Vous avez dit Démocratie…

Je tiens à rappeler aujourd’hui le définition du mot démocratie : « se dit d’un régime politique où la souveraineté est exercée par le peuple » Dictionnaire Hachette encyclopédique, édition 2000.
« Lorsque, dans la république, le peuple en corps a la souveraine puissance, c’est une démocratie » Charles de Montesquieu (1689 – 1755)

Je tiens à rappeler aussi l’article 2 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 : « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression. »

Et bien, ce matin, dans les rues de notre 13ème circonscription, c’est une définition bien différente que m’ont opposés certains jeunes de l’UMP :
« La démocratie, c’est que Dominique BAUD ne se présente pas ou qu’elle se retire puisque l’UMP ne l’a pas choisie »

Et c’est ainsi que ce matin, nous narguant comme en témoignent ces photos, où ces mêmes jeunes posent en arrachant mes affiches, j’ai appris en vrac que je n’avais pu avoir l’investiture car l’UMP m’avait jugé « incompétente », que pour se faire, un entretien n’était pas nécessaire, et qu’il devenait urgent que l’on m’exclut.

Et pourtant il m’a été confié de nombreuses responsabilités et notamment de nombreuses demandes de contribution pour débattre sur la politique familiale et l’éducation.

Je ne demande pas à ces jeunes de me donner leur approbation et j’approuve même qu’ils puissent s’exprimer aussi librement, c’est d’ailleurs le gage de notre démocratie.

Je n’ai d’ailleurs pas besoin de leur approbation, mais un minimum de respect de leur part serait souhaitable, à la fois pour l’image qu’ils donnent d’eux mêmes et du parti qu’ils veulent défendre.

Des habitants, témoins de ces scènes ce matin, à plusieurs endroits, nous ont fait part de leur indignation pour ces comportements et propos à la limite de la diffamation, nous apportant activement leur soutien.

Ma candidature est la marque même de l’exercice de la démocratie dans notre pays Me l’interdire ou procéder à des intimidations pour me faire renoncer relève d’un régime totalitaire.
Les électeurs trancheront, et leur vote sera aussi légitime que celui qui a élu, le 6 mai dernier notre nouveau Président de la République Nicolas SARKOZY.

Qu’on se le dise…

Dominique BAUD
Conseiller UMP de Paris