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29/07/2010

C’est reparti comme en 2008

On pourrait espérer que les expériences servent.

On pourrait espérer que les jeunes se caractérisent avec de nouvelles méthodes

Et bien non, comme en 2008, la campagne électorale interne des jeunes POP tourne au pugilat entre celui qui se prétend l’héritier légitime et d’autres qui dénoncent des méthodes très contestables, voire même des fraudes (Nouvelobs.com) .

Aujourd’hui, 6 listes en lice, pour un scrutin qui aura lieu dans 3 semaines. Mais d’ici là, combien de listes auront abandonnées, par lassitude, écœurement, voire pressions ou autres promesses…

«Des personnes ont voté trois ou quatre fois, certains avaient plus de 30 ans alors que c’est interdit, on a obligé des personnes à se présenter, et certains avaient trois ou quatre procurations quand on a le droit de n’en présenter qu’une», explique à 20minutes.fr Mike Borowski, candidat au poste de Benjamin Lancar. Résultat: il n’a pas été élu. «Il fallait me faire perdre car je suis le principal opposant à Lancar, le favori, celui qui représente le plus de danger», assure-t-il. Candidat malheureux, il a finalement déposé un recours devant la commission des élections, qui a été accepté et finalement validé son élection.

Dans Lyon Capitale, des adhérents des Jeunes pop de la fédération du Rhône évoquent des candidatures supprimées de manière «abusive» par la direction et le quotidien évoque plusieurs cas de fraudes, dans «l’Ain, Rhône, Isère, Seine-Saint-Denis, Yvelines, Allier, Hérault» et deux recours intentés, dont celui de la Seine-Saint-Denis.


Pour apaiser les esprits, Mike Borowsky a des idées. «Si Benjamin Lancar est si serein, qu’il accepte que le président des Jeunes pop soit élu directement par les militants et, surtout, que le vote se déroule à bulletin secret, dans des urnes à l’ancienne, et non par votes électroniques, qui peuvent être bidouillés.» (extrait de 20MN, 27 juillet 2010).


De l’extérieur, on peut se dire que tout cela n’est pas possible, que c’est l’amertume qui peut expliquer tout ceci.

Moi je sais, combien c’est possible, combien il y a de très grandes chances que ce soit vrai, combien ce genre de méthodes ont été utilisées à maintes reprises dans les circonscriptions.

Je ne connais pas les autres candidats, mais j’invite les jeunes responsables à soutenir ceux qui respectent les règles.


Le seul que j’ai eu l’occasion d’écouter lors de débats télévisés, c’est Benjamin Lancar (récemment élu conseiller régional en Ile de France, par la volonté de Xavier Bertrand, semble t-il !).

Le dernier débat que j’ai suivi, portait sur la décision du gouvernement de supprimer les allocations logements des étudiants. Et bien j’ose le dire, et les jeunes qui étaient autour de moi confirment, sa prestation était fade, cela sentait le faux, l’absence totale de conviction et rendait l’expression d’une leçon mal apprise.

Rien à voir avec l’exposé clair, argumenté et plein de bon sens du représentant de l’UNEF, j’ai été au regret de le constater.


Dominique Baud


 

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26/07/2010

« Faut pas avoir honte ! ».

On se souvient des campagnes d’information, de soutien, lorsqu’Ingrid Betancourt était toujours entre les mainsdes Forces armées révolutionnaires de Colombie.

On se souvient de sa libération…et de toute la publicité qui en a suivi. A cette époque déjà, … en voyant à la télé, cette femme « bien mise », boucles d’oreilles en perles, gilet rose…souriante… on avait du mal à s’imaginer que 48h avant, elle était prisonnière dans les conditions affreuses qui avaient été racontées. On avait même le droit de se poser des questions, même s’il était aussi difficile d’imaginer un autre scénario.

Mais lorsqu’on apprend, que depuis des mois, après tous les risques humains, de sécurité publique, économiques, financiers, qu’elle a fait prendre à d’autres, elle se battait pour obtenir une indemnisation auprès du Fonds de garantie des victimes, qui, soumis à quelques pressions semble t-il, lui aurait proposé 450.000 €, il y a de quoi avoir s’insurger et dénoncer l’indélicatesse et le manque de reconnaissance de cette dame.

« Depuis des mois, en toute discrétion, Ingrid Betancourt, en parallèle de sa démarche en Colombie, bataillait pour obtenir une indemnisation de la France. Selon le Journal du Dimanche, le conseil d'administration du Fonds lui aurait proposé 450.000 euros. Une somme insuffisante aux yeux de l'ancienne otage des Farcs. Le Fonds avait prévu de se réunir une nouvelle fois en septembre pour en débattre ».

On apprend aussi, que cette demande d’indemnisation avait été précédée d’une autre, fin juin, auprès du Gouvernement Colombien et ce de près de huit millions de dollars.

Et, ce serait finalement pour éviter que la vague d'indignation que cela a déclenché en Colombie, l'opinion publique n'hésitant pas à parler d'«ingratitude» et de démarche «honteuse», qu’elle aurait finalement renoncé aussi à sa demande d’indemnisation en France, de peur de déclencher des réactions similaires, plus que justifiées.

Devrait-on la remercier, car ne l’oublions, pas le Fonds de Garantie des victimes est alimenté par une cotisation obligatoire prélevée sur les contrats d'assurance à responsabilité civile, donc payé en partie par nous mêmes.

Une nouvelle économie par ces temps de crise, et qui rentrant au crédit des comptes de l’état devrait lui permettre de renoncer à certaines mesures récemment annoncées et qui sanctionneraient financièrement les familles françaises à la rentrée, de façon tout à fait injuste.

