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12/01/2008

L'élément fondamental du système démocratique, c'est la vérité.(...) S'il n'y pas d'honnêteté de la part de ceux qui jouent un rôle dans le jeu des institutions, il ne peut pas y avoir de démocratie. (...) - Pierre MENDES FRANCE.

c2500d79820ebcd2c57defb31a5aab93.jpgVous avez certainement pris connaissance de l'article paru ce matin dans Le Parisien (édition Paris). Ce dernier rectifiait l'omission de l'édition de jeudi dernier et annonce ma candidature aux municipales.

Dans un souci de vérité, vous trouverez ci-après le rectificatif historique et factuel que je viens d’adresser à la presse et qui rétablit la situation de l’arrondissement et les raisons de ma candidature.

Par ailleurs vous trouverez en pièce jointe le 1ier tract de ma campagne municipale.

Tract bilan Municpales 2008 .pdf 



Il est écrit : "déjà dissidente aux dernières législatives. Mais à l'époque elle était encore proche de René GALY-DEJEAN".

Or :
- J'ai été candidate en 2001 sur la liste de RGD (6ème place) et dans le cadre de la fusion au 2ème tour j'ai été élue conseiller de Paris.
- Sans compter le fait que j'ai regretté la façon autoritaire et personnelle avec laquelle RGD a exercé son mandat, il n'a pas accepté que je puisse voter pour le projet Beaugrenelle ni même le succès rencontré dans le cas de la manifestation que j'ai crée: le Forum de la famille.
- En 2007, j'ai présenté ma candidature aux législatives avec 2 "adversaires" UMP au 1er tour, René GALY-DEJEAN (car il ne respectait l'engagement pris 6 ans avant de ne pas se représenter notamment à cause de son âge) et Jean-François LAMOUR (parachuté dans notre arrondissement).

Pour les Municipale de 2008, l'UMP a décidé de m'éliminer malgré la qualité et la quantité de mon travail reconnues depuis des années (CF toutes mes interventions sont sur mon site http://dominiquebaud.fr).

Il est vrai que j'ai rejoint RGD début octobre 2007 dans la création du Groupe Paris Libre au Conseil de Paris, car il avait pris notamment 2 engagements :
- Respecter une charte que nous avions élaborée ensemble.
- Ne pas se représenter aux prochaines municipales et soutenir une liste.
Deux mois après nous étions très loin des engagements pris et il se plaît toujours à entretenir une ambiguïté qui ne convient pas à ma conception de la politique.

Toutes ces raisons m'ont conduite à décider de d'aller jusqu'au bout de mes convictions et de présenter une liste municipale "Renouvellement et Proximité à Droite", soucieuse de l'intérêt de mes concitoyens, soucieuse de démontrer qu'un autre comportement en politique est possible et qu'un élu sortant doit être à même de présenter un bilan à ses électeurs.

Dominique BAUD

 

Commentaires

Le Président de la République et François Fillon l'ont réaffirmé à la télévision et à la porte de Versailles, les élections municipales de 2008 sont des élections étroitement liées à la politique générale du pays. Elles auront à Paris comme dans toute la France un caractère et un impact national.
Le principal élément qui confirme le caractère national des élections municipales est sans conteste le rôle déterminant que va à nouveau jouer le 4ème pouvoir qui influence les pouvoirs exécutif et législatif et perturbe le pouvoir judiciaire ; le pouvoir médiatique de la presse et des médias détenus par les grands groupes financiers.
Dominique Baud comme tous les hommes et surtout les femmes de droite est victime de la dictature médiatique de la presse et des médias qui interdit l'émergence de nouveaux élu(e) dynamiques et talentueux et maintien en fonction à droite comme à gauche les hiérarches de deux seuls partis dominants au pouvoir et à la tête de l'opposition. La dictature médiatique fabrique ainsi un parti de gouvernement et un parti de perdants professionnels grâce aux mécanismes de la Constitution de la Vème République. Le pouvoir médiatique a façonné de toutes pièces en 2007, la candidature de Ségolène Royal qui était sans aucun doute, la meilleure candidate pour assurer la victoire de Nicolas Sarkozy avec un bis repetita pour 2012 en préparation
A un moindre niveau mais avec autant d’efficacité, le pouvoir médiatique va favoriser aux municipales de 2008 la réélection des mêmes élu(s) en fonction parfois depuis plus de 20 ans face à des perdants professionnels attitrés et satisfaits de leur situation d'opposants a vitam eternam qui confère son lot de consolations non négligeables de notabilité pendant la durée de leurs mandats.

Mais n'est-ce pas un symptôme d'affaiblissement de notre démocratie locale et nationale. Assurément oui. Il n'est pas de bonne gestion sans renouvellement des hommes et des femmes, des idées et surtout des pratiques.
Que faire ?
Résister, jouer son rôle de citoyen, écrire aux groupes de presse et des médias pour exiger une information qui ne soit plus du reportage d'ambiance électorale lointaine où l'on se limite à rappeler les noms connus des seuls figurants des dernières élections en dix lignes comme on rapporte un match de football de division d'honneur en parlant seulement du capitaine, de l'entraîneur, du buteur et du gardien de but ou en ne citant que le nom du joueur expulsé en passant sous silence les piliers de l'équipe qui font l’essentiel du travail, garantissent la qualité, la régularité, la présence, le sérieux, la sobriété du jeu et la générosité et la constance dans l'effort.

Alors pour répondre à l'urgence démocratique qui se posent au pays, il faut exiger que les journalistes qui rapportent l'activité de nos élus se comportent en professionnel de l'information et non en simple reporter et fournissent une information qualitative, quantitative, détaillée et étayée de la gestion des municipalités.

Cela passe par un droit à l'Information qui n’a rien à voir avec la liberté d’informer des journalistes ! Ce droit est à inscrire dans notre Constitution comme nouvelle liberté publique fondamentale du XXIème siècle pour contrebalancer la dictature médiatique.

Des élu(e) s godillots peuvent-ils parler aujourd'hui de droit constitutionnel à l'Information sans encourir le courroux du pouvoir ? Assurément non. D’ailleurs qui parle aujourd’hui du droit à l’Information à droite comme à gauche d’ailleurs, pourtant essentiel à l’exercice de nos droits de citoyens ? Personne, sauf les citoyens, le Peuple qui le réclament et qui y ont intérêt, contrairement aux partis.

Seul(e) s des élus dissidents comme Dominique Baud peuvent faire émerger au niveau local puis au niveau national ce besoin d'un nouveau principe constitutionnel en phase avec les exigences de notre temps. Ses protestations, ses réclamations, ses demandes de rectification dans la presse sont autant de cris d'alarmes démocratiques exemplaires et dignes d'intérêt citoyen.

Les partis dominants ont besoin de leçons pour intégrer l’urgence démocratique, au niveau local et national, tout comme ils ont dû se résoudre à reconnaître l’urgence écologique (sous la dictature médiatique des ONG), mais ce n’est pas gagné !

Voter Dominique Baud et pour tous les dissidents dynamiques et compétents qui veulent oxygéner et renouveler la vie démocratique de la France à droite, c’est voter pour le renouveau de notre démocratie qui en a grand besoin.

Écrit par : Firmin | 12/01/2008

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