02/02/2008
Dernier conseil d'arrondissement
Le lundi 28 janvier s'est tenu le dernier Conseil d'arrondissement du 15ème.
D'une durée relativement courte du fait du petit nombre des délibérations, je pensais qu'il allait se terminer par une déclaration du maire de l'arrondissement. Eh bien non. Il s'est achevé comme tous les autres depuis 7 ans, à la nuance près qu'il a souhaité à ceux qui se représentaient aux municipales d'être le plus nombreux possible réélus.
Maire de l'arrondissement depuis plus de 23 ans,et bien qu'il annonce "n'avoir pas souhaité se représenter", il n'a fait aucune déclaration ni sur son mandat ni sur l'arrondissement, ni même sur le personnel de la mairie ou les élus de l'arrondissement.
Serait-ce une fausse tentative de départ ?
Il est écrit sur son dernier tract : "Comme vous le savez je n'ai pas souhaité me représenter... ". Cette formule n'est pas une déclaration formelle de non candidature. Elle me fait penser aux ambiguïtés qu'aiment bien entretenir René GALY DEJEAN et son entourage, et à de récents commentaires dans la presse : je ne serai pas candidat ... je ne serais peut-être même pas sur la liste ... mais si, au cas où... on a besoin de moi à la dernière minute... je serai là.
Dominique BAUD
16:29 Publié dans Actualité, Conseil de Paris, Municipales 2008, Paris, Politique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : dominique baud, ambiguité, conseil d'arrondissement, paris 15, paris libre, galy, dejean
21/12/2007
Pourquoi j'ai quitté le Groupe Paris Libre
Chers amis,
Il semble que certains veuillent faire courir la rumeur selon laquelle ma démission du Groupe Paris Libre du Conseil de Paris serait due à des "propositions particulièrement attractives" qui m'auraient été faîtes ou, selon une autre version, une vague "histoire de tête de liste".
Il est important pour moi de rétablir la vérité. Vous trouverez donc ci-après les vrais raisons de ma démission du Groupe Paris Libre du Conseil de Paris.
Dominique BAUD
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"Pourquoi je quitte le Groupe Paris Libre au Conseil de Paris" par Dominique BAUD
Lorsque j’ai accepté, fin septembre dernier de participer à la création du Groupe Paris Libre, je croyais sincèrement que les engagements pris par chacun allaient être respectés : un dialogue, du respect mutuel, une charte…
Au fil des semaines j’ai compris avec regret, que rien n’avait vraiment changé.
Ainsi que cela a été relaté dans la presse et sur internet, une réunion s’est tenue le 29 novembre dernier dans le 10ème, réunion dont j’ai appris l’existence de façon fortuite et à laquelle j’ai été conviée par les militants de l’arrondissement.
Alexandre GALDIN, représentant du Groupe « Paris Libre » propose d’emblée un communiqué de presse à envoyer avant 20 heures. Il est 19h30 !
Ce communiqué, qu’il lit, explique que des militants et cadres de l’UMP se sont réunis ce soir là et ont décidé de présenter des listes dissidentes contre les pratiques de l’UMP, particulièrement celles du parachutage, et qu’elles se présenteront sous le « parrainage du Groupe Paris Libre ». Non informée, je découvre cette déclaration avec surprise et consternation.
J’explique à mon tour qu’il faut distinguer « Paris Libre », groupe Politique récemment crée au Conseil de Paris, de la campagne municipale. Puis, je dis pourquoi et comment j’ai accepté de co-fonder ce groupe.
Je raconte ma conversation avec René GALY-DEJEAN, point essentiel de mon accord, lors de notre rendez vous, fin septembre dernier. Sa position était claire et sans ambiguïté: « J’étais déjà trop vieux en 2007, je serai encore plus vieux en 2008, je ne serai pas candidat aux prochaines municipales. Je ne serai peut-être pas sur la liste, ou peut-être en dernière position. Mais si vous et d’autres êtes capables de conduire une liste, je vous aiderai. »
Je m’étonne de cette déclaration de parrainage, de sa pertinence, d’autant plus que je n’ai pas été consultée préalablement.
Le communiqué sera modifié devant mon désaccord formel, soutenue en ce sens par la majorité de l’assistance.
Que ce serait-il passé si je n’avais pas été présente ?
De toute évidence, je ne peux laisser passer ces méthodes que je désapprouve, et qui se répètent, contraires à la charte de notre Groupe Politique, et veux en parler avec René GALY-DEJEAN.
Lors d’un rendez-vous fixé ce lundi 3 décembre au matin, je lui exprime mon désaccord sur les méthodes employées, bien loin des promesses et engagements d’il y a à peine deux mois.
S’agissant des élections municipales, je redis que rien ne sera possible si personne ne coordonne les actions et décisions. C’est le rôle de la tête de liste. Et je suis candidate.
René GALY-DEJEAN me redit qu’il met tout en place pour ne plus être candidat. Pour autant, il reconnaît qu’il refuse toute désignation de la tête de liste avant janvier. Mais, si les 15 derniers jours, il lui apparaissait qu’il soit nécessaire qu’il en prenne la tête, il le ferait. Propos déjà tenus en public et même relatés par la presse.
