05/01/2011
Cela se complique
Eric Woerth serait-il plus un bouc émissaire qu’un coupable?
Protégé par sa fonction ministérielle, on peut penser qu’il s’est tu...
Aujourd’hui, il décide de se défendre, avant d’être confronté, le 13 janvier prochain, à une décision de la Cour de Justice de la république.
Mais, toutes les vérités sont-elles toujours bonnes à dire ? Non. Mais si ce qu’il dit est vrai, alors oui, il doit parler.
Concernant l’affaire de l’hippodrome de Compiègne, il déclare dans une interview au Figaro à paraître ce mercredi 5 janvier qu’il n’a rien à se reprocher dans la vente par l'Etat de ce domaine situé dans l’Oise, à la Société des courses locales. "Ce point a été traité en interne par les administrations et, évidemment, pas par moi. Ce dossier m'a occupé six minutes, peut-être sept", assure-t-il.
"Le 12 mars 2010, c'est Matignon qui a tranché lors d'une réunion interministérielle informelle. Y assistaient les représentants de Bercy et de l'Agriculture. Le cabinet du Premier ministre a arbitré dans le sens de France Domaine (organisme chargé de la vente des biens de l'Etat, ndlr)", détaille-t-il.
Ce dernier semble attendre la vérité sur les deux affaires qui lui ont coûté son poste de ministre. On a envie de le croire. Espérons donc, pour lui et l’honneur de la Politique, que la vérité sera faite.
Dominique Baud
00:34 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : woerth, compiègne, bercy, bettencourt, vérité
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