Le peuple répond …

Un sondage d’hier, sur les ondes de RMC donnait plus de 86% de personnes favorables à ce que des sanctions financières soient appliquées en cas d’absentéisme des députés à l’assemblée nationale.

Ce résultat est tout à fait cohérent. Pourquoi les élus seraient-il les seuls à ne pas avoir de comptes à rendre et notamment en terme de présence et d’interventions.

On ne devient pas député par hasard, on le veut, donc il est essentiel d’assumer la totalité de sa fonction et de rendre des comptes régulièrement à ceux qui vous ont élu.

Etre présent et actif quand on a une fonction exécutive pour moi devrait aller de soi. Mais être aussi présent lorsqu’on est élu d’opposition me parait essentiel lorsqu’on se bat vraiment pour ses convictions, sa ville, son département, sa région et son pays, et sans doute encore plus lorsqu’on siège au sein d’une collectivité.

Ceux qui me connaissent savent qu’il n’y a là dans mes propos, ni rancune, ni nouveauté. J’ai toujours dit que j’étais pour une vraie réforme qui valorise ceux qui travaillent, ceux qui sont présents, ceux qui reçoivent personnellement à leurs permanences… Bref, ceux qui aiment la fonction dans son ensemble et non pas ceux qui n’attendent qu’honneurs et avantages.

Maintenant je vais répondre dans cet article à celui qui signe 15ème et m’adresser personnellement à lui et à lui seulement, et ensuite qu’il sache (et je sais qui il est… que plus aucun message de lui , sous ce pseudonyme ne passera sur mon blog, et que s’il change de nom, je le reconnaîtrai vite…).

Votre post, XVème, texte intégral…
« Rome ne s'est pas fait en un jour. Le nombre de nouveaux député est impréssionant. C'est même rare à ce point. En ce qui concerne les femmes, cela progresse. J'ai l'impression de surtout voir dans cette note de la rancune de ne pas avoir eu l'investiture de Sarko et de l'UMP. Du poil de la bête? A priori pas au conseil de Paris selon les collègues... »

« Votre dédain, votre mépris, votre haine vous appartiennent et je ne vous envie pas, vous devez être bien malheureux.

Vous ne savez pas faire la différence entre un message factuel (mon article précédent) et le reste
Je n’ai ni l’esprit ni le temps de me noyer dans la rancune comme vous dîtes.
Oui, je continue à penser que le renouvellement est très faible par rapport aux ambitions du Président de la République, que les femmes ne sont pas assez nombreuses et qu’avec plus de volonté politique cette assemblée aurait été plus représentative de notre société, en 2007 .
Oui, je dénonce aussi une commission d’investiture qui n’a été dans notre circonscription, « …ni démocratique, ni transparente… » puisque le candidat a été nommé et que les autres n’ont jamais été reçus, ni entendus.
Oui, je dénonce l’impossibilité de se faire entendre dans les médias, fixés sur 4 candidats, les « grands partis et le sortant ».
Le dénoncer c’est factuel, rien d’autre, ne vous en déplaise.
Maintenant, vous qui affirmez régulièrement n’avoir aucun rapport avec les responsables du 15ème, vous me semblez bien informé du déroulement du Conseil de Paris des 25 et 26 juin dernier.
Je trouve regrettable d’ailleurs que le seul sujet à l’ordre du jour soit mon état d’esprit. Dommage pour la ville de Paris.

Oui, j’ai été moins présente et moins loquace que d’habitude. Ceci dit, bon nombre d’élus n’auraient pas assez d’une autre mandature, pour égaler le nombre de mes interventions et mes heures de présence depuis 6 ans.

Pour votre info et afin de mettre vos notes à jour, j’ai raté deux fois le Conseil de Paris.
Une première fois lorsque mon père, hospitalisé, se trouvait dans le coma.
Une deuxième fois, à l’occasion d’une partie de ce dernier conseil, pour cause d’urgence médicale pour ma petite dernière.

Mais que savez-vous des sentiments d’amour et d’inquiétude d’une fille et d’une mère, vous qui maniez la haine avec autant d’adresse.

Je citerai volontiers, pour conclure, Alain JUPPE, le 18 juin dernier.
« Si je pouvais crever, vous seriez contents »… « Ce que vous voulez, c’est que j’aille très très mal, c’est cela qui vous exciterait. On sent une délectation amusante »

Soyez en pour vos frais. Et à jamais. »

Dominique BAUD
Conseiller de Paris