui ne prend même pas la peine de tenir ses engagements et de rencontrer les élus locaux, ceux qui travaillent et vivent dans l’arrondissement, proches du terrain et des préoccupations de leurs concitoyens depuis de nombreuses années ?

Vous parlez, s’agissant de ma candidature aux législatives, d’une « aventure sans issue, me réduisant à un score bien modeste ». Je vous laisse la paternité de vos propos.
Etait-il d’ailleurs aussi modeste, ce résultat, lorsque l’on connaît les adversaires auxquels j’étais confrontée au premier tour, et lorsque l’on constate que les électeurs n’ont pas voté pour une personne, mais pour une étiquette.

Vous osez ensuite dire que « j’ai attaqué personnellement le candidat de l’UMP. »
Qu’ai-je dit ou écrit sur votre candidat: « un candidat parachuté dans notre arrondissement, élu conseiller régional depuis 2004, dont on cherche vainement les interventions au sein de cette assemblée, vice-président de l’AMA et candidat à sa présidence ». Rien que de très factuel.

En fait, si j’en juge par la réaction qui a été la sienne lorsqu’il a appris qu’un autre candidat se présentait à la Présidence de l’AMA, j’en conclus que, ce que ne supporte pas M. LAMOUR, c’est de ne pas être le seul candidat, pour être sûr de gagner sans avoir à faire de campagne.
Se présenter face à lui, c’est l’attaquer !
Autant supprimer l’élection.


Je peux par contre vous rappeler, pour l’exemple, les attaques dont j’ai été l’objet dans les discours et les comportements de vos amis.

- Espace Moncassin, Jean-François LAMOUR, en réunion publique, parlant devant les militants de l’UMP et M. Xavier BERTRAND, en opposant sa candidature à celle des dissidents qui « font la campagne au niveau des rebords des trottoirs ». J’étais dans la salle.

- Gymnase des Cévennes, M. Jean CHERIOUX, en réunion publique, parlant aux militants de l’UMP devant de nombreux élus, traitant les dissidents de « sous-marques »

- Sur le marché Saint-Charles, où certains militants osent parler de mes enfants, et mettent en cause l’éducation que je leur ai donnée, scandalisant les personnes qui me connaissent depuis des années.

- Enfin, sur les blogs où les jeunes POP, pendant toute la campagne et même après le 10 juin alors que mon nom figurait sur la profession de foi du 2ème tour de Jean-François LAMOUR, puis encore longtemps après les élections, n’ont cessé de tenir et d’écrire des propos injurieux et diffamatoires à mon égard, sans que jamais ils ne soient rappelés à l’ordre.

- Et pour terminer, je vous rappellerai vos propres propos, à l’occasion d’une cérémonie de vœux, dans la salle des fêtes de la Mairie du 15ème arrondissement, au début du mois de janvier 2007 où, vous glissant au sein d’une conversation que j’entretenais avec deux autres personnes, vous me promettez « de trouver des mesures coercitives afin que je renonce », ajoutant à vos propos une note misogyne particulièrement méprisante et comparant en cela ma candidature à celle d’une autre femme, Ségolène ROYAL.

Pour ma part, j’ai toujours demandé à mes équipes de respecter tous les candidats, en condamnant tout écart de langage et préconisant un respect de l’affichage.
Et, alors que je réclamais la réciprocité, celle-ci m’a été personnellement refusée par Jean-François LAMOUR lui-même, une nuit de collage vers 2 heures du matin, au carrefour Saint-Charles-Convention.
A cette occasion, il m’a intimé l’ordre de ne plus parler de sa candidature à l’A.M.A. Je lui ai rappelé n’avoir dit que la vérité, ce à quoi, menaçant, il m’a dit « Vous verrez Madame, moi aussi, je dirai ma propre vérité ». C’est alors que, assise au volant de ma voiture et avant de refermer ma fenêtre, je lui ai répondu : « Comment, M. le Ministre, vous me menacez, je croyais que votre fonction vous mettait au-dessus de ce genre de comportement »
Les personnes présentes dans la voiture avec moi étaient sidérées, devant les menaces dont je venais de faire l’objet.

