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11/09/2011

Au revoir Jean-François

 

 

Le nombre de personnes présentes à l’émouvant hommage de ce samedi en l’église de Saint-Augustin atteste, si besoin est, des qualités humaines de cet élu qui aimait les autres…

Dominique Baud

« La mort n’est rien, je suis seulement passé dans la pièce, à côté.

Je suis moi, vous êtes vous.

Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours.

Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné,

Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait,

N’employez pas  un ton solennel ou triste,

Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble,

Priez, souriez, pensez à moi.

Que mon nom soit prononcé comme il l’a toujours été,

Sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre.

La vie signifie ce qu’elle a toujours été.

Le fil n’est pas coupé, simplement parce que je suis hors de votre vue.

Je vous attends. Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin

Vous voyez, tout est bien. »

Charles Peguy

 

18/01/2011

hommage à Jean Dutourd

"Il était une fois un imbécile qui avait un chien appelé Perdreau. Ce chien était comme tous les chiens, c’est-à-dire qu’il ne jugeait pas son maître et lui était raisonnablement attaché. Il lui rendait les services que rend un chien. Il grognait quand il voyait un individu à l’allure inquiétante. Il aboyait quand quelqu’un sonnait à sa porte.

Un jour deux types à moto descendirent de leur engin et s’avancèrent d’un air menaçant vers l’imbécile qui les regardait venir avec un sourire d’imbécile, il croyait qu’ils venaient lui demander du feu, en fait, ils voulaient lui prendre son portefeuille.

Le chien ne s’y trompa pas, il leur sauta dessus en hurlant et les mit en fuite. L’imbécile criait "Perdreau, viens ici ! Messieurs pardonnez lui, il n’est pas méchant". Ah la sale bête ! Tu vas voir la tournée que tu vas prendre.

Les deux voyous sautèrent sur leur moto et partirent très loin.

L’imbécile corrigea le chien qui n’y comprit rien, mais n’en continua pas moins à aimer son maître, car les chiens sont fatalistes. Ils savent que les hommes ont des réactions illogiques. Il y eut plusieurs incidents de ce genre, chaque fois que le chien croyait faire son métier de chien, l’imbécile lui tapait dessus et se confondait en excuses auprès des chenapans, voleurs, et bandits de tout poil que mordait le malheureux animal.

Il disait que celui ci était idiot, sanguinaire, et qu’il n’arrêtait pas de commettre des bavures. On a beau être chien et plein de bonne volonté, on finit par se lasser de recevoir des coups. Le chien Perdreau se lassa, cela se sut assez vite dans le quartier.

L’imbécile habitait un pavillon, une nuit, un cambrioleur escalada le mur, le chien entrouvrit un œil dans sa niche pour chien et le referma, simplement. Le cambrioleur cambriola en toute tranquillité.

L’imbécile s’arracha les cheveux et corrigea le chien, lequel reçut philosophiquement sa correction, n’étant pas à une inconséquence près de la part de son patron.

Une autre nuit, ce fut un autre cambrioleur qui vint, ce cambrioleur là avait un surin qu’il planta dans la bedaine de l’imbécile qui en mourut. En partant, l’assassin caressa le chien en disant « bon toutou ! »

Le chien pensa, car les chiens pensent : "Voila la première parole aimable que j’ai entendue depuis longtemps".

Cette histoire est celle des Français, de leur Police et de leurs élus. Ils s’étonnent de ne pas comprendre la désaffection du peuple Français ? Exemple :  "sur une route où la vitesse est limitée à 50 km/h le quidam Franchouillard qui roule à 51 km/h est un assassin". Il n’a aucun recours.

Ceux qui brûlent 400 voitures, qui incendient les véhicules de police, qui jettent des pierres sur les forces de l’ordre et les pompiers sont conviés, avec tous les égards, à l’Élysée pour exposer leurs revendications…

"…Ils battent leur chien depuis trente ans, et s’étonnent aujourd’hui que le chien ait des états d’âmes..." ."

Jean DUTOURD, de l’Académie Française.Jean Dutourd.jpgJean Dutourd.jpg

12/11/2010

Protocole ou ….?

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Le hasard du calendrier a fait que je devais me rendre en Franche comté ces derniers jours. J’ai donc décidé de dévier un peu mon itinéraire pour me rendre à Colombey les deux églises. C’était le 10 novembre, le lendemain du passage des officiels. Un temps froid, brumeux, pluvieux, venteux qui n’avait pourtant pas effrayé les occupants des quelques cars stationnés dans le village ou à proximité du mémorial.

Les intentions du Général étaient claires. Il suffit, pour s’en assurer, de passer un moment à la Boisserie et de lire ses souhaits de simplicité et d’humilité.

