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18/01/2010

Où est la vérité dans tout cela ?

Valérie Pécresse, chef de file UMP aux régionales en Ile-de-France, peine à boucler sa liste à Paris, où le géographe Jean-Robert Pitte et le délégué interministériel à l'Outre-mer Patrick Karam, seraient en balance pour la 2ème place, selon des sources concordantes UMP.

L'UMP, alliée au Nouveau centre et à des petites formations, mise sur 12 ou 13 places éligibles à Paris.

Pour la deuxième place derrière la tête de liste Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Mme Pécresse hésiterait toujours entre M. Pitte, et M. Karam, guadeloupéen, qui a la capacité, pense-t-il, de ramener de nombreux suffrages ultra-marins. 600.000 originaires d'outre-mer vivent en Ile-de-France.

Interrogé aujourd'hui, M. Karam ne semblait plus croire en ses chances.
Sont pressentis plusieurs conseillers de Paris UMP: Pierre-Yves Bournazel, poulain de Philippe Goujon et Jean-François Lamour, élu du XVIIIème (4ème place), Jean-François Legaret, maire du Ier arrondissement (6ème), Jean-Pierre Lecoq, maire du VIème (8ème) et Vincent Roger, élu du IVème (12ème place).

La dixième place de la liste serait accordée à un Nouveau centre, Mustapha Saadi, conseiller régional sortant de Paris.

Mme Pécresse a une nouvelle difficulté depuis une réunion d'investiture infructueuse mardi, avec la candidature de dernière minute du président du Mouvement des jeunes populaires Benjamin Lancar, poussé notamment par le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand. M. Legaret ou M. Lecoq pourrait en faire les frais. La maire UMP du XVIIème arrondissement Brigitte Kuster sera comme prévu numéro trois.

La cinquième place devrait revenir à la directrice de cabinet de Nathalie Kosciusko-Morizet, Marie-Claire Daveu, la septième à la centriste Edith Cuniache-Gallois, conseillère de Paris, élue du XIIIème arrondissement, la neuvième à Véronique Bensaïd, conseillère parlementaire à la Banque de France et membre du Parti progressiste d'Eric Besson .

La 11ème reviendrait à Géraldine Poirault-Gauvin, conseillère de Paris, élue du XVème dont le maire est M. Goujon.

La 13ème serait attribuée à Céline Boulay-Esperonnier, conseillère de Paris, élue du XVIème.

Le groupe UMP au conseil régional sortant compte sept élus à Paris, le Nouveau centre 2 (PS 12, Modem 3, Verts 8, PCF 3, PRG 2, MRC 2, FN 0, extrême-droite 2).

Jean-Luc Romero, élu UMP en 2004, passé au PRG, est en 2010 candidat sur la liste de Jean-Paul Huchon (PS)

AFP 14/01/2010

17/01/2010

Régionales..... Un article révélateur!

Régionales : le casse-tête de Pécresse pour les listes UMP

icone des tagsUMP, Valérie Pécresse, Benjamin Lancar, Ile de France, Politique

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Par Public Sénat

le 15/01/2010 à 18:36, vu 257 fois, 1 nombre de réactions

Info d'un d’un média invité par la rédaction du Post.

Le plus difficile pour un parti n’est pas toujours de battre l’adversaire. Mais de se battre avec les siens. Car la composition des listes réserve toujours son lot de sueurs froides et de tensions. L’UMP ne coupe pas à la règle, notamment en Ile-de-France. « Il faut faire rentrer 200 millilitres dans 100 ! », résume à Public Sénat Philippe Goujon, président de la fédération UMP de Paris et député-maire du XV arrondissement.

C’est en Seine-Saint Denis que la situation est la plus conflictuelle. Le département est en proie aux « querelles intestines » entre la tête de liste départementale Patrick Toulmet et le patron local du parti majoritaire Eric Raoult, explique un élu UMP connaisseur des enjeux locaux. Conséquence de « ce jeu de pouvoir et de poste » : « les 10 premiers de la liste n’ont toujours pas été arrêtés », explique cet élu. « C’est du lourd. L’affrontement est total », renchérit un autre responsable UMP francilien.

A Paris, ce n’est guère plus facile. « Ce n’est pas un match de boxe », rassure le maire du XVe. Il ne nie pas des « discussions » et des « contraintes » variées à gérer. « Chacun à les siennes. Pour moi l’objectif est qu’il y ait un maximum d’UMP parisiens représentatifs. Valérie Pécresse (tête de liste régionale, ndlr) peut en avoir d’autres, comme trouver de la place pour les partis associés (MPF de Philippe de Villers, Parti chrétien démocrate de Christine Boutin, ndlr). Moi ce n’est pas mon affaire », tranche-t-il, tout en soulignant « travailler en confiance » avec la ministre : « On n’est pas borné ».