Je confirme mon désaccord à cette éventualité.
J’ajoute qu’elle me pousse encore plus à être candidate pour ce poste, car je serai certainement la seule à refuser de lui céder la place à la dernière minute.
L’ambiguïté qu’il entretient de pouvoir être tête de liste ne saurait perdurer.
J’aborde ensuite la question de la réunion du 10ème arrondissement.
Il ne serait d’accord ni avec le mot parrainage, ni avec le mot soutien…
En fait, ce qu’il n’accepte pas, c’est que lorsque je ne suis pas d’accord je le dise.
J’aurai trouvé plus utile, efficace et logique de rassembler des gens, de mettre des idées en commun, de recenser les arrondissements et ensuite de trouver un « label », afin de nous identifier.
Je trouve que là, on a fait les choses à l’envers.
S’agissant des municipales dans le 15ème arrondissement, il considère que personne autour de lui ne serait capable de conduire une liste, que nous ferions moins de 5%, et que dans ce cas, il ne nous apporterait pas son soutien.
Je lui dis au contraire, qu’avec son soutien, tout serait possible.
Je lui fais alors la proposition suivante : si lors de notre réunion prévue, demain mardi, nous nous mettons d’accord sur les 5 premiers de la liste dans l’ordre, nous soutiendrait-il ? NON. Il ne soutiendra personne avant de discuter avec le MODEM et ne pas veut pas aller plus loin avant janvier.
Il me cite même le nom d’une personnalité du MODEM pressentie à Marseille et qu’il « rêve » de voir en tête de liste dans le 15ème, chez nous.
Je ne peux être d’accord car j’ai toujours été contre les parachutages, méthodes que nous dénonçons d’ailleurs dans notre charte et avec nos amis du 10ème arrondissement !
Lorsque je signe une charte et que je la publie, c’est pour la respecter.
Ainsi, il soutient des gens et des projets qu’il ne connaît pas dans le 10ème et dans le 20ème, mais il refuse la même chose dans le 15ème à ceux qu’il connaît et avec qui il travaille.
Je suis choquée par le peu de considération qu’il a pour les élus qui le soutiennent, et je lui demande pourquoi et comment il accepte d’être entouré de gens aussi nuls.
Je lui rappelle aussi les termes de son livre « Il m’aurait sortie du néant… ».
Et bien il confirme. C’est vrai, j’étais dans le néant puisque j’étais une citoyenne lambda. Il m’a donc sortie du néant. Il confirme… Quel mépris finalement, pour moi bien sûr mais aussi pour tous les électeurs.
Je comprends qu’il ne prendra aucune position claire vis-à-vis de nous avant janvier, qu’il a sa méthode et que pour avoir son soutien il faut s’y plier.. « Sans lui, nous ne sommes rien. »
La réunion initialement prévue mardi, le lendemain de ce rendez-vous, n’aura pas lieu. Je n’ai même pas été informée de son annulation…
L’ambiguïté de ses déclarations à la presse, les contradictions de ses propos en réunion, l’incompétence qu’il nous attribue… me confortent dans l’idée qu’il n’a pas totalement renoncé à conduire à nouveau une liste en 2008.
Sa démarche, telle qu’elle s’exprime depuis deux mois, s’éloigne de plus en plus de notre charte et de mon engagement."
12:00 Publié dans Conseil de Paris, Municipales 2008, Politique | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : Paris Libre, dominique baud, démission, galy-dejean, renson, galdin, ump
12/12/2007
Qui a dit ?
«Pour moi, l’expérience dans les allées du pouvoir n’est pas aussi importante que l’expérience sur les chemins de la vie ? »
« Je suis fatiguée de la politique traditionnelle, il nous faut une autre façon de gérer les affaires du pays… »
Qu’en pensez-vous ?
Dominique BAUD
Conseiller de Paris
19:47 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : dominique baud, question, paris libre, ump, expérience, pouvoir, importance
20/10/2007
Polémique autour de la lettre de Guy Môquet
Qu'en pensez-vous ?
Certains enseignants se refusent à lire les derniers mots du jeune communiste fusillé le 22 octobre 1941. L'Élysée a rappelé lundi que la lecture de cette lettre était obligatoire, mais que les professeurs récalcitrants ne seraient pas sanctionnés.
Lettre de Guy Moquet :
" Ma petite maman chérie,
mon tout petit frère adoré,
mon petit papa aimé,
Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est que ma mort serve à quelque chose. Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean. J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable je ne peux le faire hélas !
J'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à Serge, qui, je l'escompte, sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée.
Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j'aime beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme.
17 ans et demi, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine.
Je ne peux pas en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, je vous embrasse de tout mon cœur d'enfant. Courage !
Votre Guy qui vous aime."
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Complément : Pour illustrer son commentaire que vous pourrez lire à la suite de cette note, Sylvain nous a adressé une photo que nous avons accepté de publier.
Dominique BAUD
14:05 Publié dans Actualité, Enseignement, Politique | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : guy moquet, dominique baud, paris libre, polémique, henri guaino