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30/03/2013

La brèche est ouverte

En 2008, la crèche Baby Loup licenciait une employée voilée. Et voilà qu’il y a une semaine, la cour de cassation a annulé ce licenciement.

Motif, Il constituait une discrimination en raison des convictions religieuses.

On évoque le fait que cette crèche soit gérée par une association de droit privé, mais on oublie que pour fonctionner, elle reçoit très largement des subventions publiques.

Et puis quoi, les écoliers, collégiens et lycéens devraient être protégés par ce principe de laïcité et non les petits de 3 mois à 3 ans.

Si  ce n’est pas de la discrimination !!!

J’approuve les propos tenus ce soir sur BFMTV par Jeannette Bougrab. La laïcité est un principe constitutionnel et à ce titre, il n’est pas discutable et contrairement à ce qu’a laissé entendre le président de la république, il n’y a pas de négociation à avoir, la loi doit s’appliquer.

Et ce sans compter que cette action est loin d’être désintéressée pour son auteur qui réclame 100.000€ de dommage et intérêts et qui de ce fait risque faire disparaitre cet établissement.

Et au-delà, qu’elle ouvre une brèche tout à fait dangereuse pour les entreprises privées dont le règlement intérieur interdirait encore le port de signe religieux, de voile….

Attention, danger.

Dominique Baud

08/02/2011

Nouvelle Halde…

Voilà que la Halde se réunit pour « préciser sa doctrine sur le port de signes religieux dans le privé, notamment dans les crèches et les maisons de retraite ».

De quoi se poser des questions, voire même de s’inquiéter lorsqu’on se souvient de sa prise de position dans l’affaire « Baby Loup ». La Halde avait soutenu la salariée portant le foulard dans la crèche, mais heureusement le conseil des prud’hommes avait confirmé le licenciement décidé par la direction de la crèche.

Mais il semblerait que son nouveau président ait compris que de telles positions ne sont pas forcément les meilleures pour assurer la cohésion nationale. Il semble même qu’il soit soucieux de protéger les publics sensibles et dépendants (enfants des crèches et colonies, personnes âgées et malades des maisons de retraite), et que pour ce faire, il considère que la neutralité religieuse s’impose. A suivre…

De là à penser qu’il n’aurait peut-être pas soutenu la salariée licenciée de Baby Loup ???

La Halde pourrait-elle devenir l’alliée des chefs d’entreprise qui sont aujourd’hui préoccupés par les revendications de plus en plus fréquentes voire même virulentes des femmes voilées. Car céder aux demandes de salles de prière, à celles aménagements d’horaires pour le ramadan et pour les menus de cantine… pour ne pas avoir de complications serait le plus mauvais des comportements.

Dominique Baud

14/12/2010

Pas de voile chez Baby loup

Le conseil des Prudhommes a tranché et a donné raison à Baby loup, dans sa décision de licencier une de ses employées qui persistait à vouloir porter le voile pour travailler.

Evidemment, la Halde avait initialement conclu à une discrimination bien que tout le monde ne soit pas d’accord avec cette interprétation.

Cette employée devra choisir, travailler sans voile en France ou porter le voile ailleurs. Quant aux 80.000€ qu’elle a osé réclamer, il est rassurant de savoir que Babilou pourra les utiliser pour la crèche et le bien-être des enfants et non à satisfaire les exigences d’une employée qui ne veut respecter notre culture.

Dominique Baud