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05/02/2007

SEGOLENE, UN PROGRAMME QUI NE CHANGE PAS… FORT !

Le 27 janvier dernier, dans les salles du patronage laïc, se tenait sur notre circonscription un « débat participatif » du Parti Socialiste en vue d’élaborer le programme des Elections Présidentielles. Rien n’est prêt ! Les très grandes lignes sont certes définies, mais rares sont les propositions concrètes.

A l’occasion de cette rencontre, on pouvait également se rendre compte que, malgré l’apparence novatrice et séduisante de Ségolène Royal, les idées socialistes n’ont pas changé, et ont même pris un tournant très rouge.

Selon la plupart des membres ainsi réunis, il faut toujours et encore taxer les entreprises en augmentant les charges sociales, en instaurant une redevance élevée sur les mouvements de capitaux ou de dividendes et en mettant le Smic à 1500 euros dans un délai assez court.

Toujours, selon cette même assemblée, les entreprises sont responsables de l’augmentation du coût de la vie en ayant profité du passage à l’euro pour monter le niveau des prix.

Quand arrêteront-ils de montrer du doigt les entreprises, les patrons, comme s’ils étaient les uniques responsables des problèmes sociaux ?

La re dynamisation notre économie ne doit pas se faire en mettant plus de pressions fiscales sur les entreprises qu’elles n’en supportent actuellement.


Concernant l’habitat, les propriétaires ont du souci à se faire. Hormis le sempiternel refrain qu’il faudrait construire encore plus de logements sociaux, il faudrait réquisitionner les quelques 2.000.000 de logements vacants sur Paris.

Commençons donc par occuper les appartements vides de l’OPAC.

A ces propositions, vient s’ajouter la création d’un nouveau type de bail se rapprochant de la loi de 1948 en plus du logement opposable.

Certes les loyers ont flambé depuis une dizaine d’année, mais les méthodes qu’ils proposent pour redresser la situation seront source de graves problèmes, tant pour les municipalités que pour les professionnels de l’immobilier et les propriétaires, si elles sont appliquées.

Enfin, côté emploi, il a plus été question des seniors que des jeunes, sans que de réelles solutions n’aient été données.

Peut-on compter sur des personnes proches de retraites plutôt que sur les jeunes pour payer les cotisations des pensions ?

Les jeunes sont la force vive de demain, ils sont la clé de voûte de la survie de notre société. Dans  leur programme, les socialistes ne font que reproduire, à peu de choses prêt, la politique mise en place pour la jeunesse sous le gouvernement de Lionel Jospin.

Où est le changement tant annoncé par Ségolène Royal ?… On le cherche encore.

Rien au Parti Socialiste pour les Elections Présidentielles à moins de 3 mois du 1ier tour.

Leur programme n’est qu’une immense coquille vide.

Les rares idées émises sont difficilement applicables et peu réalistes.

Certes beaucoup de choses sont à réformer, mais le radicalisme n’est ni une solution acceptable et ni le moyen adéquate.

J B

Commentaires

Bravo pour cet article pertinent, qui soulève le problème de la campagne de Mme ROYAL !
Comment pourrait il y avoir un programme détaillé, alors qu'il semble bien que ses conceptions politique, ne soient pas les même que celles du parti Socialiste de la rue Solférino ...

Écrit par : Nadine A | 03/02/2007

C'est gonflé... Oserez-vous ?

Bon d'accord ma démarche n'est pas commune. Mais voilà : je suppose que vous êtes pour l'amélioration du pouvoir d'achat. Et bien c'est justement ce que je propose moi aussi ! Et j'ai lancé une campagne sur Les Influenceurs que vous pourrez découvrir à cette adresse :
http://influenceurs.net/news/marinamode

Oserez-vous la relayer sur votre blog ?
Jack-Yves Bohbot (http://bohbot.typepad.com/) l'a déjà fait... Chiche ?

Cordialement

Marina

Écrit par : marina | 04/02/2007

Bravo pour le programme qui ne change pas
Quid de l'utilisation du reste de Boucicaut qui est chauffé et éclairé : ne pourrait-on pas y loger quelques sans abri cet hiver?
Agnès

Écrit par : grandjacques | 05/02/2007

Chère Marina,

Nous avons bien noté le site les Influenceurs, mais je ne suis pas sur qu'une vraie hausse du pouvoir d'achat se décide arbitrairement, quand bien même Dominique Baud serait députée !

Cela me parait assez étatiste comme solution. La seule façon de créer du pouvoir d'achat qui soit durable et non factice, c'est la croissance. Et une croissance avec suffisament de profit pour les entreprises pour qu'elles puissent en redistribuer les fruits. Une entreprise qui fonctionne bien et dégage des profits a tout intérêt à garder ses collaborateurs en les payant bien et en les faisant participer aux bénéfices.

D'où l'accent portée par madame Baud sur le fait de ne pas alourdir la fiscalité des entreprises. Dans le même temps, si l'on veut augmenter le pouvoir d'achat tout en incitant les gens à travailler plus, il faut libérer la fiscalité qui pèse sur le travail et ses revenus, en l'occurence l'impôt sur le revenu.
Il faut sortir de l'idée marxiste de la progressivité de l'impôt. Cette progressivité stigmatise la création de richesse.

Donc, pour créer du pouvoir d'achat: diminuons l'impôt sur le revenu, développons la participation et l'actionnariat salarié; et faisons gagner de l'argent à nos entreprises.

Écrit par : GM | 07/02/2007

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