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20/11/2013

Les temps changent,

Il n’y a pas si longtemps, point n’était besoin de solliciter les militants d’un parti politique à l’approche d’échéances électorales.

D’abord, les députés (notamment de notre arrondissement) avaient une permanence, lieu de rencontre, d’échanges, de convivialité, qui de fait devenait non seulement pendant les campagnes mais aussi entre deux élections, le cœur de la vie militante.

De plus, et avant une échéance municipale ou législative, le candidat à sa réélection (mais d’autres aussi), ouvrait une nouvelle permanence de campagne où se ruaient tous les volontaires, militants ou pas.

On ne refusait jamais de l’aide mais on n’avait pas besoin d’en chercher, les bonnes volontés se présentaient de façon spontanée.

 

Aujourd’hui, plus de permanence d’élus. Mais à quoi sert l’indemnité que nous leur donnons pour cela…. Avec nos impôts ?

 

Et voilà que dans le journal cette semaine, on apprenait que le Président de la Fédération UMP de Paris, qui plus est Maire du XVème arrondissement, candidat à sa réélection recherchait des militants pour la prochaine campagne municipale.

Mais les temps ont changé.

Les militants, qui en plus actuellement semblent manquer à l’appel, ne seront pas suffisants pour permettre de gagner une élection.

Car s’il manque des militants c’est qu’ils sont partis ailleurs. Et s’il manque des militants, il risque de manquer des électeurs. Et pour gagner, les électeurs il faut les convaincre au-delà même de son camp, chez les déçus, les exclus, les abstentionnistes.

Mais voilà, pour cela il faut respecter les électeurs et ceux qui les représentent. Et le minimum est de répondre aux courriers, aux mails, aux demandes de rendez-vous, aux appels téléphoniques, aux visites.

Et voilà, désolée de le constater, mais Mme NKM, vous ne répondez pas à ces critères.

C’est dommage.

Dominique Baud