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03/11/2013

Ils étaient nombreux,

Avant quelques jours de vacances, j’ai tenu à faire partie des premiers visiteurs du nouveau centre Beaugrenelle, le 23 octobre dernier.

Il y en avait du monde, « du monde » du XVème arrondissement, « du monde » du quartier si j’en juge le nombre de fois où j’ai pu saluer quelqu’un que je connaissais, et même certains, que j’ai surpris y faire des courses le jour même de l’ouverture, alors même que je les avais rencontrés pendant des années dans des réunions de quartier en qualité de farouches opposants.

Et quoiqu’en qu’en pensent les députés du XVème, les habitants de cet arrondissement, dont ils ne font pas partie, veulent la réussite de ce centre et sont heureux de pouvoir en profiter. Et cela ne les détournera pas de leurs commerces habituels même s’ils n’ont aucune raison de se priver des facilités d’accès à de nombreuses enseignes, une gestion du temps dont chaque parisien ne peut qu’apprécier l’intérêt.

Je suis aussi avec intérêt mais sans indulgence, les propos des deux députés de notre arrondissement…  De nombreux témoignages sont venus naturellement jusqu’à moi depuis 15 jours, et j’ai ainsi appris, qu’en fonction des interlocuteurs et des circonstances, les versions de ces élus variaient. « Alors, le Maire du XVème », m’a-t-on demandé, « il est pour ou il est contre. Je n’ai pas bien compris. Je l’ai vu plusieurs fois, et il ne m’a pas dit la même chose ???? ».

Une chose est sûre et j’en suis témoin, on ne peut être pour un projet et toujours voter contre. Or le maire du XVème a toujours voté contre, a tout fait pour retarder ce projet et ce avec toute son équipe. Comme d’ailleurs, son inconditionnelle amie d’hier, dissidente aujourd’hui, toujours avec lui en tête des hostilités à ce projet en sa qualité, à l’époque, d’ajointe présidant deux conseils de quartier, dont celui chargé du dossier de Beaugrenelle.

Après 6 ans d’exercice au pouvoir dans notre arrondissement, un inventaire s’impose tout autant qu’un exercice de sincérité et un bilan de réalisation des promesses faites.

Dominique Baud