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07/12/2011

Et oui...

A l’occasion des modifications massives d’horaires annoncées par la SNCF dont je n’ai ni la compétence, ni les informations pour me permettre de juger de leur opportunité, j’ai entendu de nombreux contestataires expliquer qu’en fait, c’était un moyen de laisser de la place à une concurrence privée.

Et pourquoi pas ? Rien de tel pour améliorer un service qu’une réelle concurrence. Car ras le bol des préavis de grève, des grèves, des « droits de retrait », des manifestations, des retards….

Et voilà qu’aujourd’hui, je me suis rendue à la poste. Comme vous le savez la réorganisation des services de la poste fait que maintenant, les employés bougent dans le bureau (je veux dire ne sont pas statiques derrière un guichet), mais que c’est à vous d’oblitérer vos enveloppes, y compris les recommandés. Pour les recommandés, vous devez vous-même, sur un guichet automatique, peser, payer, coller… Mais ensuite vous devez néanmoins retourner au guichet pour faire valider votre envoi, faire « tamponner » le courrier et récupérer votre e reçu.

Puisqu’on ne peut pas faire autrement, on se plie…

Mais ce matin, ayant constaté que je n’avais plus de bordereaux de recommandé d’avance, j’ai demandé à ce qu’on m’en donne. « Combien » m’a t-on demandé ? « 5/6 s’il vous plait » ? « Mais combien avez-vous de recommandés à envoyer tout de suite » ? Aucun, je voulais seulement en avoir d’avance afin de les préparer tranquillement avant de me rendre à la poste où l’on est pas toujours bien installé pour écrire, où parfois on manque de place, sans parler du fait qu’il me semble inutile,d’attendre pour avoir le papier… d’avoir à le remplir sur place… de devoir attendre devant la machine automatique qu’elle soit libre pour peser et oblitérer ma lettre… et d’attendre à nouveau derrière le guichet pour obtenir mon cachet et la preuve de mon envoi.

« Si vous n’avez aucun recommandé à faire tout de suite, je ne peux pas vous en donner », m’a-t-on répondu. Sidérée, j’ai expliqué que j’en envoyais régulièrement et qu’il était plus pratique pour moi de les préparer d’avance… Rien à faire. J’ai donc déclaré avoir 5 recommandés à envoyer aujourd’hui… Il a regardé dans mes mains. J’avais une lettre recommandée que je venais de recevoir, et le reçu d’une autre que je venais de poster.

Ce n’est pas possible m’a-t-on répondu. Vous n’avez pas de lettre dans les mains.

Sans autre commentaire.

 Dominique Baud

 

25/09/2009

Un petit tour à la poste…

A deux reprises, ces 10 derniers jours, j’ai eu besoin d’avoir recours aux services de la poste.

A chaque fois, pour déposer une lettre recommandée.

J’ai donc eu l’occasion de découvrir les nouvelles formules de ce service public.

La semaine dernière, un peu désorientée, habituée à une file et à des guichets en ligne, j’arrive dans un espace certes aéré, mais tenant plus d’un commerce que d’autre chose.

M’approchant d’un guichet pour donner mon courrier, on me dit d’affranchir directement ma lettre, puis de revenir. Trois agents circulent dans le bureau de poste et regardent autour d’eux. L’un d’eux finalement se dirige vers moi et m’accompagne vers la machine. Là, il faut savoir qu’il faut soit une carte bleue, soit de la monnaie. Je reste donc devant la machine et l’agent va me chercher de la monnaie. Une fois le paiement effectué, je dois coller ma vignette, coller mon recommandé et détacher le double. Mais là, je dois retourner au guichet, afin d’obtenir l’oblitération de mon reçu…

Aujourd’hui, même démarche. J’ai compris, je fais tout toute seule avec ma carte bleue. mais mes voisins aux autres machines rouspètent… Il n’y a plus de monnaie… un agent doit intervenir…. Il n’y a plus de carnets de timbres… Un autre agent arrive… « Décidemment Mme, vous n’avez pas de chance. les machines sont fatiguées… »

Bien entendu, les cachets oblitérant les courriers dûment affranchis par nos soins ne sont pas à notre disposition. Et là, il faut attendre qu’un agent puisse faire le nécessaire. Mais ils ne restent plus derrière leurs guichet. Ils se promènent dans le bureau, histoire de s’assurer que les clients utilisent bien les machines…

Qu’ont-ils gagné dans ces transformations, je n’en sais rien…

Qu’ont gagné les clients, je n’en sais rien non plus, mais ni de la simplicité ni du temps…

Dominique BAUD