« Le truc le plus pénible dans une campagne, c’est de faire les listes ! »

Mardi dernier, la réunion de la commission d’investiture du parti, en présence du secrétaire général de l’UMP Xavier Bertrand, n’a pas permis de valider les listes départementales proposées. A Paris, la composition coince également sur le cas de Benjamin Lancar, président des jeunes pop (les jeunes de l’UMP). Xavier Bertrand verrait bien le jeune militant adepte de lip dub en position éligible. Tout le monde n’est pas aussi clairement de cet avis : « Actuellement il n’a pas de place sur la liste », explique Philippe Goujon. Il ajoute : « Ça fait partie des contraintes qui se posent à un autre niveau. C’est une contrainte de l’UMP ». Autrement dit, c’est le local contre le national.

Benjamin Lancar explique avoir « fait acte » de candidature « pour aider Valérie Pécresse ». Un peu trop tard peut-être ? « C’est vrai », lâche Philippe Goujon. Qui là aussi, se dit « ouvert » : « Tout est possible, il peut même être dans un autre département ». Benjamin Lancar souligne lui son enracinement parisien et sa présence sur les dernières listes des municipales et des européennes dans la capitale. «S’il est sur la liste, c’est forcément à la place d’un autre », fait valoir le patron parisien de l’UMP.

Tout devra être bouclé à la fin du mois. En cas de blocage, les protagonistes pourront toujours en référer à Nicolas Sarkozy, qui ne reste jamais loin des affaires de l’UMP. « Le Président ne l’a pas caché, il garde un œil attentif sur tout cela. Ce n’est pas lui qui fait les listes. Sur Paris il ne nous a rien demandé. Mais il aura son mot à dire », confirme Philippe Goujon. Qui ajoute : « Le truc le plus dur dans une campagne, l’épreuve la plus pénible, c’est de faire les listes ! ». Reste tout de même à gagner l’élection.

François Vignal

07/09/2008

Cherchez l’erreur…

ile-de-france.jpgJ’ai reçu par mail, en début de semaine, une lettre de Valérie PECRESSE, adressée aux militants et militantes de l‘UMP.

Dans ce mail, elle annonçait son désir d’être la tête de liste UMP aux prochaines élections régionales.

 

Pour mémoire, militante depuis de longues années, alors qu’on prévoyait la candidature d’une femme pour la 13ème circonscription de Paris aux législatives de juin 2007, sans aucune consultation des militants, sans même que la commission d’investiture entende les candidats potentiels, ou même que s’organise, ce que je souhaitais, une réunion publique permettant à chacun des candidats issus de l’UMP, de se présenter à charge ensuite aux militants ou sympathisants de choisir leur candidat, le parti a nommé le sien..

J’ai maintenu ma candidature.

Dix jours avant le 1er tour, j’ai été suspendue de l’UMP.

Bien que toujours membre cotisant au groupe UMP au Conseil de Paris, j’ai été de fait exclue des réunions. J’en ai donc démissionné.

Membre fondateur du Groupe Paris Libre, je l’ai quitté rapidement, entrainant sa dissolution, devant les déclarations d’ intention ambigües de René GALY DEJEAN, ancien député Maire du 15ème arrondissement, qui en était à l’origine.

C’est alors que j’ai décidé de conduire ma propre liste aux municipales.

C’est ainsi que, en janvier dernier, bien qu’ayant perdu mon mandat de Conseiller de Paris, j’ai été exclue de l’UMP.

Il serait temps que les listes des militants soient remises à jour.

Mais, combien en reste t-il vraiment, entre ceux qui ont été exclus, ceux qui ont été suspendus, ceux qui ne veulent plus renouveler leur cotisation et ceux qui ont carrément renvoyé leur carte ?

 

Maintenant, j’espère que, pour le bien de la démocratie, ces primaires se dérouleront  en toute transparence et que les candidats, tous ministres à jour, et hier on parlait aussi de Roselyne BACHELOT, seront rejoints par des non ministres.

D’abord, je considère qu’être ministre est un emploi à plein temps.

D’autre part, il est plus que temps de renouveler la classe politique…

 

Alors, désolée Mme PECRESSE, je ne voterai pas pour vous. Quant à ma famille et mes amis, pourtant nombreux hier, adhérents à l’UMP, ils ne pourront pas davantage vous apporter leur voix.

 

Mais en dehors de l’UMP, le débat démocratique à droite doit exister et je compte bien contribuer à l’animer.

 

Dominique BAUD