Dominique Baud

23/07/2010

Mme Bachelot réfléchit à des salles de shooting…


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21/07/2010

Coup de Gueule…

Coup de gueule du député Tardy et il a raison. Comment qualifier une assemblée, dont les membres sont élus au suffrage universel, et qui débattrait ainsi d’un projet de loi essentiel, en catimini ?

On reproche aux journalistes de fouiller pour avoir l’info, mais là, on le cherche. Et ce n’est pas sain, dans un pays qui se dit démocratique.

Qu'en pensez-vous ?

Dominique Baud

Le député Lionel Tardy, UMP, s’insurge ce lundi sur son blog contre l’examen, à huis-clos, du texte de loi sur les retraites. Mardi, la commission des affaires sociales va en effet se pencher sur les amendements au projet de loi.

Une décision de huis-clos que le député considère «scandaleuse et antidémocratique», s’interrogeant sur «la transparence du travail parlementaire». «L'examen des amendements en commission fait partie du processus officiel d'élaboration de la loi, et depuis la réforme du règlement de l'Assemblée nationale, c'est même devenu une étape essentielle puisque c'est le texte de la commission qui est examiné dans l'hémicycle. Des décisions importantes y sont prises: la preuve, c'est que dorénavant les ministres sont présents en commission, alors qu'ils ne l'étaient pas auparavant», explique-t-il.

Il n’y aura donc pas de vidéo en direct des débats. «Nous ne sommes que des représentants, nous devons des comptes à nos concitoyens qui doivent pouvoir contrôler nos prises de positions, quand nous intervenons en tant que députés», estime Lionel Tardy.

O.R. Extrait du Figaro.fr le 19 juillet 2010

 

17/07/2010

Remercié pour abandon de poste…

  

J’invite tous ceux qui s’intéressent encore à la Politique avec un grand P à lire cet article.

Je rêve que d’autres « cas » identiques à droite comme à gauche subissent le même sort… et sans indemnité de licenciement bien sûr.

J’espère même qu’il en soit de même pour les élus quel que soient leurs responsabilités par ailleurs, lorsque ces derniers brillent par leurs absences répétées aux assemblées au sein desquelles ils ont été élus et dans les nombreuses assemblées où ils sont sensés représentés les citoyens que nous sommes.

 

Un bon moyen de faire des économies plutôt que par exemple sanctionner les familles, alors même que les engagements qu’elles ont pris (achat d’une résidence principale, location d’un appartement pour leurs enfants étudiants) les ont été au vu d’une loi qu’on veut maintenant supprimer sans se préoccuper des conséquences immédiates.

 

La Politique, c’est oser. Oser réformer les retraites, je suis d’accord. Mais aussi oser sanctionner ses pairs plutôt que les innocentes victimes que deviennent aujourd’hui les familles françaises. Trop facile !!!

 

Dominique Baud

 

« Le jeune conseiller régional de Villiers-le-Bel, qui a été remercié pour «abandon de poste», agace encore les socialistes.

Du rififi à Sarcelles. François Pupponi, le député maire socialiste de la ville, vient de se séparer de l'un de ses plus emblématiques collaborateurs : Ali Soumaré. Le jeune conseiller régional PS de Villiers-le-Bel a été remercié pour «abandon de poste», a révélé L'Express vendredi. Il était employé au cabinet de François Pupponi. Mais les deux hommes ne se sont pas entendus. «Je ne pouvais pas me permettre de garder un collaborateur fantôme. Ali Soumaré doit assumer ses conneries», s'est justifié François Pupponi vendredi auprès des Inrockuptibles. Ali Soumaré reste néanmoins militant socialiste. «C'est François Pupponi qui n'a pas payé sa cotisation», persifle un élu départemental. Ambiance.

Tête de liste dans le Val-d'Oise lors des dernières élections, Ali Soumaré avait été pris au cœur d'une polémique sur son passé judiciaire, lancée par ses adversaires de droite, qui l'accusaient d'être un «délinquant multirécidiviste». Les faits étant inexacts pour la plupart, l'histoire s'était retournée contre ses instigateurs.

«Il doit encore apprendre»

Connu aussi pour avoir été le porte-parole des familles des jeunes tués dans l'accident à l'origine des émeutes de Villiers-le-Bel, Ali Soumaré a témoigné en faveur de l'un des accusés lors du procès, fin juin. «J'espère qu'il l'a fait en connaissance de cause», soupire-t-on au PS.

Fulgurante pour un jeune homme de 29 ans, son ascension politique en a agacé plus d'un. Finalement, il n'a pas intégré l'exécutif de la région. «C'est mieux, explique un élu de premier plan à la région. Il doit encore apprendre.»

Son éviction de la mairie de Sarcelles n'a échappé ni à la droite ni aux défenseurs des minorités. Militant UMP à La Courneuve, Kamel Hamza a ainsi déploré dans un communiqué le sort réservé aux représentants de la diversité au sein du PS. Il a demandé des «explications» à Martine Aubry. La première secrétaire aura-t-elle envie de se mêler de cette histoire ?

Par Nicolas Barotte
16/07/2010 Le Figaro.fr »

 

03/07/2010

Quel succès!

Elue avec presque 94% des voix. Je parle ici de Laurence Parisot, réélue pour trois à la tête du Medef.

Un grand succès ? Oui, bien sûr si ce n’est qu’elle était la seule candidate.

Il parait même (je l’ai entendu de sa propre voix à la radio) que Sophie de Menthon voulait se présenter et « qu’on le lui a interdit ». Pourtant, tous les jours elle fait partie de l’émission «  Les Grandes Gueules » sur RMC.

Décidemment, la démocratie est bien malade en France.

Dominique Baud

00:40 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)