Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/03/2011

Jusqu’où mène la haine

Depuis plusieurs jours, on sent de l’excitation dans les rangs des partis politiques.

Un premier sondage a donné Marine Le Pen en tête au premier tour des élections présidentielles de 2012. Tollé général, ce sondage est un faux…

On en refait un 2ème… Le résultat ne se fait pas attendre. Marine Le Pen arriverait toujours en tête et même avec un point de plus…

Là on accuse la méthode … Les sondés seraient payés… De là à ce qu’on les paie double pour dire qu’ils vont voter front national, il n’y a qu’un pas…

A qui profiterait alors le crime …

3ème sondage…Il faut bien en sortir. Ouf, ça y est. Aujourd’hui, Marine Le Pen n’est plus que 3ème, 8 points derrière Dominique Strauss Kahn mais seulement 2 points derrière Nicolas Sarkozy.

Il va falloir faire un nouveau sondage pour arranger cela….

Croire que toutes ces manœuvres vont changer ce vote prévisible des français est un leurre. Cela risque même de l’accentuer. Heureusement que nous ne sommes encore qu’à 14 mois des élections.

Mais voilà, des élections, il y en a tout de même cette année en France. Et les prochaines sont d’autant importantes que leur résultat va avoir des conséquences sur les suivantes, les sénatoriales de septembre.

Et bien je doute que certaines déclarations récentes améliorent la situation.

Le 8 mars, Nathalie Kosciusko-Morizet ouvrait le bal en déclarant à titre personnel, que si dans un canton, un candidat socialiste se retrouvait au 2ème tour face à un candidat du Front National, elle choisirait la gauche. « Elle ne parle pas au Front National… » dit-elle.

Mais dans quel régime sommes-nous ? Qu’est ce c’est que ce semblant de démocratie ou  cette démocratie à deux vitesses.

Car, si c’était un communiste ou un NPA à la place du socialiste…on peut légitimement penser qu’elle pourrait  appeler à voter l’extrême gauche !

Aujourd’hui, c’est le Président de la République qui s’est prononcé sur le sujet. Il ne veut aucun accord avec le Font National et un maintien de tous les candidats qui le pourront au 2ème tour… Il n’a pas appelé à voter pour la gauche, sauf que si des triangulaires se multiplient, le résultat de l’élection sera le même. Ne nous y trompons pas

Ses déclarations vont même bien plus loin, puisque sont menacés d’être «débarqués » de l’UMP, ceux qui oseraient appeler à voter pour un candidat du Front National.

Quelle punition…

 Encore un discours de diabolisation  qui ne peut être que contre productif. Car excusez-moi, sans prendre parti ici pour Marine Le Pen, je ne vois pas le danger à soutenir un candidat FN aux cantonales contre un candidat de gauche pour éviter de perdre un canton de plus.

Dominique Baud

Les commentaires sont fermés.