Quant à m’accuser « de tromper les électeurs en écrivant sur mes documents de campagne, majorité présidentielle », je trouve cela tout autant indigne que ridicule de votre part.

Mes documents de campagne étaient des documents de propositions en parfaite adhésion avec mes convictions et les besoins de nos concitoyens.
Et faire des propositions, ce n’est pas promettre l’impossible : une place en crèche pour chaque enfant, un logement pour tous… et que sais-je encore… ?

Quant au fait que « je m’offusque de ne plus être conviée aux séminaires de formation », c’est logique puisqu’il m’est assuré par écrit que je fais toujours partie du groupe UMP au Conseil de Paris et qu’il est normal que je paie ma cotisation mensuelle.
Alors, oui, je m’offusque, compte-tenu de cette réponse, de ne pas être conviée non plus aux réunions de préparation du Conseil de Paris. C’est, vous en conviendrez, on ne peut plus incohérent.
Mais évidemment, c’est plus «porteur» de me critiquer et de feindre d’ignorer ce fait.
Aujourd’hui, les choses sont claires. A défaut de réponse de Mme de PANAFIEU et de M. GOUJON à mes multiples courriers et demandes de rendez-vous, j’ai démissionné du Groupe UMP au Conseil de Paris. Je ne serai donc plus conviée à aucune réunion, et ne verserai plus de cotisation.



Je ne vous permets pas davantage de juger de ce qu’est « faire de la politique autrement » et surtout de me le contester. Je suis prête à faire avec vous le bilan de nos actions respectives depuis que nous sommes élus tous les deux. Vous aux différentes fonctions que vous avez exercées depuis plus de 30 ans et moi depuis 7 ans.

Je ne vous permets pas davantage d’écrire que « je renie mes convictions, que je sacrifie mes valeurs ».
Mais qui êtes-vous pour vous permettre un tel rôle, très nouveau, de moralisateur?
Mes convictions et mes valeurs sont intactes, et vous ne tarderez pas à en être convaincu.

Vous parlez de mon adhésion à ce nouveau Groupe au Conseil de Paris, avec un ton que l’on devine très méprisant, prétendant que j’en obtiendrai « des avantages matériels ».
J’aimerais que vous soyez plus explicite sur cette formulation.
Par contre, permettez-moi de vous rappeler combien cette appartenance me donne des moyens d’expression, moyens dont j’ai été privée depuis octobre 2006, rappelez-vous, lorsque tous « mes collègues du 15ème m’ont pourtant accordé leur confiance », comme vous l’écrivez, à tel point qu’ils ont oublié de me reconduire dans mon poste de vice-présidente du Groupe UMP du Conseil de Paris, au profit de certains élus d’autres arrondissements, régulièrement absents, et donc beaucoup moins gênants.
Pour votre gouverne, sachez que j’aurais pu décider de ne pas me représenter. Mais j’ai trouvé plus instructif d’oser le faire et d’assumer le résultat.

Et puisque vous extrapolez volontairement sur mes intentions et sur mes objectifs, je crois qu’il est nécessaire, voire indispensable de vous joindre une explication factuelle, plus objective que vos indignes accusations.

« Privée de toute information du groupe auquel j’appartenais depuis 7 ans et au sein duquel j’ai travaillé en toute loyauté, j’ai décidé de le quitter. Je devais ainsi rejoindre le rang des non inscrits.
J’aurai continué à intervenir sur de nombreuses délibérations mais me serai trouvée à la portion congrue, notamment sur les communications du Maire de Paris.
Or, constituer un groupe politique donne des moyens, des moyens humains bien sûr mais surtout du temps de parole sur les temps forts des débats du Conseil de Paris.
Et cela, j’en étais privée depuis presque un an.
A titre d’exemple, notre groupe politique « Paris Libre » a eu ainsi, au cours du dernier Conseil de Paris, 20mn de temps de parole sur le plan climat, une question d’actualité, et 10mn sur la rentrée scolaire.
Se priver de ce temps d’intervention pour défendre les intérêts de nos concitoyens pourrait s’avérer irresponsable voire répréhensible
C’est pourquoi, j’ai accepté de constituer un Groupe politique avec 4 autres élus.
Un groupe fragile certes, tant de part sa composition que du fait que 5 est le nombre minimum de participants.
Mais aussi un groupe fort, car il est Libre, libre d’intervenir, libre de se réunir, libre d’avoir une position et de la défendre, libre de continuer à faire valoir ses convictions et ses valeurs.
ET c’est ainsi que je veux achever ce mandat qui m’a été confié. » (texte publié sur mon blog, octobre 2007)

