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24/05/2009

Les faits vous désavouent….

Aujourd’hui, même les socialistes se sont rendus compte des mensonges de l’UMP.

Sur France Info le 19 mai, Benoît Hamon a interpellé Nicolas SARKOZY en lui demandant « d’assumer l’adhésion de la Turquie » qu’il prépare à Bruxelles. Il lui demande de « Cesser d’avoir un discours pour les Turcs à Paris et un autre pour les Turcs à Bruxelles ». Benoît Hamon a ajouté : « Nicolas Sarkozy a fait de l’entrée de la Turquie dans l’UE un chiffon rouge: il dit en France ‘nous ne voulons pas de la Turquie, je m’y opposerai’, et pourtant sous la présidence française de l’UE, il a ouvert deux chapitres supplémentaires dans les négociations avec la Turquie ».

Depuis que Nicolas Sarkozy a été élu, le nombre de chapitres ouverts de négociation est passé de 2 à 10. Soit 8 de plus. Dont 2 sous la présidence française de l’Union européenne le 19 décembre 2008 : chapitre 4 (libre circulation des capitaux) et chapitre 10 (société de l’information).
On est très loin des promesses du candidat de suspendre les négociations d’adhésion dès son élection, en mai 2007.

La majorité UMP vote chaque année, dans le projet de loi de finances, les crédits dits "de préadhésion" à la Turquie. Celle-ci a touché 2,13 milliards d’euros de 1996 à 2006 et va recevoir 2,26 milliards de 2007 à 2010, soit 564 millions par an dont 96 millions déboursés par la France !

Nicolas Sarkozy ne veut pas que les Français donnent leur avis sur l’entrée de la Turquie.

L’article 88-5 de la Constitution française disposait il y a encore peu : « Tout projet de loi autorisant la ratification d’un traité relatif à l’adhésion d’un Etat à l’Union européenne et aux Communautés européennes est soumis au référendum par le Président de la République. »

Mais le 21 juillet 2008, Nicolas Sarkozy a fait adopter par le Parlement une révision de cet article permettant de faire sauter ce "verrou référendaire". Ainsi pour tout élargissement, la consultation des Français peut être écartée, au profit du Parlement, si ce même Parlement - c’est à dire le pouvoir politique du moment auquel obéit une majorité - le décide.

De plus, au sein du Parti Populaire Européen, les représentants de l’UMP siègent depuis le 28 janvier 2005 aux côtés de l’AKP, le "Parti de la justice et du développement" dirigé par l’actuel premier ministre  turc, Monsieur Erdogan, qui est membre observateur du PPE.

Vous êtes opposé à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne : un seul choix, le 7 juin, votez LIBERTAS.

Dominique BAUD

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