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12/11/2010

UE : la candidature de la Turquie dans l'impasse

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Si cela pouvait être vrai…

Turquie : 3% en europe, 97% en Asie…

Et s’il n’y avait que cela !

Les peuples européens ne veulent pas de l’adhésion de la Turquie dans l’Europe. Nos nombreuses divergences, les difficultés que l’Europe a déjà pour « digérer » les adhésions successives expliquent cette opposition.

Mais comme d'habitude depuis quand l'opinion du peuple compterait-elle? On a vu les suites données au résultat du référendum !!!

Je vous laisse apprécier les arguments contenus dans cet article. Mais info ou intox ?

Dominique Baud


UE : la candidature de la Turquie dans l'impasse (10/11//2010 - Par Jean-Jacques Mevel) 

« L'UE renvoie la balle à Ankara: «Il est urgent que la Turquie remplisse ses obligations» et normalise ses relations avec Chypre, sans quoi le processus d'adhésion relancé il y a cinq ans mène tout droit à l'impasse, avertit la Commission européenne dans son rapport annuel sur l'élargissement.

À cinq semaines d'un sommet européen peut-être crucial pour la survie de la candidature, «personne ne peut se satisfaire du rythme actuel de la négociation», disait mardi le commissaire à l'élargissement Stefan Füle. Bruxelles fait porter la responsabilité de l'impasse sur les épaules turques et met en cause l'engagement européen du tandem Gül-Erdogan. Dans cette « phase exigeante, la Turquie doit faire plus d'efforts pour souscrire aux conditions posées», insiste le texte.

Chypre plombe le dossier

C'est une façon de maintenir une façade d'unité, sans se prononcer pour ou contre. L'UE est notoirement divisée sur le ticket européen d'un pays périphérique, musulman et dont l'économie est aussi dynamique que la démographie. Il compte la Grande-Bretagne et la Suède parmi ses soutiens. Les adversaires recrutent en France, en Allemagne, en Autriche et désormais aux Pays-Bas. À l'adhésion, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel opposent un «partenariat privilégié», demi-mesure rejetée par Ankara.

La question de Chypre, divisée entre le Sud qui appartient à l'UE et le Nord où stationnent les troupes turques, plombe le dossier depuis 2005. Les Chypriotes grecs exigent de la Turquie qu'elle ouvre ses ports à leurs navires, conformément à la parole donnée. Faute de l'obtenir, ils manient le veto. Bruxelles s'impatiente: «Il n'y a eu aucun progrès vers une normalisation des relations bilatérales», constate le rapport de la commission.

Avec l'opposition de la République de Chypre et de la France, conjuguées à celle de l'UE sur des chapitres ponctuels, la candidature piétine. Seuls 18 des 35 terrains d'accord imposés à la Turquie ont pu être explorés. Techniquement, trois pourraient être encore ouverts. Pour les diplomates, il faudrait un miracle pour échapper à un blocage définitif en 2011 ou 2012. La commission, comme pour mieux souligner ses frustrations, met en avant les convergences sur d'autres fronts. La Turquie s'est embarquée dans «une profonde révision de sa Constitution et se rapproche des normes européennes», estime-t-elle. Réserves récurrentes, elle s'inquiète d'un cadre légal qui «ne garantit pas assez la liberté d'expression». Elle relève aussi des manquements à la liberté religieuse, aux droits des femmes et à ceux des syndicats.

Travailler main dans la main

Au contraire de beaucoup, Bruxelles se garde encore de conclure que la Turquie regarde moins vers l'Europe et davantage vers l'Orient. Le rapport mentionne sans commentaire qu'Ankara s'est dissociée des Européens et de ses alliés de l'Otan, pour voter contre le renforcement des sanctions imposées à l'Iran par le Conseil de sécurité de l'Onu. Le geste a alerté les deux rives de l'Atlantique. La Commission veut croire que l'UE et la Turquie, travaillant main dans la main, «peuvent renforcer la sécurité énergétique, s'atteler au règlement des conflits régionaux et prévenir l'apparition de fossés ethniques et religieux». Le rapport fait le point sur huit autres candidatures à l'UE, officielles ou encore à l'ébauche. Parmi ces dernières, la commission soutient fermement l'Albanie. Mais elle temporise pour la Bosnie, handicapée par l'absence de réformes et le manque de vision de ses dirigeants».

 

24/05/2009

Les faits vous désavouent….

Aujourd’hui, même les socialistes se sont rendus compte des mensonges de l’UMP.

Sur France Info le 19 mai, Benoît Hamon a interpellé Nicolas SARKOZY en lui demandant « d’assumer l’adhésion de la Turquie » qu’il prépare à Bruxelles. Il lui demande de « Cesser d’avoir un discours pour les Turcs à Paris et un autre pour les Turcs à Bruxelles ». Benoît Hamon a ajouté : « Nicolas Sarkozy a fait de l’entrée de la Turquie dans l’UE un chiffon rouge: il dit en France ‘nous ne voulons pas de la Turquie, je m’y opposerai’, et pourtant sous la présidence française de l’UE, il a ouvert deux chapitres supplémentaires dans les négociations avec la Turquie ».

Depuis que Nicolas Sarkozy a été élu, le nombre de chapitres ouverts de négociation est passé de 2 à 10. Soit 8 de plus. Dont 2 sous la présidence française de l’Union européenne le 19 décembre 2008 : chapitre 4 (libre circulation des capitaux) et chapitre 10 (société de l’information).
On est très loin des promesses du candidat de suspendre les négociations d’adhésion dès son élection, en mai 2007.

La majorité UMP vote chaque année, dans le projet de loi de finances, les crédits dits "de préadhésion" à la Turquie. Celle-ci a touché 2,13 milliards d’euros de 1996 à 2006 et va recevoir 2,26 milliards de 2007 à 2010, soit 564 millions par an dont 96 millions déboursés par la France !

Nicolas Sarkozy ne veut pas que les Français donnent leur avis sur l’entrée de la Turquie.

L’article 88-5 de la Constitution française disposait il y a encore peu : « Tout projet de loi autorisant la ratification d’un traité relatif à l’adhésion d’un Etat à l’Union européenne et aux Communautés européennes est soumis au référendum par le Président de la République. »

Mais le 21 juillet 2008, Nicolas Sarkozy a fait adopter par le Parlement une révision de cet article permettant de faire sauter ce "verrou référendaire". Ainsi pour tout élargissement, la consultation des Français peut être écartée, au profit du Parlement, si ce même Parlement - c’est à dire le pouvoir politique du moment auquel obéit une majorité - le décide.

De plus, au sein du Parti Populaire Européen, les représentants de l’UMP siègent depuis le 28 janvier 2005 aux côtés de l’AKP, le "Parti de la justice et du développement" dirigé par l’actuel premier ministre  turc, Monsieur Erdogan, qui est membre observateur du PPE.

Vous êtes opposé à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne : un seul choix, le 7 juin, votez LIBERTAS.

Dominique BAUD