Par ailleurs, je vous laisse la liberté de croire et d’écrire que les dernières élections législatives à Paris ont été un succès.
J’ai aussi la liberté de penser et de dire que pour moi, c’est l’inverse. Permettez-moi de vous rappeler que nous avons perdu une circonscription, dans l’Est Parisien, alors que vous scandiez tous que « la reconquête de Paris se fera par l’Est Parisien. » Beau début !!!

Et pardonnez-moi de ne pas trouver « spectaculaires » les victoires des deux députés dans le 15ème.
- L’un, qui après avoir été élu conseiller régional, s’est présenté en dissidence pour être sénateur, a démissionné de son mandat de conseiller régional, a été élu sénateur, pour finalement encore se présenter dans une circonscription sans risque pour lui au poste de député devant ensuite et à nouveau démissionner de son mandat précédent, celui de sénateur.
Et vous osez écrire que c’est moi qui renie mes convictions, qui sacrifie mes valeurs et la parole donnée aux électeurs du 15ème arrondissement.

-L’autre, conseiller régional, ancien ministre, parachuté dans notre circonscription pour être élu sans aucun risques, alors même qu’il aurait pu se mettre au service de la reconquête de Paris en se présentant dans une circonscription de gauche, et en la gagnant, et reconquérir ainsi la Mairie d’arrondissement en mars 2008.
Il n’y a aucun doute qu’il sera sur la liste officielle de l’UMP dans le 15ème arrondissement, en position d’être élu Conseiller de Paris.
Déjà élu député en juin 2007, Conseiller régional depuis 2004, que fera t-il une fois élu Conseiller de Paris ?
De quel mandat démissionnera t-il ?
N’est-ce pas là, la vraie trahison envers les électeurs ?

Toutefois, je vous donnerai raison sur un point, c’est lorsque vous citez mes propos à savoir « Le 15ème a besoin d’une action de proximité, conduite par des élus qui sont et resteront proches de la population, engagés à se consacrer au service de la collectivité dans une démarche constructive »
C’est justement ainsi que j’ai exercé mon mandat depuis 2001 et c’est pour continuer ainsi que j’ai du démissionner du Groupe UMP au Conseil de Paris.

Votre conception de la démocratie et du service à la collectivité, se résume à promouvoir ceux qui restent dociles et obéissants, et à éliminer les autres.
Mieux vaut pour vous et vos amis, un(e) élu(e) inexistant(e), silencieux (se) voire même potiche durant son mandat, que ce un(e) élu(e) responsable, engagé(e) et actif(ve) et qui ne pratique pas la langue de bois.

Et c’est bien dans cet esprit de responsabilité qui est le mien que je ne renonce ni à mes valeurs, ni à mes convictions, ni à mes engagements envers mes concitoyens, pour une politique autre que celle que vous pratiquez depuis des années et à laquelle plus personne ne croit.

Je vous prie de croire à mes salutations distinguées.
Dominique BAUD
Conseiller de Paris

Écrit par : Dominique BAUD | 02/01/2008

C'est un peu long mais instructif, et par moment il faut prendre le temps d'expliquer et surtout de rétablir certaines vérités.
A chacun de se renseigner afin de se forger sa propre opinion et d'éviter de se laisser "polluer" par les intérets -je dit bien les INTERETS- de certaines personnalités qui pratiquent à l'envie le parachutisme et l'accumulation.
Il serait peut être opportun de créer une charte de l'élu, où la disponibilité, la proximité, l'engagement, le désintéret personnel, où du moins que chaque candidat s'engage avant de se présenter devant les suffrages des électeurs.
Le but, vous l'aurez compris, il est d'une grande simplicité, ne pas tromper l'électorat.

Écrit par : 1984 | 03/01/2008

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