Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/03/2010

Décidemment…

Il est temps que nous passions à l’après régionales.

Ce ne sont plus des campagnes d’idées, de convictions et de propositions que nous vivons, ce sont des guerres fratricides où on espère gagner en insultant son voisin.

C’est sans limite, on accuse, on diffame, et voilà maintenant que, parce trop c’est trop, la justice s’en mêle.

Mais, on ne peut tout excuser sous couvert de l’affrontement politique.


Il va bien falloir un jour, que quelqu’un rende à la politique ses lettres de noblesse.

Dominique Baud

 


« JUSTICE - Le député et tête de liste UMP aux régionales dans le Val-d'Oise a été reconnu coupable de diffamation envers Michelle Saban, candidate PS dans le Val-de-Marne...

«Le tribunal a estimé que les propos de M. Poniatowski étaient diffamatoires.» Jean-François Moreau, l'avocat de Michelle Sabban a annoncé à 20minutes.fr que le député et tête de liste UMP aux régionales dans le Val-d'Oise a été condamné, ce vendredi, à verser 10.000 euros de dommages et intérêts à sa cliente, vice-présidente du conseil régional d'Ile-de-France. A son propos, il avait affirmé qu’elle avait été condamnée pour «emplois fictifs».

«Ma cliente est satisfaite car elle a été blessée par ces propos», a déclaré l'avocat à 20minutes.fr. Des propos qu'Axel Poniatowski avait glissé dans un communiqué où il évoquait le passé judiciaire d'Ali Soumaré, qui a de son côté porté plainte contre X.

«Bonne foi»

Contacté par 20minutes.fr, l'avocat d'Axel Poniatowski a annoncé que son client «lui avait demandé de faire appel». Axel Poniatowski, «a toujours été de bonne foi», précise l'avocat.

Michelle Sabban a réclamé mardi devant le tribunal de Créteil 50.000 euros de dommages et intérêts. Rappelant que sa cliente avait été relaxée en 2003 dans une affaire d'emplois fictifs, Jean-François Moreau a estimé qu'Axel Poniatowski avait commis un «amalgame déloyal» et qu'il ne pouvait s'être trompé «de bonne foi».

Laurent Devolvé, avocat du député UMP avait lui réfuté toute «intention de nuire» et estimé que les déclarations de son client relevaient de l'affrontement politique. L'avocat de Michelle Sabban avait cependant dénoncé des «méthodes blessantes» et des déclarations «erronées», «de nature à fausser le scrutin des régionales». »

Julien Ménielle

20 minutes.fr 12 mars 2010