Quelle ne fut donc pas ma surprise de constater en me rendant au petit cimetière du village, deux gerbes sur sa tombe, celle du président de la république et celle des députés et sénateurs UMP, et, plus loin, autour d’un autre monument, les gerbes des autres, associations, anonymes, j’y ai même vu celle de Nicolas Dupont Aignan….

40 ans déjà, j’avais 10 ans et je me souviens encore de mes larmes en regardant les reportages télévisés.

Dominique Baud

25/10/2010

Que diront-ils de lui demain ?

Nous avons appris aujourd’hui le décès de Georges Frêche, président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon. On se souvient des évènements qui ont précédé sa réélection en mars dernier à la tête du conseil régional de Languedoc-Roussillon, et de son bras de fer avec le PS, qui l'avait déjà exclu de ses rangs…

Mais demain, que diront-ils de lui ?

Dominique Baud

11/01/2010

Un homme libre, un homme de convictions

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Samedi, un commerçant du XVème avec lequel je discutais, en est venu à me parler du décès de Philippe Seguin, en soulignant tant le ridicule que l’hypocrisie de bon nombre de ceux qui se sont exprimés après son décès. Pour lui, la classe politique n’est pas un exemple de sincérité et c’est pourtant un de nos électeurs, mais pour combien de temps encore ?

J’ai ressenti la même chose en lisant ou écoutant de nombreuses déclarations. Et voilà qu’aujourd’hui, certains se mettent à le tutoyer, à honorer son indépendance, sa force de convictions… alors même que c’est justement son refus des compromissions qui a compromis la carrière politique qu’il aurait pu faire. Car du caractère, Philippe Seguin en avait.

Si je peux affirmer cela aujourd’hui, c’est après avoir travaillé avec lui, au début de mon mandat de Conseiller de Paris. Je ne l’avais pas soutenu au moment des élections municipales de 2001, fidèle, moi aussi, à mon refus du parachutage. Et pourtant, une fois élue, je n’ai pu que saluer la confiance et le soutien qu’il m’a accordés pour représenter et intervenir au nom de notre groupe politique, notamment sur ce qui concernait la politique familiale et la petite enfance. Merci Philippe de m’avoir permis de faire mes premières armes dans une arène politique pas toujours tendre.

J’avais eu aussi l’occasion de saluer la pertinence de ses interventions en qualité de premier président de la Cour des Comptes. Et, il m’a toujours répondu…

Dans un monde politique où il ne faut pas déranger. Il dérangeait, car il était libre, il s’était donné les moyens de l’être. C’est ce à quoi devrait aspirer tout responsable politique.

J’aurai une pensée pour vous Philippe, demain, et surtout pour ceux qui restent, pour votre famille.

Dominique Baud

17/11/2007

Que la France rende Hommage à leur courage

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Hier en effet, à Paris dans le 19ème arrondissement deux pompiers sont décédés.

A l’heure où certains manifestent sans se soucier le moins du monde des autres, deux pompiers sont décédés cette nuit pour sauver des vies.

Je souhaite ici rendre hommage à leur courage, à leur altruisme, et témoigner de toute ma sympathie pour leur famille.

Vous me direz que ces deux faits n’ont rien à voir l’un en vers l’autre, eh bien si.

Au risque de leurs vies, les pompiers se mobilisent à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, semaine-weekend, été-hiver, avec une générosité dont certains feraient bien de s’inspirer.

On constate avec horreur une multiplicité des incendies dans Paris dont les origines sont multiples et variées. Une des raisons est l’insalubrité de nombreux immeubles et locaux commerciaux.

A la veille des élections municipales, j’espère vivement que les candidats pour Paris prendront des engagements fermes et précis quant l’inventaire nécessaire qui devra en être fait, et quant au bilan régulier qui devra être rendu aux parisiens.

La vie humaine n’a pas de prix.

Dominique BAUD
Conseiller de Paris

 

07/08/2007

Hommage au Cardinal LUSTIGER

a7db03314321cb3929a37307e5e0b197.jpgJe voudrai aujourd’hui rendre hommage à l’Homme d’Eglise, de Foi et de Conviction qu’était Monseigneur LUSTIGER, décédé dimanche dans notre arrondissement où la Maison Jeanne GARNIER, l’avait accueilli depuis le mois d’avril dernier.

Qualifié de « traditionnaliste moderne », il a su ouvrir le dialogue sur le monde extérieur, politique, culturel, tout en s’appliquant à valoriser les fondements essentiels et moraux de la foi chrétienne.  

Il aura marqué le diocèse de Paris par sa personnalité hors du commun.

Nous aurons une pensée pour lui vendredi prochain, jour de ses obsèques à Notre dame de Paris, célébrées par son successeur, Monseigneur André VINGT-TROIS.

 

Dominique BAUD

Conseiller de Paris